Sondage : Quels sont les aspects de l'œuvre de Tolkien qui vous déplaisent le plus ?
Son aspect parfois moralisateur, et volontiers passéiste à l'occasion
La tendance que Tolkien avait de réviser constamment ses textes
La misogynie et le racisme que certains peuvent percevoir dans ses écrits
Peter Jackson
Son style littéraire (ou peut-être plutôt ses styles littéraires)
L'incapacité à achever la plus grande majorité de ses récits
Les langues elfiques
Le vernis d'érudition universitaire qui peut parfois sembler pédant
Le fonds spirituel catholique de l'œuvre
Son côté très anglais
La dévotion presque cultuelle qui entoure aujourd'hui son œuvre et sa personne
Christopher Tolkien
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Qu'aimez-vous le moins chez Tolkien ?
#28
Merci pour ce sondage, Hofnarr. Il donne l'occasion d'aborder, pour une fois, la question de l'absence récurrente, sur la planète Tolkien, d'un véritable discours critique vis-à-vis du "Professeur" et de son œuvre. Car il faut bien reconnaître que les discours en la matière ont fortement tendance à être plus ou moins systématiquement mélioratifs, du moins à ce qu'il me semble. Ce n'est pas forcément un mal lorsque l'on se contente d'être dans une admiration "spectatrice" (sinon "consommatrice"), mais ça peut l'être davantage lorsque l'on se pique d'étudier Tolkien, et surtout lorsque l'on prétend vouloir le "comprendre", a fortiori en se prenant pour un "initié".

Quand je lis les propositions du sondage "Qu'est-ce qui vous déplaît le plus chez Tolkien et son œuvre ?" (je garde, de mémoire, l'intitulé originel), je me dis qu'en enlevant "le plus" dans la question, il y aurait en fait toujours une raison pour cocher les cases d'un bon nombre des choix possibles... pour peu que l'on soit capable de faire un examen critique de chaque sujet auquel renvoie les propositions et un examen critique de son intérêt personnel, voire de son engouement, pour Tolkien. Mais il y a cependant une difficulté : celle de distinguer ce qui relève bien de Tolkien et de son œuvre d'une part (même en y incluant Peter Jackson), de ce qui relève de ses lecteurs/admirateurs/"fans"/spécialistes et de leurs grilles de lecture d'autre part.

Voici toujours mon "explication de vote" (pour une seule proposition).

La tendance que Tolkien avait de réviser constamment ses textes ne me dérange pas, pas plus que son incapacité à achever la plus grande majorité de ses récits : même si j'aime bien retomber sur mes pieds avec une fin comme celle du Hobbit, révisions et inachèvements rappellent la dimension humaine de son travail, le mérite que Tolkien a eu, comme écrivain non professionnel, à réussir à achever tout de même certains récits, et cela tend à prouver qu'il n'était pas le génie créatif quasi-parfait que certains s'imaginent, même s'il se trouvera toujours des commentateurs pour développer des discours exagérément mélioratifs et téléologiques même sur ces aspects-là. Quant aux styles littéraires, ils sont ce qu'ils sont, et je crois qu'avec Tolkien il y en a, tout simplement, à peu près pour tous les goûts.

Pour ce qui est en particulier du "côté très anglais" de l'écrivain, la francophobie ou gallophobie de Tolkien a très tôt été un motif d'interrogation et de critique de ma part vis-à-vis de cet auteur : mon premier message sur le forum de JRRVF, il y a maintenant bien des années, portait précisément sur cette question ! On a certes voulu minimiser l'importance de ce travers, en évoquant la relation de Tolkien avec le père Bouyer par exemple, voire avec Simone d'Ardenne qui était belge francophone : mais encore aujourd'hui cela ne me parait pas suffire à nous débarrasser du sujet. L'aversion de Tolkien pour la cuisine française apparait assez mesquine (de quelle cuisine française parlait-il d'ailleurs au juste ?), mais son aversion pour la langue française me semble plus fondamentale : il ne supportait pas du tout l'idée que l'anglo-saxon ait disparu en Angleterre après la conquête normande, et il voyait avant tout le français comme une langue à la fois élitiste (celle d'élites politiques et sociales) et "ennemie" de la "vraie" langue anglaise des "vrais gens" d'Angleterre, pour ainsi dire. Sa vision de notre langue était de facto assez étriquée d'un point de vue dépassant le tropisme insulaire anglais : on peut y voir une forme sophistiquée et (ironiquement) élitiste de chauvinisme, à la sauce philologique universitaire, ce qui rend Tolkien un peu original sur la forme, mais sur le fond pas plus sympathique que n'importe quel Anglais francophobe. Notez bien que je parle ici de chauvinisme plutôt que de patriotisme ou de nationalisme, le chauvinisme me paraissant se situer plus ou moins entre les deux : quand on prétend aimer son pays, on n'est pas obligé de détester son voisin pour autant, qui plus est pour des motifs assez sophistiqués remontant à très loin dans l'histoire, et n'ayant plus grand-chose à voir avec la situation de sa propre époque, en l'occurrence en Angleterre comme en France (voire au-delà à l'échelle de la francophonie). Ceci dit, au-delà de ce point particulier, avoir un "côté très anglais" ne me semble pas être un problème en soi, dans le contexte d'une création tendant à une dimension de plus en plus universelle au fil des différentes strates d'écriture... ce en quoi les fameux palimpsestes chers à Hofnarr semblent remplir assez heureusement leur office.

Moralisme, passéisme, érudition universitaire confinant au pédantisme, catholicisme, anglo-centrisme : on peut sans doute trouver tout cela chez Tolkien, et ainsi ne pas l'apprécier en conséquence, ou du moins le goûter très modérément vis-à-vis de ces aspects, mais à mon avis, ce ne sera jamais pire que les commentaires de ceux qui se veulent en phase avec l'auteur au point de tout ramener au christianisme conservateur de l'écrivain, à son statut de "sachant" universitaire, etc., à l'aune de leurs propres convictions et préférences personnelles, notamment idéologiques et religieuses. À cette aune, et à la décharge de tous les tolkienophiles qui se piquent d'érudition, au risque, c'est vrai, de paraître parfois un peu pédants, la tentation de l'élitisme a sans doute été nourrie par Tolkien lui-même, mais j'aurai tendance à penser que ce qui peut le plus lasser, ce sont davantage les commentaires que la création littéraire elle-même. Concernant le fonds spirituel catholique de l'œuvre et la tentation récurrente de lui accorder une place hégémonique dans l'appréhension de l'œuvre, c'est un problème récurrent, présent notamment dans certaines discussions en ligne (sur JRRVF en particulier, mais aussi parfois sur Tolkiendil), et existant aussi surtout à travers diverses publications dans le sillage (déjà un peu lointain) d'un Joseph Pearce, et désormais de plus en plus souvent à travers une certaine presse confessionnelle. Or, en matière de promotion de certitudes religieuses, Tolkien était nettement plus subtil qu'un C. S. Lewis, me semble-t-il, et je ne peux donc que regretter que certains aient tendance à vouloir, même en s'en défendant, à plus ou moins "léwisiser" Tolkien à l'aune de leurs propres convictions chrétiennes. Le sujet du rapport de Tolkien et de la religion me parait avoir été traité avec un sens exemplaire de la nuance par Leo Carruthers : c'est dans son sillage qu'il me parait plus intéressant de considérer cette question, même si chacun est libre d'adopter personnellement toutes les grilles de lecture spirituelles que l'on voudra pour appréhender l'œuvre de Tolkien pour sa propre édification.
S'agissant de la misogynie et du racisme, tout le problème se situe encore dans la perception des lecteurs/commentateurs : bien des "fans" et des spécialistes font tout ce qu'ils peuvent pour tirer l'œuvre de Tolkien vers leurs idéaux féministes et antiracistes, en citant toujours les mêmes lettres de l'écrivain et en répétant toujours les mêmes arguments, tout en faisant finalement peu de cas de ce que pouvait vraiment penser Tolkien, dans le contexte de sa génération, sur les femmes et leur place dans la société ou sur ce que l'on appelle aujourd'hui le multiculturalisme. Certes, la misogynie et le racisme me dégoutent à titre personnel, mais disons que le "politiquement correct" de certains discours sur Tolkien à ce propos ne me satisfait pas pour autant : le sujet mérite mieux que les "éléments de langage" constitutifs d'un discours systématiquement défensif et tendancieusement mélioratif à l'égard de l'écrivain.

Concernant les langues elfiques, il est vrai que c'est une passion tolkienienne qui ne m'a jamais beaucoup attirée, mais là encore, le problème réside finalement moins en Tolkien qu'en ses admirateurs/spécialistes, car une impression revient régulièrement : les lambendili, ou du moins certains d'entre eux, semblent avoir des difficultés à concevoir que l'on puisse trouver un intérêt à Tolkien en dehors de l'étude de ses langues inventées. Pourtant, on peut avoir envie de les questionner très simplement à ce propos. Tolkien a-t-il écrit des dictionnaires de quenya, de sindarin, etc., ou bien des romans, des poèmes, des récits mythologiques ? Qu'est-ce qui est avant tout lu de lui, aujourd'hui comme hier, et dans quelle(s) langue(s) ? Rappelons, en outre, que pour qui n'est pas féru d'élitisme et d'ultraspécialisation, il peut être difficile de ne pas avoir l'impression d'être une sorte d'imbécile (tout lecteur de Tolkien que l'on soit) devant quelqu'un récitant des déclinaisons en quenya ou s'interrogeant sur la question de savoir si tel terme de cette langue fictive est allatif, datif ou un peu des deux... Je me souviens que c'est un reproche qu'avait vertement fait Vincent F. à Édouard K., il y a maintenant longtemps... mais ce souvenir lointain me parait renvoyer à une problématique qui reste assez actuelle dans la façon que l'on peut avoir de simplement "parler de Tolkien".
J'ai eu l'occasion de discuter récemment avec Elendil, sur le forum de JRRVF, sur la question du recul que l'on peut avoir vis-à-vis de ce que l'on fait dans le cadre d'une passion, en l'occurrence l'étude des langues de Tolkien : il m'est apparu que le degré d'investissement dans cette passion est une question de perception personnelle. Mais je pense que Corchalad et Elendil, que je connais quelque peu, ne seront pas surpris si je leur dit que des discussions entre eux sur tel ou tel point d'un sujet qui passionnent avant tout les lambendili ne sont pas forcément de nature à relever de discussions ouvertes en soi aux tolkiendili. Même quand on est très familier de l'œuvre littéraire de Tolkien, il est très facile de se sentir exclu de ce type d'échanges, ce pourquoi il me parait difficile de tout ramener à une mythologie et des langues conçues comme indissociables chez Tolkien, a fortiori pour justifier une passion spécifique pour les langues qui équivaudrait, par là-dessus, à mieux "comprendre" Tolkien que d'autres.
Par exemple, j'aime lire les Métamorphoses d'Ovide, en français, et je peux être curieux de variations de traduction d'après le latin, mais je ne me sens pas tenu d'être forcément un parfait latiniste (ou helléniste) pour parler de mythologie classique (gréco-latine) et pour simplement en apprécier la saveur, a fortiori à travers la lecture d'une œuvre littéraire. Cependant, il est vrai que je n'ai pas de prétentions universitaires très élevées, étant vacciné depuis longtemps (grâce à d'obligeants professeurs durant mes études supérieures) contre l'image quelque peu iréniste que certains peuvent encore avoir à l'égard de l'Université (cadre certes fort utile pour avoir les moyens d'étudier et de chercher, mais sujet à bien des travers à l'image de notre société actuelle)... Par ailleurs, s'agissant de la mythologie classique, il est vrai qu'elle a l'avantage de faire si profondément partie de notre culture occidentale que l'on peut facilement l'appréhender à travers bien des usages linguistiques, ce qui est sans doute nettement moins le cas pour la mythologie nordique par exemple (dans ce cas précis, ne lisant pas le vieux norrois, je ne peux d'ailleurs que me féliciter de connaître des connaisseurs et des spécialistes lorsque j'ai besoin d'être éclairé quant à certains éléments figurant dans telle ou telle saga scandinave... Wink ...).
Mais tout dépends aussi de ce que l'on veut, qui plus est s'agissant de Tolkien : veut-on lire de la littérature ? étudier toute une planification mythographique ? plonger sans fin dans la sophistication linguistique d'une œuvre ? Existe-t-il, à cette aune, une façon plus légitime qu'une autre d'appréhender Tolkien ? Il est permis d'en douter, m'est avis, mais je pense cependant que nous pourrons être d'accord là-dessus.

Concernant Peter Jackson, on ne va pas encore refaire le procès, longuement instruit, notamment sur JRRVF (je ne vise personne Wink ...) mais ailleurs aussi. Les discours jacksonophiles ne sont pas particulièrement ma tasse de thé (en particulier en ce qui concerne la deuxième trilogie, et plus généralement le traitement infligé sur six films au personnage de Legolas), mais surtout ils n'ont pas grand-chose à voir avec Tolkien selon moi. Quant aux discours jacksonophobes, que j'ai bien connu par le passé, j'avoue qu'ils ont pu contribuer à un certaine lassitude de ma part s'agissant du partage autour de Tolkien. Là encore, le problème est moins le sujet que le commentaire sur celui-ci. Heureusement, en tout cas, que nous sommes enfin passés à autre chose depuis quelques années... ce qui ne veut pas dire que je vois d'un bon œil la série d'Amazon à venir, car on aura encore certainement droit aux mêmes excès (de toutes sortes) qu'à l'époque des deux trilogies jacksoniennes...

S'agissant de Christopher Tolkien, c'est un sujet délicat puisqu'il semble y avoir comme une obligation impérieuse, sur la planète Tolkien, a être d'une déférence extrême à son égard, sans jamais vraiment pouvoir faire preuve d'esprit critique. Il me semble pourtant, à la lumière de tout ce temps passé, que nous sommes trop tributaires de ce qu'il a décidé, seul, de transmettre au public s'agissant des écrits et de la pensée de son père, pendant tant d'années. Je m'étais permis de poser cette question ouverte lors de la clôture du Séminaire Tolkien à l'ENS : le portrait de Tolkien transmis par son fils est-il un portrait ressemblant ? En l'état, je n'en suis pas sûr. Reste évidemment le travail immense de déchiffrage et d'édition du fils à partir de la masse des écrits du père : qui pourrait s'en plaindre ? C'est à saluer comme tel, mais c'est à mon avis plutôt une erreur de voir cela comme une sorte de "cadeau pour fans" qui justifierait une vénération de leur part : à mon avis le fils a travaillé pour la mémoire de son père, par piété filiale, mais ni plus, ni moins.

In fine, on l'aura compris, ce qui me déplait le plus vis-à-vis de Tolkien est donc, au fond, "la dévotion presque cultuelle qui entoure aujourd'hui son œuvre et sa personne" (mon seul choix de vote pour ce sondage), puisque c'est ce à quoi renvoie la plupart de mes remarques précédentes concernant les lecteurs/admirateurs/"fans"/spécialistes. J'ai de toute façon maintes fois eu l'occasion de le dire et de l'écrire, ici et ailleurs : idolâtrer Tolkien, le parer de toutes les vertus, hurler au génie à son propos, le concevoir comme une sorte d'"être supérieur" dans le domaine de la fantasy ou plus largement de la littérature, concevoir sa lecture et sa compréhension comme une sorte de "trip pour initiés", tout cela n'est non seulement pas ma tasse de thé, mais surtout ce n'est pas un service à rendre, ni à lui, ni à son œuvre.
J'ai récemment écrit, sur le forum de JRRVF, que j'ai peut-être trop fréquenté la planète Tolkien, durant toutes ces années, pour ne pas être, aujourd'hui, au bord d'une sorte de « burn out » tolkienien. C'est sans doute d'abord lié à mes travaux auquel j'ai consacré tant (trop ?) de temps et que je m'efforce d'enfin achever à présent. Mais plus généralement, ce que j'ai désormais (mais aussi bien n'est-ce pas nouveau) le plus de mal à supporter, c'est cette dévotion décidément démesurée, dont Tolkien n'a pas besoin selon moi, et qui me fait toujours me sentir plus ou moins en décalage avec la plupart des personnes avec qui je suis censé pouvoir partager "quelque-chose" dans ce milieu. Ceci dit, c'est la même chose avec d'autres milieux focalisés sur un autre écrivain ou artiste...
Non, décidément, je ne suis "fan" de rien. J'ai ce que j'appelle des amitiés littéraires, et plus largement artistiques, qui peuvent être profondes (indépendamment de ce que je peux penser des écrivains/artistes en tant qu'individus, tant ils sont souvent inférieurs à leurs œuvres), mais "être fan" (comme dirait l'autre), je ne sais pas trop ce que c'est, et en tout cas, "c'est pas ma guerre" (comme dirait encore un autre). Sans vouloir exagérer, mais pour les besoins "visuels" de la démonstration, c'est un peu comme si l'on me demandait de porter des oreilles de Mickey Mouse pour parler d'une chose qui m'intéresse si cette chose s'appelait le monde merveilleux de Walt Disney : a minima, disons que... j'ai passé l'âge, mais surtout que ce n'est pas mon truc par rapport à la façon dont je conçois une amitié littéraire (ceci dit sans vouloir par ailleurs dénigrer les cosplayers, hein : eux, au moins, ne se prennent pas au sérieux comme certains tolkienologues). Ceci dit, je respecte naturellement la passion d'autrui, même si selon moi elle ne doit pas non plus tout excuser.

Cela me fait penser qu'il y aurait sans doute quelque intéressante étude sociologique à faire sur ce que j'appelle le "fanariat", cette sorte de condition de "classe culturelle" au sein des mondes de l'art. Je partage l'idée en passant, fut-elle "dangereusement" marxisante pour certains... Wink

En espérant ne pas avoir trop "plombé" l'ambiance... en ces temps de réjouissances "presque" obligatoires... ^^'

Amicalement à toutes et tous,

Hyarion.

[EDIT: corrections de coquilles]
All night long they spake and all night said these words only : "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish." "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish," all night long.
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)
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