16.03.2005, 22:46
(Modification du message : 17.03.2005, 17:05 par Squall-Estel.)
Le combat de Felagund contre Sauron
LEnnemi commença par un chant de sorcier,
Un chant pour transpercer, pour ouvrir et trahir
Révéler, découvrir, tromper et effrayer.
Et soudain Felagund, avant de saffaiblir
Lui répondit dun chant de grande fermeté,
Un chant de résistance, pouvoir contre pouvoir,
De secrets conservé, de donjon conforté,
Dune foi pure, intacte, Liberté et Savoir,
Dune forme mouvante et sans cesse changeante
Qui évite les pièges et brises les filets,
Une prison qui souvre, une chaîne cassante ;
Et darrière en avant leur chant se balançait,
Senvolait, se noyait, et avec plus de force
Chaque fois se gonflait. Fegalund combattait
Et mettait dans ses mots la magie et la force
De tous les elfes libres de cur et de Beauté.
Doucement dans la nuit ils purent percevoir
Les doux oiseaux de Nargothrond chanter au loin,
Les soupirs de la Mer et son mouvant Miroir,
Au-delà, au-delà de lhorizon sans fin,
Sur le sable nacré des pays dOccident.
Puis la Nuit sépaissit, et les vastes ténèbres
Couvrirent Valinor, un rouge flot de sang
Coula et déglutit en un sanglot funèbre,
Sur les bords de la Mer, là-bas où les Noldor
Assassinèrent leurs frères coureurs décume,
Volèrent les navires bâtis de blanc et dor,
Et fuirent les étoiles pour plonger dans les brumes.
Le Vent se plaint, le loup gémit, le corbeau fuit,
Dans les bouches marines se tourmentent les glaces,
Les prisonniers dAngband dans léternelle Nuit
Se lamentent et pleurent dans de terribles places,
LOrage gronde le feu fond de désespoir ;
_Et tombe Felagund devant le trône Noir.
LEnnemi commença par un chant de sorcier,
Un chant pour transpercer, pour ouvrir et trahir
Révéler, découvrir, tromper et effrayer.
Et soudain Felagund, avant de saffaiblir
Lui répondit dun chant de grande fermeté,
Un chant de résistance, pouvoir contre pouvoir,
De secrets conservé, de donjon conforté,
Dune foi pure, intacte, Liberté et Savoir,
Dune forme mouvante et sans cesse changeante
Qui évite les pièges et brises les filets,
Une prison qui souvre, une chaîne cassante ;
Et darrière en avant leur chant se balançait,
Senvolait, se noyait, et avec plus de force
Chaque fois se gonflait. Fegalund combattait
Et mettait dans ses mots la magie et la force
De tous les elfes libres de cur et de Beauté.
Doucement dans la nuit ils purent percevoir
Les doux oiseaux de Nargothrond chanter au loin,
Les soupirs de la Mer et son mouvant Miroir,
Au-delà, au-delà de lhorizon sans fin,
Sur le sable nacré des pays dOccident.
Puis la Nuit sépaissit, et les vastes ténèbres
Couvrirent Valinor, un rouge flot de sang
Coula et déglutit en un sanglot funèbre,
Sur les bords de la Mer, là-bas où les Noldor
Assassinèrent leurs frères coureurs décume,
Volèrent les navires bâtis de blanc et dor,
Et fuirent les étoiles pour plonger dans les brumes.
Le Vent se plaint, le loup gémit, le corbeau fuit,
Dans les bouches marines se tourmentent les glaces,
Les prisonniers dAngband dans léternelle Nuit
Se lamentent et pleurent dans de terribles places,
LOrage gronde le feu fond de désespoir ;
_Et tombe Felagund devant le trône Noir.