01.10.2005, 10:34
Ce poème n'est pas spécialement ancré dans Tolkien, mais j'y attache une symbolique particulière liée à Tinuviel, Niniel et Arwen, donc je pense qu'il vous plairait.
Nocturne
Le sommeil ma quitté, et quelle est magnifique,
Cette nuit claire et belle, cette nuit estivale !
Le ciel est un tapis tout poussiéreux détoiles
Quand je vais dans la nuit douce et mélancolique.
Là, tout dort. Le jardin semble encore frémir,
Sous le calme murmure dune brise marine,
Sous une pluie détoiles blanches et cristallines,
Sous mes yeux attendris par son triste soupir.
Derrière les thuyas et le saule pleureur,
Le ru mélodieux chante et luit sous la lune,
Et il coule et il court sur les pierres brunes,
Et inonde de vie les herbes et les fleurs.
Dans les vastes allées, javance et me promène,
Et mon regard se perd dans le ciel étoilé,
Dans limmense ciel qui se plait à briller
Comme un grand océan ou une noire plaine.
_Tu danserais, étoile au milieu des étoiles ;
Lombre de tes cheveux bruisserait doucement,
Et son vol ténébreux dans le ciel et le vent
Comme un souffle béni endormirait mon mal.
Tu sourirais, joyeuse, et tes yeux merveilleux
Dans les miens, je verrais limmensité profonde
Parsemée détincelles et toute agitée dondes
Magiques ; je verrais tes fantastiques yeux.
Tu dormirais, et moi je veillerais sur toi ;
Ton corps reposerait sur lherbe caressante ;
Mon âme brûlerait dune ardeur éclatante,
Et nous vibrerions de plaisir et de joie.
Hélas ! Bientôt ces rêves à jamais passeront,
Et lintense Regret remplacera lEspoir ;
Mon Matin lentement sera devenu Soir ;
Je ne te trouve pas, mon Amour, ma Passion !
_Le sommeil ma quitté, et quelle est magnifique,
Cette Nuit claire et belle, cette Nuit virginale !
Et le Ciel, ce tapis tout poussiéreux détoiles
Nest que le doux miroir de mon âme mystique !
Oct. 2002/Nov. 2003
Nocturne
Le sommeil ma quitté, et quelle est magnifique,
Cette nuit claire et belle, cette nuit estivale !
Le ciel est un tapis tout poussiéreux détoiles
Quand je vais dans la nuit douce et mélancolique.
Là, tout dort. Le jardin semble encore frémir,
Sous le calme murmure dune brise marine,
Sous une pluie détoiles blanches et cristallines,
Sous mes yeux attendris par son triste soupir.
Derrière les thuyas et le saule pleureur,
Le ru mélodieux chante et luit sous la lune,
Et il coule et il court sur les pierres brunes,
Et inonde de vie les herbes et les fleurs.
Dans les vastes allées, javance et me promène,
Et mon regard se perd dans le ciel étoilé,
Dans limmense ciel qui se plait à briller
Comme un grand océan ou une noire plaine.
_Tu danserais, étoile au milieu des étoiles ;
Lombre de tes cheveux bruisserait doucement,
Et son vol ténébreux dans le ciel et le vent
Comme un souffle béni endormirait mon mal.
Tu sourirais, joyeuse, et tes yeux merveilleux
Dans les miens, je verrais limmensité profonde
Parsemée détincelles et toute agitée dondes
Magiques ; je verrais tes fantastiques yeux.
Tu dormirais, et moi je veillerais sur toi ;
Ton corps reposerait sur lherbe caressante ;
Mon âme brûlerait dune ardeur éclatante,
Et nous vibrerions de plaisir et de joie.
Hélas ! Bientôt ces rêves à jamais passeront,
Et lintense Regret remplacera lEspoir ;
Mon Matin lentement sera devenu Soir ;
Je ne te trouve pas, mon Amour, ma Passion !
_Le sommeil ma quitté, et quelle est magnifique,
Cette Nuit claire et belle, cette Nuit virginale !
Et le Ciel, ce tapis tout poussiéreux détoiles
Nest que le doux miroir de mon âme mystique !
Oct. 2002/Nov. 2003