21.09.2017, 10:33
(12.09.2017, 19:12)Daniel Lauzon a écrit : Dates de mort ?
Celle dont je me souviens est celle de Balin ; il est écrit sur l'arbre de la page 435 qu'il meurt en 2944, au lieu de 2994 tel qu'on le trouve dans les annales (et qui est plus cohérent avec le fait qu'il ait rejoint la Moria en 2989). A la lecture ça m'avait longtemps perturbé, déjà que ce n'est pas toujours facile de suivre le détail de ces appendices !
Mais c'est vrai que c'est un tout petit détail de rien et que ce n'est pas bien grave. Il me semblait qu'il y en avait peut-être d'autres, mais je ne m'en souviens plus.
Pour les cartes, dans mes exemplaires au moins la carte du monde reste sur deux pages pour tous les volumes. Par ailleurs elle est placé à un endroit inattendu du livre ce qui fait qu'il n'est pas évident de s'y référer.
Je précise ici que je critique, depuis le début, le travail éditorial, pas le travail de traduction, que j'ai vraiment bien apprécié dans l'ensemble, même si forcément, il y aura toujours quelques petits regrets liés à des attachements personnels. C'est le désavantage pour cette traduction qu'elle ait une prédécesseuse à laquelle la comparer, et qui est attachée, pour la plupart d'entre nous, au plaisir irremplaçable de la découverte.
Aussi, je regrette le changement, assez décrié, et que vous avez déjà suffisamment justifié, Ranger > Rôdeur par Ranger > Coureur, non pas en soi (c'est une question d'habitude et c'est un choix qui ne me dérange pas plus que ça), mais parce que cela rompt avec une certaine tradition d'héroïc-fantasy perpétuée par Donjons & Dragons où la classe de "Ranger" se traduisait justement par "Rôdeur", en référence au Seigneur des Anneaux. Maintenant, il n'y aura plus cette communauté entre l'œuvre Tolkienienne et ces habitudes rôlistes.
Mais en tant que traducteur, je ne vois pas pourquoi vous auriez à veiller, vous, sur ce genre de choses : c'est votre traduction et vos choix prévalent, à la fois en tant qu'artiste et professionnel. Je n'ai rien à redire à cela et profite simplement du lieu pour exprimer un regret, qui me paraît participer d'une tentative de légitimation de l'œuvre qui cherche à l'arracher à cet héritage encombrant, quand bien même j'y verrais plus volontiers une relation symbiotique et fructueuse.