01.06.2015, 12:52
bonjour à tous,
il y aurait sans doute beaucoup à dire, mais je n'ai pas encore pu lire tous les échanges. je réagis seulement à ceci :
"je pense sincèrement qu'un canadien de langue française ne peut pas avoir la même sensibilité qu'un français sur ces questions d'onomastique, et c'est là, selon moi, que réside le problème"
plusieurs questions me viennent : qu'est ce qu'un Français, d'un point de vue linguistique ? je ne sais où vit celui qui a écrit cette phrase, mais ce que je sais, 1/ c'est la diversité du français et le nombre de particularités locales. 2/ et que lorsque l'on demande à des étudiants français de définir des termes, sans dictionnaire, ils sont rarement d'accord sur le sens. et ils se fâchent, même.
Bref, gardons nous de tout nombrilisme, linguistique ou autre.
quant au fait que Daniel Lauzon est québécois, c'est un fait ; ce qui le place dans une position linguistique idéale pour traduire Tolkien - entre autres parce que pratiquant la réflexivité, dans sa traduction, il est vigilant. outre le fait que personne ne connait aussi bien que lui la langue & le style de JRR Tolkien (et de Christopher Tolkien).
il ne faudrait pas non plus négliger le travail de relecture que je réalise - étant né dans l'ouest de la france, mais à la lisière du centre et un peu vers le sud de cette lisière, j'ai appris un français qui peut être considéré comme linguistiquement recevable ?
cordialement à tous,
VF
il y aurait sans doute beaucoup à dire, mais je n'ai pas encore pu lire tous les échanges. je réagis seulement à ceci :
"je pense sincèrement qu'un canadien de langue française ne peut pas avoir la même sensibilité qu'un français sur ces questions d'onomastique, et c'est là, selon moi, que réside le problème"
plusieurs questions me viennent : qu'est ce qu'un Français, d'un point de vue linguistique ? je ne sais où vit celui qui a écrit cette phrase, mais ce que je sais, 1/ c'est la diversité du français et le nombre de particularités locales. 2/ et que lorsque l'on demande à des étudiants français de définir des termes, sans dictionnaire, ils sont rarement d'accord sur le sens. et ils se fâchent, même.
Bref, gardons nous de tout nombrilisme, linguistique ou autre.
quant au fait que Daniel Lauzon est québécois, c'est un fait ; ce qui le place dans une position linguistique idéale pour traduire Tolkien - entre autres parce que pratiquant la réflexivité, dans sa traduction, il est vigilant. outre le fait que personne ne connait aussi bien que lui la langue & le style de JRR Tolkien (et de Christopher Tolkien).
il ne faudrait pas non plus négliger le travail de relecture que je réalise - étant né dans l'ouest de la france, mais à la lisière du centre et un peu vers le sud de cette lisière, j'ai appris un français qui peut être considéré comme linguistiquement recevable ?
cordialement à tous,
VF