19.06.2017, 15:27
(Modification du message : 19.06.2017, 17:57 par Hofnarr Felder.)
Il est une ombre qui jamais ne dort :
Même au plus profond de la nuit,
Un œil la suit, un œil l'éclaire,
L'éveille et la fait s'animer
Sur une scène hallucinée.
Elle se glisse comme un venin,
Elle ronge elle mord, elle dilapide,
Pour qui la porte elle est fardeau,
Plus on la fuit plus elle serine,
De noirs murmures, d'anciens récits,
Peuplés de ruines, de corps enfouis,
Grouillant d'échecs, et vibrant de faiblesses.
Quand même sonne la corne à son plus clair
Elle se craquelle et s'amincit
Mais ne cède jamais finalement
Qu'à l'heure de la mort, et du final oubli
Même au plus profond de la nuit,
Un œil la suit, un œil l'éclaire,
L'éveille et la fait s'animer
Sur une scène hallucinée.
Elle se glisse comme un venin,
Elle ronge elle mord, elle dilapide,
Pour qui la porte elle est fardeau,
Plus on la fuit plus elle serine,
De noirs murmures, d'anciens récits,
Peuplés de ruines, de corps enfouis,
Grouillant d'échecs, et vibrant de faiblesses.
Quand même sonne la corne à son plus clair
Elle se craquelle et s'amincit
Mais ne cède jamais finalement
Qu'à l'heure de la mort, et du final oubli