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23.06.2017, 18:22
(Modification du message : 23.06.2017, 18:38 par Hofnarr Felder.)
Non, c'est moins spécifique, et moins tolkienien, mais le dernier paragraphe tourne bien autour de Boromir et de sa mort, ça oui.
En tout cas en relisant l'énigme, c'est vrai que ça colle presque en tous points... À part peut-être :
Plus on la fuit plus elle serine,
De noirs murmures, d'anciens récits,
Car l'attraction de l'Anneau fait miroiter des rêves d'avenirs, plutôt que de ressasser des choses du passé.
Autre nuance de taille : l'attraction de l'Anneau cesse de s'exercer sur Boromir quand il se repent, à l'heure de sa mort ; ce qui veut dire qu'il en est libéré juste avant de mourir, d'une certaine manière. Ce dont il est question ici, il l'entraîne avec lui dans la mort même, et c'est elle qui l'en délivre.
Par ailleurs, Joberoly avait peu ou prou proposé cette réponse (je n'aurais pas fait été sévère au point de faire la distinction entre pouvoir et attraction !), et je ne l'avais pas comptée juste.
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Ah oui j'avais loupé la réponse similaire de Joberoly
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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La folie alors? En particulier celle de Denethor qui fût partiellement transmis à son fils Boromir. Ton énigme donne du fil à retordre^^.
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Ce n'est pas qu'elle soit difficile, c'est qu'elle a été mal posée.
Solution, donc, qu'on en finisse.
La réponse est : la culpabilité.
Il est une ombre qui jamais ne dort :
> La culpabilité est comme une ombre portée sur le cœur, dont on ne peut pas se défaire
Même au plus profond de la nuit,
> et même pendant le sommeil
Un œil la suit, un œil l'éclaire,
> l'inconscient
L'éveille et la fait s'animer
> l'agite, la retourne,
Sur une scène hallucinée.
> et éventuellement la rejoue sur la "scène hallucinée" des cauchemars.
Elle se glisse comme un venin,
>Plus on se sent coupable, plus la culpabilité s'insinue, et plus elle gagne en force.
Elle ronge elle mord, elle dilapide,
Pour qui la porte elle est fardeau,
> "rongé de remords", elle diminue le courage et la volonté
Plus on la fuit plus elle serine,
> Si on cherche à se fuir soi-même sous l'effet de la culpabilité, elle gagne en force puisqu'elle devient le moteur et la logique de son existence (voir Wolverine au début du Combat de l'immortel).
De noirs murmures, d'anciens récits,
> La culpabilité ressasse les événements du passé auxquels elle est la réponse ;
Peuplés de ruines, de corps enfouis,
> ce peut être un crime, une trahison, un meurtre
Grouillant d'échecs, et vibrant de faiblesses.
> ou simplement un sentiment d'impuissance : on peut se sentir coupable, parce qu'on a échoué, parce qu'on pense n'en avoir pas fait assez (culpabilité étrange de ceux qui ne sont pas morts à la guerre, par exemple)
Suit la strophe "Boromir" :
Quand même sonne la corne à son plus clair
> Boromir, après avoir tenté de saisir l'Anneau, réalise son acte et se sent coupable. Dans un geste de rédemption, il va tenter de protéger Merry et Pippin ; un geste de rédemption qui atteint son apothéose lorsque, submergé, il sonne dans son cor pour appeler à l'aide. D'autant plus que c'est Aragorn, roi légitime et rival implicite, qu'il appelle le plus probablement.
Elle se craquelle et s'amincit
> À ce moment donc, Boromir est au plus près de vaincre son sentiment de culpabilité, puisque finalement il se désintéresse de lui-même.
Mais ne cède jamais finalement
> Mais en fait, c'est encore sa culpabilité qui le motive, qui légitime son sacrifice, qui dicte son comportement.
Qu'à l'heure de la mort, et du final oubli
> Il n'en sera libéré enfin qu'à sa mort, puisqu'elle apporte l'oubli éternel (si l'on exclut la possibilité des âmes en peine).
