Je ne m'avancerai pas sur la question philologique que je ne maîtrise pas assez.
Ce qui est admirable dans l'oeuvre de Tolkien (je parle surtout du seigneur des Anneaux qui est le plus abouti selon moi, le plus accessible et là où on comprend mieux ces thèmes de prédilection), c'est l'espoir qu'il place en l'homme, -malgré toutes les épreuves qu'il a rencontré lui-même dans sa vie- et qui auraient fait de plus d'un un mysanthrope absolu.
Cette confiance en notre capacité de nous dépasser, notre ténacité, notre intelligence à pouvoir mettre en question les sources d'aliénation (argent, POUVOIR, technologies), à pouvoir triompher d'épreuves par des moyens insoupçonnés...
Son côté écolo décroissant avant l'heure !
J'aime aussi sa frugalité et son goût des choses simples, son souhait de ne pas vouloir voyager (son côté hobbit traditionnel), sa clairvoyance sur la nécessité des peuples de s'entendre et de se comprendre, de la place fondamentale du langage dans les relations humaines et en même temps de la défiance vis à vis de la communication (palantir)... Son amour des faibles et des petite gens, bref son humanité.
On lit souvent le succès de la trilogie de PJ comme un révèlateur par défaut que notre monde est en recherche de ces valeurs de chevalerie et de respect de l'autre, que le dépassement de soi n'est pas une fin en soi mais doit tendre vers un but, des valeurs communes, pour le bien de tous.
Et je crois qu'on a assez raison, même si à mon avis Tolkien aurait été gêné par tant de tapage.
Il a aussi beaucoup de talent pour réussir à faire passer, à travers des idéaux chevaleresques mais aussi par des attitudes de coeurs simples, des valeurs de générosité et de don de soi, sans le ton donneur de leçon ou moraliste. A utiliser les différent styles littéraires (ensemble ou séparément suivant chaque oeuvre) pour diversifier l'accès à son univers, à travers une fresque épique qui n'escamote pas non plus les questionnements, les doutes, les troubles de la nature humaine.
Mais j'ai bien peur que cette façon de voir et de penser ne soit bientôt plus qu'archivée au rang des souvenirs nostalgiques. Je rencontre encore beaucoup de gens (de mon âge où parfois même plus jeunes) qui n'ont pas lu Tolkien.
Au début cela ne me faisait rien, maintenant, cela m'inquiète.
Ce qui est admirable dans l'oeuvre de Tolkien (je parle surtout du seigneur des Anneaux qui est le plus abouti selon moi, le plus accessible et là où on comprend mieux ces thèmes de prédilection), c'est l'espoir qu'il place en l'homme, -malgré toutes les épreuves qu'il a rencontré lui-même dans sa vie- et qui auraient fait de plus d'un un mysanthrope absolu.
Cette confiance en notre capacité de nous dépasser, notre ténacité, notre intelligence à pouvoir mettre en question les sources d'aliénation (argent, POUVOIR, technologies), à pouvoir triompher d'épreuves par des moyens insoupçonnés...
Son côté écolo décroissant avant l'heure !
J'aime aussi sa frugalité et son goût des choses simples, son souhait de ne pas vouloir voyager (son côté hobbit traditionnel), sa clairvoyance sur la nécessité des peuples de s'entendre et de se comprendre, de la place fondamentale du langage dans les relations humaines et en même temps de la défiance vis à vis de la communication (palantir)... Son amour des faibles et des petite gens, bref son humanité.
On lit souvent le succès de la trilogie de PJ comme un révèlateur par défaut que notre monde est en recherche de ces valeurs de chevalerie et de respect de l'autre, que le dépassement de soi n'est pas une fin en soi mais doit tendre vers un but, des valeurs communes, pour le bien de tous.
Et je crois qu'on a assez raison, même si à mon avis Tolkien aurait été gêné par tant de tapage.
Il a aussi beaucoup de talent pour réussir à faire passer, à travers des idéaux chevaleresques mais aussi par des attitudes de coeurs simples, des valeurs de générosité et de don de soi, sans le ton donneur de leçon ou moraliste. A utiliser les différent styles littéraires (ensemble ou séparément suivant chaque oeuvre) pour diversifier l'accès à son univers, à travers une fresque épique qui n'escamote pas non plus les questionnements, les doutes, les troubles de la nature humaine.
Mais j'ai bien peur que cette façon de voir et de penser ne soit bientôt plus qu'archivée au rang des souvenirs nostalgiques. Je rencontre encore beaucoup de gens (de mon âge où parfois même plus jeunes) qui n'ont pas lu Tolkien.
Au début cela ne me faisait rien, maintenant, cela m'inquiète.