Les étoiles dans tes yeux déjà se reflètent
Tandis qu'à reprendre la route tu t’apprêtes
Hume l'air, marche, mon frère, toi qui revient
Les mains ouvertes, du pas fébrile qui est le tien
La tiédeur du crépuscule t'a fait sortir
De ta sombre retraite, empreinte de soupirs
Tu dis cesser les rapines et tes lèvres tremblent
A quel appel réponds-tu? Qui t'a mis en branle?
Est-ce un chant venu de loin, de ton innocence
Ou bien les odeurs d'un futur inexploré
Qui t'on fait ressaisir ton bouclier, ta lance
Et tordre de ta prison les barreaux dorés?
Tandis qu'à reprendre la route tu t’apprêtes
Hume l'air, marche, mon frère, toi qui revient
Les mains ouvertes, du pas fébrile qui est le tien
La tiédeur du crépuscule t'a fait sortir
De ta sombre retraite, empreinte de soupirs
Tu dis cesser les rapines et tes lèvres tremblent
A quel appel réponds-tu? Qui t'a mis en branle?
Est-ce un chant venu de loin, de ton innocence
Ou bien les odeurs d'un futur inexploré
Qui t'on fait ressaisir ton bouclier, ta lance
Et tordre de ta prison les barreaux dorés?
"Et mon impatience m'a conduit à la déraison." (Le Silmarillon)