30.09.2005, 17:14
Attention, rapport qualité/quantité faible.
Jaimerais tant partir pour cet étrange monde
Peuplé dhommes, de nains, delfes et de hobbits,
Tel un rôdeur du Nord qui toujours vagabonde
Le regard rendu gris par le feu qui lhabite.
Une épée au côté, en manteau de voyage,
Jaimerais men aller pour ces lointains rivages
Où la vague murmure en mourant sur la grève
Comme un paisible écho résonnant dans un rêve ;
Tenter dapercevoir la belle Eressëa
Derrière lhorizon où le Soleil sen va ;
Passer la Nimrodel mélodieuse et douce,
Chercher Galadriel et le chant de sa source,
Aux forêts de Lorien que lon ne peut décrire ;
Le long du Chemin Vert jusques aux grands navires
Des Havres Gris, reprendre en un dernier hommage
Le même lent trajet quen leur pèlerinage
Les elfes tour à tour suivirent pour passer
A louest de l'Océan, aux terres du passé.
Ainsi quun vagabond, jaimerais visiter
Les paisibles collines de la verte Comté ;
Gravir le Mont Venteux avec patience et peine,
Passer les bois aux Trolls et les Gués de Bruinen,
Faire une halte à Imladris,
Ce refuge doux et propice
Aux méditations des sages,
A la lecture des présages
Et au repos du voyageur
Harassé par ses longs labeurs.
Puis, reprenant le cours de ma jeune aventure,
Je pourrais repartir pour dincertains futurs
Escaladant le dos des montagnes Brumeuses,
Traverser des tunnels aux issues hasardeuses,
Me faufilant, habile, au milieu des batailles,
Et toiles daraignées qui telles des murailles
Entravent les sentiers de la Sombre Forêt.
A létonnement de tous je millustrerais,
Secours inattendu quand frappent les coups durs,
Cambrioleur aidant au fil de laventure
Tous ceux qui trouvent grâce en son cur généreux.
Et, grand parmi les nains, les elfes et les hommes,
Causant aux Rois, dragons et magiciens comme
Aux soldats et fermiers qui croisent mon chemin,
Instrument surprenant dun étrange Destin,
Je montrerais à tous ce quun cur simple et pur
Peut faire contre toutes les forces obscures !
Comme un jeune poète, tel le hobbit Bilbon,
Jaimerais rencontrer deffroyables dragons !
La poudre dOr du soir qui monte sur la plaine,
Le Vent du Nord qui passe et de sa douce haleine
Agite locéan des herbes ondulantes,
Jaimerais les humer ! Cette terre puissante,
Où comme des oiseaux passent les Rohirrim,
Ces superbes plateaux où les forêts sabîment,
Jaimerais y aller sur le dos de Gripoil ;
Et, traversant la nuit et ses paisibles voiles,
Avec ces fiers soldats chevauchant dans les ombres,
Je voudrais mengager contre cette armée Sombre
Qui massacre et qui tue, qui dévore et qui pille
Et fait ternir les eaux et pleurer les familles !
Contre ces gobelins, ces orques, ces humains
Créatures du Mal, en guerrier du Bien
Jirais porter ma haine et mes coups furieux !
Et si, tenant son siège, lEnnemi orgueilleux
Serrait dun poing dAcier, de Carnage et de Mort
La Tour, lOr et le Sable du valeureux Gondor,
Apparaissant mourants aux lueurs dun éclair,
Alors soudainement létendard blanc et vert
Des vaillants Rohirrim serait alors brandi,
Et leur Roi, à la gloire brusquement resplendie
Pareille à la lumière éthérée de laurore
Hurlerait au cur de la tempête des cors !
Porté comme le vent par mon puissant cheval,
Ma lance scintillant au milieu des étoiles,
Mon bouclier brillant comme un jeune soleil,
Mon épée se teintant de rouge et de vermeil
Et des flèches glissant sur ma cotte de mailles,
Ah ! Jaimerais sentir le feu de la bataille
En mes veines courir et éclater en chants !
Comme un grand chevalier affrontant les méchants,
Comme Eomer le Beau, et Aragorn le Roi,
Jaimerais pour un jour men aller au combat.
Kheled-Zaram, miroir aux étoiles noyées,
Je pense à vous, hélas ! Et Moria oubliée,
Dont la gloire repose à jamais dans les ombres,
Et dont tous les joyaux depuis des jours sans nombres
Furent perdus, pillés dans le Feu et le Sang,
Khazad-dum ! Souvenir dun royaume puissant
Bâti, comme les nains, dans un solide roc,
Je pense à vous, hélas ! Et les nains que lon moque,
Exilés, dispersés, écartés, méprisés,
Je pense aussi à eux. Et la fleur irisée
Quils façonnent ainsi que lacier et la pierre,
Et la Fleur Eternelle, la Musique éphémère,
Comme ces combattants opiniâtres laiment !
Comme les doux éclats dune brillante gemme,
Les notes, qui pincées, qui frottées, qui chantées
Eclosent dans leur cur et dans leurs voix peinées !
Si je pouvais un jour avec ces musiciens
Me souvenir aussi de ces temps anciens,
Et sentir les flots de létrange musique
Sécouler en mon âme en un feu fantastique !
Jaimerais menvoler en terre du Milieu,
Voir ces étranges êtres et ces étranges lieux,
Que Tolkien dessina en mon âme ravie,
Leur donnant la couleur, le parfum et la vie.
Jaimerais tant partir pour cet étrange monde
Peuplé dhommes, de nains, delfes et de hobbits,
Tel un rôdeur du Nord qui toujours vagabonde
Le regard rendu gris par le feu qui lhabite.
Une épée au côté, en manteau de voyage,
Jaimerais men aller pour ces lointains rivages
Où la vague murmure en mourant sur la grève
Comme un paisible écho résonnant dans un rêve ;
Tenter dapercevoir la belle Eressëa
Derrière lhorizon où le Soleil sen va ;
Passer la Nimrodel mélodieuse et douce,
Chercher Galadriel et le chant de sa source,
Aux forêts de Lorien que lon ne peut décrire ;
Le long du Chemin Vert jusques aux grands navires
Des Havres Gris, reprendre en un dernier hommage
Le même lent trajet quen leur pèlerinage
Les elfes tour à tour suivirent pour passer
A louest de l'Océan, aux terres du passé.
Ainsi quun vagabond, jaimerais visiter
Les paisibles collines de la verte Comté ;
Gravir le Mont Venteux avec patience et peine,
Passer les bois aux Trolls et les Gués de Bruinen,
Faire une halte à Imladris,
Ce refuge doux et propice
Aux méditations des sages,
A la lecture des présages
Et au repos du voyageur
Harassé par ses longs labeurs.
Puis, reprenant le cours de ma jeune aventure,
Je pourrais repartir pour dincertains futurs
Escaladant le dos des montagnes Brumeuses,
Traverser des tunnels aux issues hasardeuses,
Me faufilant, habile, au milieu des batailles,
Et toiles daraignées qui telles des murailles
Entravent les sentiers de la Sombre Forêt.
A létonnement de tous je millustrerais,
Secours inattendu quand frappent les coups durs,
Cambrioleur aidant au fil de laventure
Tous ceux qui trouvent grâce en son cur généreux.
Et, grand parmi les nains, les elfes et les hommes,
Causant aux Rois, dragons et magiciens comme
Aux soldats et fermiers qui croisent mon chemin,
Instrument surprenant dun étrange Destin,
Je montrerais à tous ce quun cur simple et pur
Peut faire contre toutes les forces obscures !
Comme un jeune poète, tel le hobbit Bilbon,
Jaimerais rencontrer deffroyables dragons !
La poudre dOr du soir qui monte sur la plaine,
Le Vent du Nord qui passe et de sa douce haleine
Agite locéan des herbes ondulantes,
Jaimerais les humer ! Cette terre puissante,
Où comme des oiseaux passent les Rohirrim,
Ces superbes plateaux où les forêts sabîment,
Jaimerais y aller sur le dos de Gripoil ;
Et, traversant la nuit et ses paisibles voiles,
Avec ces fiers soldats chevauchant dans les ombres,
Je voudrais mengager contre cette armée Sombre
Qui massacre et qui tue, qui dévore et qui pille
Et fait ternir les eaux et pleurer les familles !
Contre ces gobelins, ces orques, ces humains
Créatures du Mal, en guerrier du Bien
Jirais porter ma haine et mes coups furieux !
Et si, tenant son siège, lEnnemi orgueilleux
Serrait dun poing dAcier, de Carnage et de Mort
La Tour, lOr et le Sable du valeureux Gondor,
Apparaissant mourants aux lueurs dun éclair,
Alors soudainement létendard blanc et vert
Des vaillants Rohirrim serait alors brandi,
Et leur Roi, à la gloire brusquement resplendie
Pareille à la lumière éthérée de laurore
Hurlerait au cur de la tempête des cors !
Porté comme le vent par mon puissant cheval,
Ma lance scintillant au milieu des étoiles,
Mon bouclier brillant comme un jeune soleil,
Mon épée se teintant de rouge et de vermeil
Et des flèches glissant sur ma cotte de mailles,
Ah ! Jaimerais sentir le feu de la bataille
En mes veines courir et éclater en chants !
Comme un grand chevalier affrontant les méchants,
Comme Eomer le Beau, et Aragorn le Roi,
Jaimerais pour un jour men aller au combat.
Kheled-Zaram, miroir aux étoiles noyées,
Je pense à vous, hélas ! Et Moria oubliée,
Dont la gloire repose à jamais dans les ombres,
Et dont tous les joyaux depuis des jours sans nombres
Furent perdus, pillés dans le Feu et le Sang,
Khazad-dum ! Souvenir dun royaume puissant
Bâti, comme les nains, dans un solide roc,
Je pense à vous, hélas ! Et les nains que lon moque,
Exilés, dispersés, écartés, méprisés,
Je pense aussi à eux. Et la fleur irisée
Quils façonnent ainsi que lacier et la pierre,
Et la Fleur Eternelle, la Musique éphémère,
Comme ces combattants opiniâtres laiment !
Comme les doux éclats dune brillante gemme,
Les notes, qui pincées, qui frottées, qui chantées
Eclosent dans leur cur et dans leurs voix peinées !
Si je pouvais un jour avec ces musiciens
Me souvenir aussi de ces temps anciens,
Et sentir les flots de létrange musique
Sécouler en mon âme en un feu fantastique !
Jaimerais menvoler en terre du Milieu,
Voir ces étranges êtres et ces étranges lieux,
Que Tolkien dessina en mon âme ravie,
Leur donnant la couleur, le parfum et la vie.