05.02.2020, 10:09
Pour commencer, il convient d'oublier Ambar Eldaron, dont les livres sont bourrés de fautes...
OK pour la forme, mais comme traduction, il y aurait mieux. On pourrait utiliser le verbe linga- « sonner » ou bien reformuler entièrement : « la vie fait de la musique à mes oreilles », qui n'est pas terrible en français, mais permet d'employer le verbe linda- « faire de la musique », dont lindalë n'est qu'un dérivé.
Pour la suite, mina hlaru, ce ne serait pas mal. À voir cependant si nous disposons d'attestations en quenya où l'organe au singulier tiendrait lieu des deux organes du corps (comme en français où nous disons « l'oreille » pour « les oreilles »), ce que je n'ai pas vérifié.
Je ne vois pas la nécessité d'alourdir ainsi. Au lieu de traduire « de celui qui », expression trop française, il faut revenir au sens de ce que cela signifie : « de qui », ce qui pointe vers le pronom relatif yë, pl. i, qui se décline bel et bien.
J'oublierais entièrement or-, vu que le sens de la phrase indique qu'il s'agit bien d'une action volontaire (sinon, ladite musique résonnerait dans l'oreille de chacun). Et puis, grammaticalement, ça ne facilite pas les choses. Par contre, les verbes mer- ou yesta- me sembleraient très appropriés.
Tout à fait.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : - Supprimer l'article i (inutile dans le cas présent)Oui.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : - Mettre cuivië au génitif pour indiquer l'origine de la musique.Possible, mais justement cuivië-lindalë était encore mieux à mon sens.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : Ensuite, le verbe "résonner" pose effectivement problème. Après de longues et infructueuses recherches, je trouve anya, "atteindre, arriver à" (il a la même forme à l'aoriste, si je ne m'abuse). [...]
anya hlarunna (allatif duel : c'est la solution que je privilégierais)
OK pour la forme, mais comme traduction, il y aurait mieux. On pourrait utiliser le verbe linga- « sonner » ou bien reformuler entièrement : « la vie fait de la musique à mes oreilles », qui n'est pas terrible en français, mais permet d'employer le verbe linda- « faire de la musique », dont lindalë n'est qu'un dérivé.
Pour la suite, mina hlaru, ce ne serait pas mal. À voir cependant si nous disposons d'attestations en quenya où l'organe au singulier tiendrait lieu des deux organes du corps (comme en français où nous disons « l'oreille » pour « les oreilles »), ce que je n'ai pas vérifié.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : Pour la subordonnée, je propose de la construire de la manière suivante : aiquenwa (possessif de aiquen, quiconque) i (introduction de la subordonnée)
Je ne vois pas la nécessité d'alourdir ainsi. Au lieu de traduire « de celui qui », expression trop française, il faut revenir au sens de ce que cela signifie : « de qui », ce qui pointe vers le pronom relatif yë, pl. i, qui se décline bel et bien.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : - Pour "désirer", on a or-, qui nuance un peu la phrase (la personne n'entend pas la musique du monde par un simple effort de volonté, mais parce qu'elle y est poussée, elle s'y sent poussée). L'aoriste donne orë. Là où le bât blesse, c'est que ce verbe se construit avec un datif... Donc le sujet de notre principale doit être au datif . C'est le point le plus dur. Pour le moment, je n'ai d'autre idée que bidouiller une terminaison dative à i (soit in) ou alors rajouter un pronom datif (sen) dans la subordonnée, ce qui est encore plus confus.
J'oublierais entièrement or-, vu que le sens de la phrase indique qu'il s'agit bien d'une action volontaire (sinon, ladite musique résonnerait dans l'oreille de chacun). Et puis, grammaticalement, ça ne facilite pas les choses. Par contre, les verbes mer- ou yesta- me sembleraient très appropriés.
(04.02.2020, 23:41)Dwayn a écrit : - "l'entendre" (sur le modèle de "orë nin caritas nó namin alasaila", VT 41, p. 13) : hlaritas.
Tout à fait.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland