24.11.2023, 00:08
(Modification du message : 24.11.2023, 00:51 par aravanessë.)
Effectivement, je rejoins Elendil tant sur sa suggestion que sur ses remarques. Il n'est pas inintéressant de simplement transcrire de l'anglais vers les tengwar ton futur tatouage, pas seulement par défaut ou de dépit, mais parce que tu peux garder ainsi le message intact et obtenir un résultat fiable.
Toutefois, on peut comprendre aussi que tu veuilles aller au bout de la démarche pour obtenir un tatouage parfaitement original qui allie à la fois une langue et un alphabet elfiques, cela s'entend parfaitement. Auquel cas il va nous falloir revenir sur ta présente traduction, puis sa future transcription.
Ce qu'Elendil pointe du doigt, à raison, c'est que tu essaies de traduire mot à mot l'anglais vers le quenya au lieu de garder les tournures propres à chaque langue ; ainsi "don't let it" est la formulation de l'impératif négatif pour un verbe intransitif en anglais ("Don't let it rain !").
En français, autre langue avec d'autres règles, c'est le subjonctif qui est idiomatiquement convoqué pour exprimer la même idée ("Qu'il ne pleuve pas !"), aucun verbe "laisser" là-dedans. En quenya, difficile à dire car je ne crois pas que des tournures impératives soient attestées pour des verbes impersonnels.
Toutefois, l'impératif elfique semble pouvoir se présenter à plusieurs personnes, donc on pourrait tenter de construire en quenya une phrase avec un verbe impersonnel pour "rêver" conjugué à l'impératif, ce qui semble devoir être la formulation à la manière elfique (mais pas à la française ou à l'anglaise).
Soit en gros : "Qu'il ne soit pas rêvé ta vie pour toi : vis (toi-même) ton rêve", c'est-à-dire en néo-quenya : Áva óla len coivielya, á coita (imlë) olorelya où le sujet qui rêve est bien exprimé par un possible datif len que nous proposait Elendil (et non le possessif ella que tu avais choisi).
J'ai essayé par là-même de garder le parallélisme de construction avec Áva/á (négatif/affirmatif) mais aussi des mots de même racine qui se répondent óla/olorë et coivië/coita ; enfin le double suffixe -lya ("your") et les pronoms de la 2e personne du singulier qui se répondent (len au datif et imlë comme réfléchi).
Je laisse peut-être le soin à une tierce personne de critiquer cette proposition avec un regard plus avisé et l'amender ou la développer si besoin, et après correction ou validation, tu peux partir sur une classique transcription dans un mode quenya des tengwar que l'on pourra vérifier ensemble.
aravanessë
Toutefois, on peut comprendre aussi que tu veuilles aller au bout de la démarche pour obtenir un tatouage parfaitement original qui allie à la fois une langue et un alphabet elfiques, cela s'entend parfaitement. Auquel cas il va nous falloir revenir sur ta présente traduction, puis sa future transcription.
Ce qu'Elendil pointe du doigt, à raison, c'est que tu essaies de traduire mot à mot l'anglais vers le quenya au lieu de garder les tournures propres à chaque langue ; ainsi "don't let it" est la formulation de l'impératif négatif pour un verbe intransitif en anglais ("Don't let it rain !").
En français, autre langue avec d'autres règles, c'est le subjonctif qui est idiomatiquement convoqué pour exprimer la même idée ("Qu'il ne pleuve pas !"), aucun verbe "laisser" là-dedans. En quenya, difficile à dire car je ne crois pas que des tournures impératives soient attestées pour des verbes impersonnels.
Toutefois, l'impératif elfique semble pouvoir se présenter à plusieurs personnes, donc on pourrait tenter de construire en quenya une phrase avec un verbe impersonnel pour "rêver" conjugué à l'impératif, ce qui semble devoir être la formulation à la manière elfique (mais pas à la française ou à l'anglaise).
Soit en gros : "Qu'il ne soit pas rêvé ta vie pour toi : vis (toi-même) ton rêve", c'est-à-dire en néo-quenya : Áva óla len coivielya, á coita (imlë) olorelya où le sujet qui rêve est bien exprimé par un possible datif len que nous proposait Elendil (et non le possessif ella que tu avais choisi).
J'ai essayé par là-même de garder le parallélisme de construction avec Áva/á (négatif/affirmatif) mais aussi des mots de même racine qui se répondent óla/olorë et coivië/coita ; enfin le double suffixe -lya ("your") et les pronoms de la 2e personne du singulier qui se répondent (len au datif et imlë comme réfléchi).
Je laisse peut-être le soin à une tierce personne de critiquer cette proposition avec un regard plus avisé et l'amender ou la développer si besoin, et après correction ou validation, tu peux partir sur une classique transcription dans un mode quenya des tengwar que l'on pourra vérifier ensemble.
aravanessë