15.02.2018, 18:21
Bon, quelques points supplémentaires :
- Pour Aval(l)on : un ou deux « l » ? Si c'est un, comme dans le premier message, le tehta de doublement est inutile. Manque aussi le tehta pour le « o », comme indiqué par Tapani.
- Dans un cas de figure comme celui de la phrase ci-dessus, le déterminant i « la » est inutile.
- Il n'y a pas de terme spécifique pour « femme-elfe », car Elda s'applique indifféremment aux deux sexes. On peut éventuellement envisager Elda-nís « Elfe-femme », mais Tolkien n'emploie jamais l'expression.
- Pour « magicien », les deux termes istya et ista pourraient convenir, même si le premier est plus générique (et a probablement été remplacé par le second). Ce sont des termes qui s'appliqueraient indifféremment aux deux sexes, même si chez Tolkien les seuls magiciens sont masculins. À noter qu'ils dérivent d'une racine IS- et s'écrivent donc avec un , comme le souligne Tapani.
- À noter que l'adjectif valaina signifie « divin » dans le sens « relatif aux Valar ». Dans le cadre du Legendarium tolkienien, il faudrait peut-être traduire par « angélique ». Il existe aussi l'adjectif Eruva « divin », avec la signification « relatif à Eru Ilúvatar », que Tolkien emploie dans l'expression Amillë Eruva lissëo « Mère de la divine grâce » pour désigner la Vierge Marie.
- La terminaison plurielle dépend de la lettre finale et du fait qu'il s'agisse d'un adjectif ou d'un nom : anna, pl. annar, mais valaina, pl. valainë.
- En quenya, l'adjectif qualificatif précède le nom. Par ailleurs, le quenya est une langue dont les noms se déclinent, comme le latin ou le grec ancien. Par conséquent, il faut utiliser une désinence spécifique pour exprimer le « aux » de la phrase ci-dessus. Personnellement, je pense que le génitif ou l'instrumental seraient adéquats (avec des nuances différentes dans l'un et l'autre cas).
C'est une erreur qu'EJK a faite dans le VT 8, p. 1. À sa décharge, la supposition était crédible à l'époque. La question a été clarifiée par Carl Hostetter et Patrick Wynne dans le VT 46, p. 32, 34 n. 6.
- Pour Aval(l)on : un ou deux « l » ? Si c'est un, comme dans le premier message, le tehta de doublement est inutile. Manque aussi le tehta pour le « o », comme indiqué par Tapani.
- Dans un cas de figure comme celui de la phrase ci-dessus, le déterminant i « la » est inutile.
- Il n'y a pas de terme spécifique pour « femme-elfe », car Elda s'applique indifféremment aux deux sexes. On peut éventuellement envisager Elda-nís « Elfe-femme », mais Tolkien n'emploie jamais l'expression.
- Pour « magicien », les deux termes istya et ista pourraient convenir, même si le premier est plus générique (et a probablement été remplacé par le second). Ce sont des termes qui s'appliqueraient indifféremment aux deux sexes, même si chez Tolkien les seuls magiciens sont masculins. À noter qu'ils dérivent d'une racine IS- et s'écrivent donc avec un , comme le souligne Tapani.
- À noter que l'adjectif valaina signifie « divin » dans le sens « relatif aux Valar ». Dans le cadre du Legendarium tolkienien, il faudrait peut-être traduire par « angélique ». Il existe aussi l'adjectif Eruva « divin », avec la signification « relatif à Eru Ilúvatar », que Tolkien emploie dans l'expression Amillë Eruva lissëo « Mère de la divine grâce » pour désigner la Vierge Marie.
- La terminaison plurielle dépend de la lettre finale et du fait qu'il s'agisse d'un adjectif ou d'un nom : anna, pl. annar, mais valaina, pl. valainë.
- En quenya, l'adjectif qualificatif précède le nom. Par ailleurs, le quenya est une langue dont les noms se déclinent, comme le latin ou le grec ancien. Par conséquent, il faut utiliser une désinence spécifique pour exprimer le « aux » de la phrase ci-dessus. Personnellement, je pense que le génitif ou l'instrumental seraient adéquats (avec des nuances différentes dans l'un et l'autre cas).
(15.02.2018, 15:09)Irwin a écrit : Je vais aller creuser sur mes vieux fichiers puisque le terme écrit ithtya est une forme que j'ai beaucoup utilisée (il y quelques temps) ; par contre je ne sais plus du tout d'où ça venait...
C'est une erreur qu'EJK a faite dans le VT 8, p. 1. À sa décharge, la supposition était crédible à l'époque. La question a été clarifiée par Carl Hostetter et Patrick Wynne dans le VT 46, p. 32, 34 n. 6.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland