17.08.2011, 02:55
Je me suis demandée en lisant la première page si ce poème était fini. De toute évidence non. C'est dommage qu'il ne soit pas sur le site...même s'il manque pas mal (si l'on veut en terminer avec l'histoire des joyaux.)
Je me permets donc de remonter le sujet, ne serait-ce que pour offrir un nouveau récapitulatif susceptible de rendre la lecture plus agréable:
Je me permets donc de remonter le sujet, ne serait-ce que pour offrir un nouveau récapitulatif susceptible de rendre la lecture plus agréable:
Citation :A la lumière des étoiles naquirent les Premiers Enfants d'Ilúvatar.
Oromë parcourait la Terre du Milieu, sur son fidèle Nahar,
Et il les vit. Hélas, il n'était pas le premier ! Car le vil Melkor
Lors
De ses pérégrinations dans les environs de Cuiviénen
Découvrit le phénomène
S'empressant alors de capturer des Quendi,
Qui
Voyageaient toujours plus loin vers l'Ouest, vers Aman
Oromë chassait donc et avec lui son grand chien Huan,
Quand il les vit pour la première fois
Attiré par leurs voix.
Mais les Quendi eurent peur du hennissement de Nahar,
Et nombre d'entre eux s'enfuirent dans le noir
Ignorant tout des intrigues du Vala déchu
Et ne sachant ce qu'il était advenu de ceux qu'ils avaient perdus.
Après un long séjour, Oromë revient alors avertir les autres Ainur
Des noir desseins du terrible Belegûr
Qui prétendait devenir roi d'Arda.
La venue des Elfes réjouit néanmoins Manwë et Varda
Malgré ces mauvais augures,
Les Vanyar, beaux poètes et chanteurs à la blonde chevelure
Elurent domicile à Valinor
Tandis que les Noldor
Après être restés pendant de longues années à Tirion
Finirent par quitter en nombre l'ombre de Galathilion
Pour profiter pleinement de la lumière de Tintallë
Plutôt que de celle de Laurelin et Telperion; ils s'en sont allés
Retournant - pour les neuf dixièmes - en Terre du Milieu
Là, à la Bataille sous les étoiles, grâce à leurs yeux
Ils vainquirent, les Orques de Morgoth Bauglir.
Mais, malheureusement, de pires
maux les attendaient en Beleriand,
Car si leurs prouesses entrèrent dans la légende,
Mensonge et trahison furent le lot des Eldar.
En effet l'un d'entre eux qui avait quitté Valimar,
Le tristement célèbre Noldo Fëanor
Dont le serment terrible causera bien des torts;
Massacres fratricides, Malédiction de Mandos.
Repoussant les conseils de Manwë et Fanuilos,
Il alla en Arda accomplir son serment,
Et provoqua dans sa folie plusieurs bains de sang,
Allant jusqu’à brûler vif -involontairement- son propre fils, Amrod!
Fëanor fut lui aussi brulé par les flammes des Balrogs;
Son esprit était si ardent que son corps se consuma,
Veuve fut donc Nerdanel, qui jadis l'aima.
Là ne s'interrompit pourtant pas la quête des Silmarils
Car les fils de Fëanor qui étaient toujours en exil,
Après s'être installé en Beleriand continuèrent la lutte
Toutes leurs énergies tendues vers un seul but:
Reprendre les joyaux captifs de la forteresse d'Angband.
Un jour, Celegorm, Curufin et toute leur bande
Chevauchant dans une forêt, virent soudain Luthien
Avec Beren l'accompagnant un beau matin,
Pris de jalousie ils lancèrent sur eux le chien Huan
Mais à cueillir cette fleur qui jamais ne fâne,
Le coeur de notre ami ne put s'y résigner;
Car devant tant de charme et tant de beauté,
Quel quidam resterait insensible ?
Le salut à nouveau viendra d'Huan:
Pendant que les fils de Fëanor ricanent,
Immense, il les met en déroute et sauve les futurs parents de Dior
Car en effet il avait un cœur d'or
Qui s'était attaché à la belle Tinuviel