Du côté des langues, il ne faut pas oublier un texte comme The Notion Club Papers, certes abandonné, mais qui est fort intéressant du côté du lien entre création linguistique et création littéraire.
Concernant les adaptations, je suis un semi-puriste. Je ne dis pas non à des adaptations, mais je voudrais qu'elles respectent suffisamment l'esprit de l'oeuvre.
Du côté des langues inventées, je ne comprends pas tout à fait la critique, dans la mesure où l'intention de Tolkien n'était pas de construire des langues de communication courante. L'esperanto est une langue inventée, certes, mais dont la visée primordiale est de fournir un outil de communication universel.
Du reste, tout dépend de la perception qu'on a de l'oeuvre. Elle n'est pas forcée de correspondre à celle de l'auteur, loin de là, et on peut aimer le Seigneur des Anneaux, le Silmarillion ou autre sans se pencher sur les langues et sans goûter aux bribes de vieil anglais. Cependant, Tolkien lui-même, c'est quelqu'un qui au soir de sa vie a écrit The Shibboleth of Fëanor, ou qui voulait résoudre le problème du nom Elros (et autres), et ça, ce n'est pas contestable...
Citation :En tant qu'iconoclaste compulsif, cette tendance à sacraliser Tolkien, à considérer qu'il ne faut pas entacher son œuvre avec des adaptations, que le moindre de ses brouillons a un intérêt littéraire (par exemple, quel intérêt a The Story of Kullervo, sinon pour la recherche ? Pour moi, aucun, même si j'utilise ce livre à titre de "matériel d'étude".), m'est assez insupportable.Je trouve que ce texte a un intérêt littéraire. Il faut distinguer "avoir un intérêt littéraire" et "être un chef-d'oeuvre". La sacralisation a lieu dans le second cas. En outre, tous les brouillons de Tolkien ne sont pas édités selon la même intention et n'ont pas la même portée. Certains sont surtout intéressants dans la perspective d'une approche génétique de l'imaginaire d'Arda. Des notes griffonnées rapidement sur les Istari ne font pas oeuvre littéraire, mais sont intéressantes pour qui veut comprendre l'invention de ce monde et sa portée.
Concernant les adaptations, je suis un semi-puriste. Je ne dis pas non à des adaptations, mais je voudrais qu'elles respectent suffisamment l'esprit de l'oeuvre.
Du côté des langues inventées, je ne comprends pas tout à fait la critique, dans la mesure où l'intention de Tolkien n'était pas de construire des langues de communication courante. L'esperanto est une langue inventée, certes, mais dont la visée primordiale est de fournir un outil de communication universel.
Du reste, tout dépend de la perception qu'on a de l'oeuvre. Elle n'est pas forcée de correspondre à celle de l'auteur, loin de là, et on peut aimer le Seigneur des Anneaux, le Silmarillion ou autre sans se pencher sur les langues et sans goûter aux bribes de vieil anglais. Cependant, Tolkien lui-même, c'est quelqu'un qui au soir de sa vie a écrit The Shibboleth of Fëanor, ou qui voulait résoudre le problème du nom Elros (et autres), et ça, ce n'est pas contestable...