19.03.2013, 20:54
(14.03.2013, 21:24)Algestrond a écrit : Un jour, le père Maggotte, très en colère, car il ne retrouvait pas la raison de son départ pour la forêt, décida que l'Homme Saule ne devait (et sous aucun prétexte) surprendre d'innocents hobbits : très affaiblis à cause de leur périple, il leur était impossible de se défendre. Il prit son sac à dos, sa pipe et son couteau et siffla ses chiens. Soudain, il entendit un bruit inaccoutumé, qui le fit sursauter. Il tourna la tête et aperçut une araignée géante qui le regardait avec circonspection. Il s'écria : « Loup ! Étau ! Croc ! Au pied ! Et maintenant, tuez-la ! » Les trois bêtes, visiblement apeurées, commencèrent par s'enfuir aux quatre coins de la forêt. Furieux, il courut derrière eux en agitant hystériquement son couteau. Ce qui eut pour résultat de les effrayer de plus belle ! Pendant ce temps, l'Homme Saule, dans la forêt assombrie s'était endormi.
Les chiens, quant à eux, s'étant remis de leur épouvante, se retournèrent et reprirent le chemin, puis rejoignirent le père Maggotte. Le hobbit s'était profondément avancé dans le tunnel qui s'ouvrait à flanc de colline. Cependant, la pénombre empêchait de voir les éboulis et Magotte trébucha. Se rattrapant de justesse à un pan de rocher, il reprit son équilibre et continua péniblement à clopiner vers la sortie. L'araignée géante, affamée, commença à produire de la salive empoisonnée. Soudain, alors qu'elle s'apprêtait à frapper, Maggotte se faufila sous une anfractuosité, empêchant ainsi le monstre de l'atteindre. Loup, Etau et Croc, cette fois-ci, firent face au monstre. Ils bondirent et s'interposèrent entre le monstre et sa proie. Une faux à la main, et un couteau dans l'autre, Tom Bombadil chantant « Bésame bésame muuucho » surgit et trancha les mandibules de l'araignée. Alors, elle se tétanisa et devint pierre. Quelque peu décontenancé, Maggotte dit : « Peuchère ! J'aurais dû moins boire au Dragon Vert ! » Et Tom Bombadil lui répliqua en riant : « Oh petit hobbit que fais-tu là ? Ne sais-tu pas que les araignées sont de petites choses toutes fragiles ? Allez, viens à la maison y'a des oiseaux qui chantent en drughu ! »
Bombadil et Maggotte, une fois arrivés, s'attablèrent avec appétit. Ce dernier étant un ami de longue date, le festin s'annonçait somptueux: crebains grillés, miel, baies et doux hydromels, servis par Baie d'or, joliment coiffée d'un large chapeau avec un crebain empaillé et vêtue d'une longue robe vert d'eau peinte à la main. Alors le père Magotte s'exclama, d'une voix forte : "J'ai soif de la vie, d'eau et d'Aventure, crévindiou ! Viens donc t'asseoir près du feu !" Cependant, Bombadil, dubitatif, se demanda pourquoi donc il avait accepté cette invention ! Il s'assit pesamment sur un tonneau et se mit
Je me suis permis de modifier l'avant dernière phrase pour rétablir un semblant de sens car il me semblait que ça ne voulait plus rien dire, dites-moi si ça vous gène ou si vous pensez qu'une autre version serait meilleure
Aurë entuluyva !
Le jour reviendra !
Le jour reviendra !