Rooh... 
Tout doux, Meny, c'est une simple incompréhension, inutile de monter sur tes grands chevaux... Mon interrogation était réelle, je n'ai pas compris ce que venait soudain faire Cicéron ici dans la discussion, de même que la littérature anglaise... Il faut parfois prendre le temps de s'expliquer un peu, on ne peut pas forcément deviner ce que tu ne nous dis pas.
D'autant que pour ce que je peux en juger après recherche, la phrase "aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie" n'est apparemment pas de Cicéron du tout... (Si ça avait été le cas, beh oui, alors j'aurais aimé savoir comment il l'avait formulé en latin, pour voir éventuellement si on ne pouvait pas trouver une traduction plus proche...)
Dans ma proposition, pour "vie", plutôt que coivië, j'ai opté pour une autre forme, cuile, afin d'éviter un peu la répétition de son (la phrase ayant déjà beaucoup de sons en /-j-/ : minya, vinya, coivienyo). L'adjectif précède souvent le nom (ainsi vinya-cuilenyo "de ma nouvelle vie", sur le modèle de lisse-miruvóreva dans la chanson de Galadriel), mais pour varier un peu, en toute liberté poétique, je l'ai placé après dans "premier jour" (aurë vinya), les deux ordres étant après tout attestés ci-et-là. Enfin, j'ai éliminé le copule ná "est", préférant une apposition, parce que j'ai un doute sur la catégorie de síra (nominale ou adverbiale ?). Une autre alternative serait d'utiliser aurë sina "ce jour" (soit : aurë sina ná i aurë minya vinya-cuilenyo), certes au prix d'une répétition, mais après tout elle est présente dans l'original.
Ceci étant dit, Elendil t'a suggéré d'utiliser un gérondif ou un nom verbal basé sur lemya- « rester, demeurer, tarder ». Je te propose d'essayer de voir comment cela peut être fait, il faut se donner un peu de mal mais c'est un bon exercice pour qui veut vraiment apprendre, et nous resterons constructifs envers tes essais.
Didier.
P.S. Druss a gagné un dragon de papier : la dernière phrase est bien une tentative pour dire la même chose en sindarin

Tout doux, Meny, c'est une simple incompréhension, inutile de monter sur tes grands chevaux... Mon interrogation était réelle, je n'ai pas compris ce que venait soudain faire Cicéron ici dans la discussion, de même que la littérature anglaise... Il faut parfois prendre le temps de s'expliquer un peu, on ne peut pas forcément deviner ce que tu ne nous dis pas.
D'autant que pour ce que je peux en juger après recherche, la phrase "aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie" n'est apparemment pas de Cicéron du tout... (Si ça avait été le cas, beh oui, alors j'aurais aimé savoir comment il l'avait formulé en latin, pour voir éventuellement si on ne pouvait pas trouver une traduction plus proche...)
Dans ma proposition, pour "vie", plutôt que coivië, j'ai opté pour une autre forme, cuile, afin d'éviter un peu la répétition de son (la phrase ayant déjà beaucoup de sons en /-j-/ : minya, vinya, coivienyo). L'adjectif précède souvent le nom (ainsi vinya-cuilenyo "de ma nouvelle vie", sur le modèle de lisse-miruvóreva dans la chanson de Galadriel), mais pour varier un peu, en toute liberté poétique, je l'ai placé après dans "premier jour" (aurë vinya), les deux ordres étant après tout attestés ci-et-là. Enfin, j'ai éliminé le copule ná "est", préférant une apposition, parce que j'ai un doute sur la catégorie de síra (nominale ou adverbiale ?). Une autre alternative serait d'utiliser aurë sina "ce jour" (soit : aurë sina ná i aurë minya vinya-cuilenyo), certes au prix d'une répétition, mais après tout elle est présente dans l'original.
Ceci étant dit, Elendil t'a suggéré d'utiliser un gérondif ou un nom verbal basé sur lemya- « rester, demeurer, tarder ». Je te propose d'essayer de voir comment cela peut être fait, il faut se donner un peu de mal mais c'est un bon exercice pour qui veut vraiment apprendre, et nous resterons constructifs envers tes essais.
Didier.
P.S. Druss a gagné un dragon de papier : la dernière phrase est bien une tentative pour dire la même chose en sindarin
