01.05.2005, 21:24
Je voulais savoir si des formes de pluriel de nom en -i étaient attestés exepté quendi-quendir (femme-elfe) qui fut remplacé apparemment.
Merci,
aravanessë
Merci,
aravanessë
Pluriel quenya des noms en -i
|
01.05.2005, 21:24
Je voulais savoir si des formes de pluriel de nom en -i étaient attestés exepté quendi-quendir (femme-elfe) qui fut remplacé apparemment.
Merci, aravanessë
02.05.2005, 12:55
aravanessë a écrit :Je voulais savoir si des formes de pluriel de nom en -i étaient attestés exepté quendi-quendir (femme-elfe) qui fut remplacé apparemment. Ces formes ont été bien rayées par Tolkien dans son texte, il s'agit soit d'une erreur, soit d'un essai, soit...etc. Bref, on ne peut rien en dire du fait que ces formes ont été rejettées par Tolkien lui-même. E. Kloczko
02.05.2005, 16:54
On peut noter que des formes de noms en -i existent dans les écrits anciens de Tolkien. On a ainsi Aini, forme féminine de Ainu dans les Contes Perdus. Sous la racine AYA du QL (PE12/34) il est fait référence au pluriel Ainir de cette forme féminine, qui apparaît dans PME ("The Poetic and Mythologic Words of Eldarissa", une liste de noms contemporaine des Contes Perdus).
D'un point de vue théorique, et compte tenu des règles de formation du pluriel des noms en quenya, d'éventuels noms en -i ne pourraient avoir leur pluriel qu'en -r (donc -ir) : la marque originelle du pluriel était -ī en quendien primitif, d'où le pluriel QP bal-ī en (de la racine BAL), à l'origine du pluriel Vali à côté de Valar, plus usuel. Pour les mots finissants en -e, la combinaison primitive -eī a évolué en -i en quenya (d'ou Quende, pl. Quendi). Mais on ne pourrait imaginer un développement -i > pl. **-iī : une voyelle longue en finale serait contraire aux règles d'accentuation du quenya (l'accent tonique ne porte jamais sur la syllabe finale, sauf mots monosyllabiques, or la voyelle longue tendrait à attirer l'accent), de même qu'une opposition morphologique entre singulier et pluriel basée sur la longueur de la voyelle finale ne s'intégrerait pas dans le système général de la langue. La seule solution serait donc de recourir à un pluriel en -r, comme pour les mots en -u (Ainu, pl. Ainur), en -a (Vala, pl. Valar) ou en -o (Noldo, pl. Noldor). Mais tout cela reste purement théorique : je n'ai pas en tête de mot de quenya tardif (du point de vue externe) finissant en -i. Sébastien
02.05.2005, 19:26
Il existe bien les mots"heri" (dame), "inwisti"(humeur/mind-mood)[bien que désuet je crois], tári (reine),...mais je ne leur ai pas trouvé de pluriel attesté.
aravanessë
02.05.2005, 20:56
aravanessë a écrit :Il existe bien les mots"heri" (dame), "inwisti"(humeur/mind-mood)[bien que désuet je crois], tári (reine),...Tout à fait (j'aurais dû penser à heri et tári !). On peut également ajouter Aini, forme féminine d'Ainu qui est attestée dans les Etymologies (s.v. AYAN). Je ne crois pas qu'on ai de pluriel attesté pour ces noms en -i (du moins pas ultérieurement au stade du qenya des Contes Perdus). Cependant, comme je l'ai exposé dans mon post précédent, je pense que la forme de pluriel en -r peut être envisagée comme étant la plus probable, car elle se conforme au système global du quenya tel que nous le connaissons (ainsi qu'avec le qenya du QL : cf. Aini pl. Ainir). Mais il faut garder en tête qu'il s'agit d'une supposition, d'une hypothèse de travail (des écrits inédits pourraient révéler une forme de pluriel particulière pour ces noms).
03.05.2005, 20:54
Merci de vos réponses, vu ce que tu me dis Lambendil, je vais patienter... un VT futur qui sait?!
aravanessë |
« Sujet précédent | Sujet suivant »
|