24.06.2017, 07:51
Ce n'est pas qu'elle soit difficile, c'est qu'elle a été mal posée.
Solution, donc, qu'on en finisse.
La réponse est : la culpabilité.
Il est une ombre qui jamais ne dort :
> La culpabilité est comme une ombre portée sur le cœur, dont on ne peut pas se défaire
Même au plus profond de la nuit,
> et même pendant le sommeil
Un œil la suit, un œil l'éclaire,
> l'inconscient
L'éveille et la fait s'animer
> l'agite, la retourne,
Sur une scène hallucinée.
> et éventuellement la rejoue sur la "scène hallucinée" des cauchemars.
Elle se glisse comme un venin,
>Plus on se sent coupable, plus la culpabilité s'insinue, et plus elle gagne en force.
Elle ronge elle mord, elle dilapide,
Pour qui la porte elle est fardeau,
> "rongé de remords", elle diminue le courage et la volonté
Plus on la fuit plus elle serine,
> Si on cherche à se fuir soi-même sous l'effet de la culpabilité, elle gagne en force puisqu'elle devient le moteur et la logique de son existence (voir Wolverine au début du Combat de l'immortel).
De noirs murmures, d'anciens récits,
> La culpabilité ressasse les événements du passé auxquels elle est la réponse ;
Peuplés de ruines, de corps enfouis,
> ce peut être un crime, une trahison, un meurtre
Grouillant d'échecs, et vibrant de faiblesses.
> ou simplement un sentiment d'impuissance : on peut se sentir coupable, parce qu'on a échoué, parce qu'on pense n'en avoir pas fait assez (culpabilité étrange de ceux qui ne sont pas morts à la guerre, par exemple)
Suit la strophe "Boromir" :
Quand même sonne la corne à son plus clair
> Boromir, après avoir tenté de saisir l'Anneau, réalise son acte et se sent coupable. Dans un geste de rédemption, il va tenter de protéger Merry et Pippin ; un geste de rédemption qui atteint son apothéose lorsque, submergé, il sonne dans son cor pour appeler à l'aide. D'autant plus que c'est Aragorn, roi légitime et rival implicite, qu'il appelle le plus probablement.
Elle se craquelle et s'amincit
> À ce moment donc, Boromir est au plus près de vaincre son sentiment de culpabilité, puisque finalement il se désintéresse de lui-même.
Mais ne cède jamais finalement
> Mais en fait, c'est encore sa culpabilité qui le motive, qui légitime son sacrifice, qui dicte son comportement.
Qu'à l'heure de la mort, et du final oubli
> Il n'en sera libéré enfin qu'à sa mort, puisqu'elle apporte l'oubli éternel (si l'on exclut la possibilité des âmes en peine).
Désolé, j'ai maintenant conscience que les indices étaient trop peu spécifiques ! C'est ma première énigme, et j'apprends !
Solution, donc, qu'on en finisse.
La réponse est : la culpabilité.
Il est une ombre qui jamais ne dort :
> La culpabilité est comme une ombre portée sur le cœur, dont on ne peut pas se défaire
Même au plus profond de la nuit,
> et même pendant le sommeil
Un œil la suit, un œil l'éclaire,
> l'inconscient
L'éveille et la fait s'animer
> l'agite, la retourne,
Sur une scène hallucinée.
> et éventuellement la rejoue sur la "scène hallucinée" des cauchemars.
Elle se glisse comme un venin,
>Plus on se sent coupable, plus la culpabilité s'insinue, et plus elle gagne en force.
Elle ronge elle mord, elle dilapide,
Pour qui la porte elle est fardeau,
> "rongé de remords", elle diminue le courage et la volonté
Plus on la fuit plus elle serine,
> Si on cherche à se fuir soi-même sous l'effet de la culpabilité, elle gagne en force puisqu'elle devient le moteur et la logique de son existence (voir Wolverine au début du Combat de l'immortel).
De noirs murmures, d'anciens récits,
> La culpabilité ressasse les événements du passé auxquels elle est la réponse ;
Peuplés de ruines, de corps enfouis,
> ce peut être un crime, une trahison, un meurtre
Grouillant d'échecs, et vibrant de faiblesses.
> ou simplement un sentiment d'impuissance : on peut se sentir coupable, parce qu'on a échoué, parce qu'on pense n'en avoir pas fait assez (culpabilité étrange de ceux qui ne sont pas morts à la guerre, par exemple)
Suit la strophe "Boromir" :
Quand même sonne la corne à son plus clair
> Boromir, après avoir tenté de saisir l'Anneau, réalise son acte et se sent coupable. Dans un geste de rédemption, il va tenter de protéger Merry et Pippin ; un geste de rédemption qui atteint son apothéose lorsque, submergé, il sonne dans son cor pour appeler à l'aide. D'autant plus que c'est Aragorn, roi légitime et rival implicite, qu'il appelle le plus probablement.
Elle se craquelle et s'amincit
> À ce moment donc, Boromir est au plus près de vaincre son sentiment de culpabilité, puisque finalement il se désintéresse de lui-même.
Mais ne cède jamais finalement
> Mais en fait, c'est encore sa culpabilité qui le motive, qui légitime son sacrifice, qui dicte son comportement.
Qu'à l'heure de la mort, et du final oubli
> Il n'en sera libéré enfin qu'à sa mort, puisqu'elle apporte l'oubli éternel (si l'on exclut la possibilité des âmes en peine).
Désolé, j'ai maintenant conscience que les indices étaient trop peu spécifiques ! C'est ma première énigme, et j'apprends !