Désolé, j'ai maintenant conscience que les indices étaient trop peu spécifiques ! C'est ma première énigme, et j'apprends !
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C'est tellement claire pourtant. Très bonne explication.
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Joli, néanmoins j'avoue ne pas avoir trouvé (et n'aurai surement pas trouvé)
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Le forum étant bien trop calme à mes goûts ces jours-ci, je me permets de poster une petite énigme.
Ô noble Roi, qui n’aimait les étoiles que tant qu’elles brûlaient de par tes voiles,
Il en était une pourtant qui brillait par tes soins,
Et maintenant retourné sur le pont filant la nuit claire,
Je la vois s’abîmer tel un astre déchu dans la mer.
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Tar-Aldarion? l'étoile déchue étant alors Erendis...
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03.05.2018, 21:44
(Modification du message : 03.05.2018, 21:45 par Hofnarr Felder.)
Non, et non ! Ni Erendis, ni Earendil !
Je pensais que vous trouveriez tout de suite, je suis heureux de voir que ça vous donne un peu de fil à retordre !
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Ar-pharazôn et l'étoile serai Numénor ?
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03.05.2018, 22:39
(Modification du message : 03.05.2018, 22:44 par Faerestel.)
Je pense à Cirdan, bien qu'il n'ait jamais porté le titre de Roi. Il offrit le Vingilot à Eärendil et ensuite, soit tu évoques le coucher de Vénus, soit la chute de Gil-Galad élevé par le Charpentier!
C'est bon?
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Toujours pas !
Ce soir je donnerai un indice, mais certains d'entre vous étaient sur la bonne piste (et même très proches de trouver...).
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Allé, je tente : Amroth pour le roi navigateur, Nimrodel pour l'étoile.
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(04.05.2018, 09:58)Clément a écrit : Allé, je tente : Amroth pour le roi navigateur, Nimrodel pour l'étoile.
Bien vu ! Je le sens bien celui-là ! ^^
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04.05.2018, 10:45
(Modification du message : 04.05.2018, 11:27 par Hofnarr Felder.)
Bien tenté, mais ce n'est pas ça !
Je complète l'énigme par une deuxième strophe :
Ô noble Roi, qui n’aimait les étoiles que tant qu’elles brûlaient de par tes voiles,
Il en était une pourtant qui brillait par tes soins,
Et maintenant retourné sur le pont filant la nuit claire,
Je la vois s’abîmer tel un astre déchu dans la mer.
De retour au foyer elle en était le signe,
Et désormais qu'il sombre dans le gouffre éventré
Elle en crie l'agonie de son faisceau mourant,
Une dernière prière silencieuse offerte au ciel.
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Elendil, Númenor et le premier Elendilmir!
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C'est joli ! Mais pas encore ça.
Un indice : le roi a été trouvé par l'un d'entre vous. Mais ce n'est pas le cœur de l'énigme !
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Ar-Pharazôn et Tar-Miriel
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Mais oui !
En tous cas, ça ferait du sens.
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N'oubliez pas de justifier la réponse, sinon c'est trop facile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
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Ô noble Roi, qui n’aimait les étoiles que tant qu’elles brûlaient de par tes voiles,
>> On pense naturellement à Elendil, mais c'était trop facile. Pharazon est lui-même un Elendil, ami des étoiles, dans la mesure où il veut les conquérir.
Il en était une pourtant qui brillait par tes soins,
>> Tar Miriel était l'épouse de Pharazôn. Selon l'étymologie de son nom, elle est brillante (par ses joyaux)
Et maintenant retourné sur le pont filant la nuit claire,
>> Ici, j'ai pensé à une métaphore de la mort de Pharazôn, qui précède celle de sa femme
Je la vois s’abîmer tel un astre déchu dans la mer.
>> Engloutissement de Tar-Miriel, donc de son éclat
De retour au foyer elle en était le signe,
>> Elle restait à Nùmenor (mais je n'ai pas très bien saisi la phrase)
Et désormais qu'il sombre dans le gouffre éventré
>> mais alors que Pharazôn sombre (mais il est plutôt écrasé par les montagnes en Valinor)
Elle en crie l'agonie de son faisceau mourant,
>> sa propre lumière s'éteint au milieu des vagues
Une dernière prière silencieuse offerte au ciel.
>> et elle prie sur le Meneltarma.
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Très élaboré, bravo ! Et j'en apprends pas mal sur Tar-Miriel au passage, l'aubaine !
Bon, malheureusement ce n'est pas du tout ça, mais c'est du beau travail, j'apprécie !
En fait, l'énigme est à prendre beaucoup plus à la lettre... Vous serez déçus de la solution, elle est beaucoup plus simple que tout ce que vous êtes allés chercher !
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Ar-Pharazôn roi du pays de l'étoile qui regarde la lune sur le pont de sont bateau, pendant que Numenor sombre dans la mer au clair de lune ?
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05.05.2018, 08:30
(Modification du message : 05.05.2018, 08:32 par Hofnarr Felder.)
Tu as parfaitement saisi l'image générale, mais ce n'est pas le bon roi (et pas la lune non plus, d'ailleurs!).
Le premier vers doit vous permettre d'identifier le roi en question sans trop d'équivoque (il y a deux indices).
Le second donne la clef de l'énigme.
Les troisième et quatrième proposent un tableau la mettant en jeu, que tu décris bien Agmar.
La deuxième strophe décrit une situation un peu différente de la première, une sorte de reprise, mais marquée par le cataclysme.
Le cinquième vers est de nouveau un indice fort pour trouver la clef de l'énigme,
Le sixième est là pour rappeler Númenor lors de l'engloutissement (ça vous l'avez tous trouvé),
Le septième dévoile le pot aux roses d'une manière que je croyais plus flagrante,
La huitième est une image poétique, vision un peu personnelle de l'engloutissement.
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05.05.2018, 14:24
(Modification du message : 05.05.2018, 14:25 par Agmar.)
La mort de l'amour d'Erendis pour Tar-Aldarion, symbolisé par la découverte de la branche d'Oiolairë givré à la proue du bateau. La mort de l'amour et le début de la fin de Numenor qui va se tourner a nouveau vers la Terre du Milieu et les intrigues de Sauron.
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Toujours pas. Ce n'est pas une histoire d'amour.
Je révélerai la solution demain soir, du coup.
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Je crois que je l'ai!
Calmindon, le phare de Tar-Aldarion, le Roi du premier vers.
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(04.05.2018, 20:04)Zelphalya a écrit : N'oubliez pas de justifier la réponse, sinon c'est trop facile
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06.05.2018, 11:53
(Modification du message : 06.05.2018, 12:04 par Faerestel.)
Pardon...
La réponse est donc: Calmindon, le phare de Tar-Aldarion
Ô noble Roi, qui n’aimait les étoiles que tant qu’elles brûlaient de par tes voiles,
Tar-Aladarion effectua un grand nombre d'aller-retours vers la Terre du Milieu par amour de la mer mais aussi pour visiter Cirdan et Gil-Galad.
Il en était une pourtant qui brillait par tes soins,
Il fit bâtir Calmindon sur Tol Uinen
Et maintenant retourné sur le pont filant la nuit claire,
Fuyant Númenor...
Je la vois s’abîmer tel un astre déchu dans la mer.
On assiste à la chute du phare
De retour au foyer elle en était le signe,
Situé à l'est de l'île, à proximité de Rómenna, le phare guidait les navires revenant de la Terre du Milieu
Et désormais qu'il sombre dans le gouffre éventré
Submersion de Númenor
Elle en crie l'agonie de son faisceau mourant,
Calmindon témoigne de la perte de l'île
Une dernière prière silencieuse offerte au ciel.
sa dernière lumière dirigée vers le ciel
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