09.12.2020, 14:52
(09.12.2020, 12:22)Yoeril a écrit : Oui correction sur le nîn qui serait plus nín.
Négatif encore : nín est un pronom possessif "mon, ma, mes" (cf. ered e·mbar nín). C'est bien nin qu'il faudrait ici (cf. a tiro nin, Fanuilos !).
(09.12.2020, 12:22)Yoeril a écrit : Câr pour Il fait où le sujet est "i ú-dhâg nîn".
Je revient sur ce que j'ai dit. Après vérification, la 3e pers. sing. n'a tout simplement pas de terminaison en sindarin, donc le verbe s'exprime de la même manière que le sujet soit ou non explicite. Cela fonctionne donc.
(09.12.2020, 12:22)Yoeril a écrit : Dans la phrase ú-chebin estel anim, I have kept no hope for myself, ú- semble bien utilisé pour une négation simple. Ú-dhâg peut alors bien se traduire par slay not.
Pas si simple, car ú- a généralement une valeur péjorative. Toutefois admettons, puisqu'après vérification Tolkien semble avoir au moins un temp imaginé qu'il puisse exprimer la simple négation en sindarin (cf. PE 17, p. 62, 117). En revanche, resterait un autre problème pour ce verbe, car n'est pas évident de déterminer s'il est préférable d'employer le présent ou le passé dans ce cas. Le présent sindarin est une fusion du présent et de l'aoriste de l'eldarin commun, et l'aoriste elfique peut être usité pour dénoter des vérités générales. D'un autre côté, le passé sindarin est une fusion du passé et du parfait de l'eldarin commun, et le parfait elfique est classiquement utilisé pour dénoter les événements passés ayant une conséquence présente, ce qui est le cas ici. Nous ne disposons pas d'assez d'exemples pour trancher.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland