02.11.2016, 17:28
(Modification du message : 02.11.2016, 17:35 par Hofnarr Felder.)
Tolkien est pour moi un écrivain majeur, mais non l'écrivain culte -pour la simple raison qu'il n'y a pas selon moi d'écrivain culte. Dans les territoires de l'imaginaire, Lovecraft et Herbert s'imposent également comme des maîtres ; Lovecraft, par la toile complexe et entrelacée de livres tantôt imaginaires (dont certains ont finalement été écrits d'ailleurs), tantôt bien réels, laissant ainsi s'immiscer le monde secondaire dans le monde primaire (j'ai même récemment lu un livre sur la magie médiévale qui citait le Necronomicon parmi les manuscrits de magie arabe !) ; Herbert, par son élaboration mythique du futur, qui réalise, dans l'avenir de l'humanité, ce que Tolkien et Howard avaient fait pour son passé.
En matière de style, des écrivains plus classiques comme le Tasse ont ma prédilection ; et la prose brute et ramassée de Howard remporte ma préférence sur celle, plus précieuse, de Tolkien. Enfin, en matière de fils narratifs, je n'admire rien tant que Roland l'Amoureux et Roland Furieux.
Tolkien est cependant un écrivain majeur, en ce que son légendaire est nourri d'éléments formidables, qui font écho à une sensibilité profonde de la plupart de ses lecteurs, et qui animent, en nous, ou du moins en moi, une sensation rarement conférée, qui s'approche du mythique et le touche presque.
En matière de style, des écrivains plus classiques comme le Tasse ont ma prédilection ; et la prose brute et ramassée de Howard remporte ma préférence sur celle, plus précieuse, de Tolkien. Enfin, en matière de fils narratifs, je n'admire rien tant que Roland l'Amoureux et Roland Furieux.
Tolkien est cependant un écrivain majeur, en ce que son légendaire est nourri d'éléments formidables, qui font écho à une sensibilité profonde de la plupart de ses lecteurs, et qui animent, en nous, ou du moins en moi, une sensation rarement conférée, qui s'approche du mythique et le touche presque.