Sans doute voulait-il aussi signifier par cette précision qu'il ne fallait pas s'en tenir à une traduction qui réinvente un autre univers, une autre cohérence linguistique que la sienne (que l'on constate amplement dans la nouvelle traduction), qui est marquée par des noms extrêmement structurés et construits, mêlant des archaïsmes et des origines scandinaves, nordiques et vieil-anglais le tout dans une parfaite cohérence. C'est comme cela que je lis cette précision... Oatbarton par exemple, qui n'apparaît que de façon anecdotique pourtant, est un vrai joyau... Il aurait fallu trouver une consonance approchante en français plutôt que de choisir un terme aussi comique et rustique (et réducteur) que Courtavoine...
La formule de politesse "sire" est par exemple impropre également car il s'agit d'un appellatif. On continue, au moyen âge à désigner tel propriétaire d'un fief comme le "seigneur" de...
Je ne vois pas pourquoi ne pas utiliser le même terme que Ledoux dans ce cas... pourquoi chercher absolument à vouloir faire différent alors qu'on a la même base de "Lord" en anglais...
On utilise sire pour s'adresser à un roi... la désignation -pas le titre- "Sire de" est une évolution post moyen-âgeuse, et n'était utilisée qu'à de très rares exceptions dans les poèmes courtois, pas dans le langage courant pour la désignation sauf s'il s'agit du roi s'adressant à un de ces vassaux (et encore utilisera-t-il plutôt le terme de "sieur' de). Aujourd'hui, son emploi renvoie à une imagerie davantage romantique et de cape et d'épée que "guerrière" ou "du mal"...
La formule de politesse "sire" est par exemple impropre également car il s'agit d'un appellatif. On continue, au moyen âge à désigner tel propriétaire d'un fief comme le "seigneur" de...
Je ne vois pas pourquoi ne pas utiliser le même terme que Ledoux dans ce cas... pourquoi chercher absolument à vouloir faire différent alors qu'on a la même base de "Lord" en anglais...
On utilise sire pour s'adresser à un roi... la désignation -pas le titre- "Sire de" est une évolution post moyen-âgeuse, et n'était utilisée qu'à de très rares exceptions dans les poèmes courtois, pas dans le langage courant pour la désignation sauf s'il s'agit du roi s'adressant à un de ces vassaux (et encore utilisera-t-il plutôt le terme de "sieur' de). Aujourd'hui, son emploi renvoie à une imagerie davantage romantique et de cape et d'épée que "guerrière" ou "du mal"...