11.09.2024, 09:18
Bon, reprenons du début :
Le nom reste au singulier pour le nombre 2, mais passe au pluriel pour 3 et plus. Voir cet article. Donc effectivement, corma atta "deux anneaux".
"Quenya tardif", connaît pas. C'est une expression à la Kloczko, qui ne correspond à rien chez Tolkien. Parmaquesta, tarquesta, quenya exilique, quenya númenórien : ce sont des termes qui correspondent à un état de langue décrit par Tolkien. En l'occurrence, Tolkien dit effectivement à de nombreuses reprises que le duel est un nombre relativement archaïque, qui n'est plus guère utilisé que pour les paires naturelles ou les objets étroitement associés entre eux.
L'exemple ciryat fait partie d'une déclinaison (en parmaquesta, qui plus est : la langue livresque de Valinor, pas celle employée dans le SdA, témoin la désinence spécifique de l'accusatif) est n'est donc pas un exemple d'utilisation concret. Les deux autres exemples cités concernent la symbolique des époux, qui forment assurément deux "objets" étroitement associés.
Reste à savoir si l'on veut souligner ici que les deux anneaux forment un unique lien, auquel cas j'aurais tendance à employer le duel, ou constituent deux objets initialement séparés, qui seront ensuite unis, auquel cas le nombre deux me semble préférable.
C ou K, c'est du pareil au même. C'est juste une affaire de convention. Dans le SdA, Tolkien a employé C, QU, mais dans des textes des années 1960, il réemploie assez souvent K, KW à la place. Cela ne change rien.
Quant à hostien, hirien, ce sont bien des gérondifs au datif. Mais personnellement, j'emploierais l'infinitif particulier en -ita : hiritatu, etc. Je reviendrai sur ces questions.
(09.09.2024, 00:00)Aikanáro a écrit : Un petit début de réponse : il faut placer l'adjectif cardinal après le nom qualifié (qui reste au singulier, (l'adj. suffisant à indiquer le nombre)).
Le nom reste au singulier pour le nombre 2, mais passe au pluriel pour 3 et plus. Voir cet article. Donc effectivement, corma atta "deux anneaux".
(09.09.2024, 18:45)Aikanáro a écrit : En quenya tardif (celui des Elfes), le duel est plutôt utiliser pour des paires naturelles telles les deux mains, les deux oreilles d'une personne.
L'anneau n'est qu'un bijou.
"Quenya tardif", connaît pas. C'est une expression à la Kloczko, qui ne correspond à rien chez Tolkien. Parmaquesta, tarquesta, quenya exilique, quenya númenórien : ce sont des termes qui correspondent à un état de langue décrit par Tolkien. En l'occurrence, Tolkien dit effectivement à de nombreuses reprises que le duel est un nombre relativement archaïque, qui n'est plus guère utilisé que pour les paires naturelles ou les objets étroitement associés entre eux.
(09.09.2024, 22:11)Irwin a écrit : S'il est principalement employé pour les "paires naturelles" comme les parties du corps, il y a aussi le mot cirya dans les exemples de Tolkien, alors que des navires sont quand même moins facilement associé à une paire que des alliances.
Le duel est utilisé dans deux des 5 inscriptions en quenya tardif (VT49) pour : 1) le fait que la phrase s'adresse bien à deux personnes (un couple ?), et 2) pour désigner que "deux étoiles brilleront" (elen atta siluvat) et votre mariage (veryanwesto)...
Je ne suis pas un grand connaisseur mais, vu la symbolique de l'alliance, j'aurais vraiment tendance à approuver l'emploi du duel - et même à ne pas trop comprendre sa non-utilisation.
L'exemple ciryat fait partie d'une déclinaison (en parmaquesta, qui plus est : la langue livresque de Valinor, pas celle employée dans le SdA, témoin la désinence spécifique de l'accusatif) est n'est donc pas un exemple d'utilisation concret. Les deux autres exemples cités concernent la symbolique des époux, qui forment assurément deux "objets" étroitement associés.
Reste à savoir si l'on veut souligner ici que les deux anneaux forment un unique lien, auquel cas j'aurais tendance à employer le duel, ou constituent deux objets initialement séparés, qui seront ensuite unis, auquel cas le nombre deux me semble préférable.
(09.09.2024, 22:11)Irwin a écrit : EDIT : Ton inscription sera en tengwar mais (en quenya tardif en tout cas) on utilise le C et non le K pour la transcription.
C ou K, c'est du pareil au même. C'est juste une affaire de convention. Dans le SdA, Tolkien a employé C, QU, mais dans des textes des années 1960, il réemploie assez souvent K, KW à la place. Cela ne change rien.
Quant à hostien, hirien, ce sont bien des gérondifs au datif. Mais personnellement, j'emploierais l'infinitif particulier en -ita : hiritatu, etc. Je reviendrai sur ces questions.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland