27.11.2017, 09:49
Je pense être en désaccord avec Mme Fontanet, sur plusieurs points. D'abord, les traductions des langues elfiques sont généralement données dans le texte, par un personnage, qui les traduit avec ses propres mots : le fait que ces langues aient des syntaxes différentes s'efface devant le fait qu'il convient de traduire la « traduction » donnée par le personnage.
D'autre part, je ne vois franchement pas l'écho germanique qu'on est supposé retrouver en sindarin (inspiré par le gallois) ou en quenya (inspiré par le latin, le grec et le finnois). Est-ce qu'un Anglais trouveras plus de sens que nous face à Elen síla lúmenn' omentielvo ? J'en doute. Après, c'est sûr que l'anglais est idéal pour traduire l'anglo-saxon des Rohirrim, mais cette dernière n'est pas inventée par Tolkien.
Par ailleurs, le mélange de l'ancienne traduction (pour les noms propres) et de la nouvelle (pour les poèmes) n'aide pas vraiment à comprendre les choix de traduction de Ledoux et Lauzon...
D'autre part, je ne vois franchement pas l'écho germanique qu'on est supposé retrouver en sindarin (inspiré par le gallois) ou en quenya (inspiré par le latin, le grec et le finnois). Est-ce qu'un Anglais trouveras plus de sens que nous face à Elen síla lúmenn' omentielvo ? J'en doute. Après, c'est sûr que l'anglais est idéal pour traduire l'anglo-saxon des Rohirrim, mais cette dernière n'est pas inventée par Tolkien.
Par ailleurs, le mélange de l'ancienne traduction (pour les noms propres) et de la nouvelle (pour les poèmes) n'aide pas vraiment à comprendre les choix de traduction de Ledoux et Lauzon...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland