21.05.2015, 09:29
Je suis globalement d'accord avec les remarques de Druss.
Je reconnais toutefois que Boischâtel, qui traduit Woodhall et Castel Brandy, qui correspond à Brandy Hall auraient sans doute mérité d'être uniformisés : sur la base de la toponymie française du centre de la France, qui correspond peu ou prou aux choix de traduction de Daniel Lauzon, on aurait pu envisager un Brandy-le-Châtel du meilleur effet (et du coup peut-être inverser Boischâtel en Châtelbois pour préserver la différence entre les deux toponymes anglais ?) Ce pourrait être une opportunité d'amélioration si une édition révisée débarrassée des coquilles subsistantes devait voir le jour.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que Tolkien a mis près de dix ans à finaliser et à revoir sa toponymie, et qu'il ne s'est pas privé de réviser certains détails jugés erronés en 1966, soit douze ans après la publication initiale. Il faudrait donc relativiser les quelques incohérences de traduction qu'on peut détecter ici et là. D'autant que toute nostalgie mise à part, si la traduction du SdA par Daniel ne peut être considérée parfaite (c'est impossible), elle a déjà le mérite d'être significativement plus cohérente que celle qu'avait mise au point Francis Ledoux (même si celle-ci était déjà assez réussie sur de nombreux points). Et je ne reviens pas sur l'avantage d'avoir enfin une traduction du Hobbit qui utilise la même toponymie que celle du SdA, tellement c'est évident.
Je reconnais toutefois que Boischâtel, qui traduit Woodhall et Castel Brandy, qui correspond à Brandy Hall auraient sans doute mérité d'être uniformisés : sur la base de la toponymie française du centre de la France, qui correspond peu ou prou aux choix de traduction de Daniel Lauzon, on aurait pu envisager un Brandy-le-Châtel du meilleur effet (et du coup peut-être inverser Boischâtel en Châtelbois pour préserver la différence entre les deux toponymes anglais ?) Ce pourrait être une opportunité d'amélioration si une édition révisée débarrassée des coquilles subsistantes devait voir le jour.
Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que Tolkien a mis près de dix ans à finaliser et à revoir sa toponymie, et qu'il ne s'est pas privé de réviser certains détails jugés erronés en 1966, soit douze ans après la publication initiale. Il faudrait donc relativiser les quelques incohérences de traduction qu'on peut détecter ici et là. D'autant que toute nostalgie mise à part, si la traduction du SdA par Daniel ne peut être considérée parfaite (c'est impossible), elle a déjà le mérite d'être significativement plus cohérente que celle qu'avait mise au point Francis Ledoux (même si celle-ci était déjà assez réussie sur de nombreux points). Et je ne reviens pas sur l'avantage d'avoir enfin une traduction du Hobbit qui utilise la même toponymie que celle du SdA, tellement c'est évident.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland