06.09.2006, 18:23
(Modification du message : 06.09.2006, 19:00 par Squall-Estel.)
Hum hum... Je préfère les énigmes logiques aux énigmes encyclopédiesques, alors voici pour votre petites cellules grises...
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BILBON- On parle beaucoup des différents systèmes d'éducation d'Arda, en ce moment, Gandalf. Vous qui avez beaucoup voyagé, pouvez vous me dire si tout ce qu'on s'imagine chez nous est vrai? Par exemple, les elfes ont-ils des écoles plus austères les unes que les autres...
GANDALF (riant)- Ma foi, je dois dire que j'ai connu une école elfe des plus austères. Tenez, je vais vous raconter ce qu'il leur est arrivé, une fois.
Dans cette école très stricte étudiaient 37 jeunes elfes. Ces elfes étudiaient à cette époque la méditation et ils ne devaient absolument pas communiquer entre eux, ni par geste, encore moins par la parole. Ils ne pouvaient même pas se regarder dans un miroir.
Chaque jour, le maître, qui était le seul à pouvoir parler, réunissait les élèves dans la salle de réunion pour les informer des nouvelles du jour.
Or une maladie très dangereuse, quoi que non contagieuse, venait de frapper quelques-uns des élèves, elle se révélait par la présence d'une ombre noire trenissant le visage, bien visible mais non douloureuse. Elle ne provoquait pas d'autres symptômes au début. Chaque élève ne pouvait donc pas savoir s'il était malade.
Le maître décida de prévenir les élèves. Lors de la réunion quotidienne, ils les informa donc que cette maladie était dangereuse, et ils demanda qu'à la fin de chaque réunion, quand il le demanderait, tous ceux qui se savaient à coup sûr malades préparassent leur valises et partissent de l'école pour aller se faire soigner.
A la fin de cette réunion, le maître demanda: "Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais personne ne se leva.
Le lendemain, à la fin de la réunion, le maître demanda encore: "Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais personne ne se leva.
Le surlendemain, même demande, et cette fois-ci les élèves malades partirent tous ensembles de l'école, chacun certain d'avoir été affecté par la maladie.
Eleves respectueux des règles et très intelligents que les enfants elfes, qu'en dites-vous, mon ami?
BILBON- J'en dis que vous me faites marcher, et je ne crois pas un mot de cette histoire. je n'ai jamais entendu parler de maladie elfique, et je commence à douter de l'existence d'écoles elfiques.
GANDALF- Qu'en savez vous? Enfin, cela ne vous empêche pas de répondre à une petite question, n'est-ce pas? A moins que les Sacquet ne soient pas aptes à résoudre des énigmes enfantines pour de jeunes cervelles elfiques...
BILBON- Les énigmes, ça me connaît, Maître Gandalf. Allez-y.
GANDALF- Bien! Alors dites-moi: sur les 37 élèves, combien étaient malades, au juste?
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BILBON- On parle beaucoup des différents systèmes d'éducation d'Arda, en ce moment, Gandalf. Vous qui avez beaucoup voyagé, pouvez vous me dire si tout ce qu'on s'imagine chez nous est vrai? Par exemple, les elfes ont-ils des écoles plus austères les unes que les autres...
GANDALF (riant)- Ma foi, je dois dire que j'ai connu une école elfe des plus austères. Tenez, je vais vous raconter ce qu'il leur est arrivé, une fois.
Dans cette école très stricte étudiaient 37 jeunes elfes. Ces elfes étudiaient à cette époque la méditation et ils ne devaient absolument pas communiquer entre eux, ni par geste, encore moins par la parole. Ils ne pouvaient même pas se regarder dans un miroir.
Chaque jour, le maître, qui était le seul à pouvoir parler, réunissait les élèves dans la salle de réunion pour les informer des nouvelles du jour.
Or une maladie très dangereuse, quoi que non contagieuse, venait de frapper quelques-uns des élèves, elle se révélait par la présence d'une ombre noire trenissant le visage, bien visible mais non douloureuse. Elle ne provoquait pas d'autres symptômes au début. Chaque élève ne pouvait donc pas savoir s'il était malade.
Le maître décida de prévenir les élèves. Lors de la réunion quotidienne, ils les informa donc que cette maladie était dangereuse, et ils demanda qu'à la fin de chaque réunion, quand il le demanderait, tous ceux qui se savaient à coup sûr malades préparassent leur valises et partissent de l'école pour aller se faire soigner.
A la fin de cette réunion, le maître demanda: "Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais personne ne se leva.
Le lendemain, à la fin de la réunion, le maître demanda encore: "Que tous ceux qui se savent malades se lèvent et s'en aillent". Mais personne ne se leva.
Le surlendemain, même demande, et cette fois-ci les élèves malades partirent tous ensembles de l'école, chacun certain d'avoir été affecté par la maladie.
Eleves respectueux des règles et très intelligents que les enfants elfes, qu'en dites-vous, mon ami?
BILBON- J'en dis que vous me faites marcher, et je ne crois pas un mot de cette histoire. je n'ai jamais entendu parler de maladie elfique, et je commence à douter de l'existence d'écoles elfiques.
GANDALF- Qu'en savez vous? Enfin, cela ne vous empêche pas de répondre à une petite question, n'est-ce pas? A moins que les Sacquet ne soient pas aptes à résoudre des énigmes enfantines pour de jeunes cervelles elfiques...
BILBON- Les énigmes, ça me connaît, Maître Gandalf. Allez-y.
GANDALF- Bien! Alors dites-moi: sur les 37 élèves, combien étaient malades, au juste?
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