03.04.2007, 20:58
Du haut de la montagne, un cri retentissant
Dans les basses vallées trouve un étrange écho.
C’est celui de mon cœur, ce cœur gonflé de sang,
Ecarlate, agité, comme un coquelicot,
Comme une frêle fleur au pétale fragile,
Qui s’endort dans la nuit sans revoir la lumière,
Comme un écureuil las, autrefois si agile
Retournant à la terre, à la grise poussière.
Est-ce que cet écho, est-ce que ce cri vain
Vont-ils pouvoir s’unir en un vibrant hommage ?
A la Clarté du jour qui rejette et qui vainc
La détresse et le doute, et la peur et la rage…
_Qui consument mon âme, la réduisent en cendre !
Ces hargnes que la nuit a insufflés en moi ;
Cette horreur qui me ronge et désire pourfendre,
Torturer, massacrer, dominer par sa loi !
Un globe lumineux se lève dans le ciel
Mais ses rayons déjà ne me réchauffent plus.
_Ô vermeille merveille ! Ô soleil éternel !
Te souviens-tu encor de l’homme que je fus ?
Et non pas ce noir spectre et non pas ce corps flasque
Par ta force ébloui, par tes rayons brûlés !
Un homme sans visage, un homme avec un masque,
Un homme sonnant creux comme un vase fêlé.
Dans les basses vallées trouve un étrange écho.
C’est celui de mon cœur, ce cœur gonflé de sang,
Ecarlate, agité, comme un coquelicot,
Comme une frêle fleur au pétale fragile,
Qui s’endort dans la nuit sans revoir la lumière,
Comme un écureuil las, autrefois si agile
Retournant à la terre, à la grise poussière.
Est-ce que cet écho, est-ce que ce cri vain
Vont-ils pouvoir s’unir en un vibrant hommage ?
A la Clarté du jour qui rejette et qui vainc
La détresse et le doute, et la peur et la rage…
_Qui consument mon âme, la réduisent en cendre !
Ces hargnes que la nuit a insufflés en moi ;
Cette horreur qui me ronge et désire pourfendre,
Torturer, massacrer, dominer par sa loi !
Un globe lumineux se lève dans le ciel
Mais ses rayons déjà ne me réchauffent plus.
_Ô vermeille merveille ! Ô soleil éternel !
Te souviens-tu encor de l’homme que je fus ?
Et non pas ce noir spectre et non pas ce corps flasque
Par ta force ébloui, par tes rayons brûlés !
Un homme sans visage, un homme avec un masque,
Un homme sonnant creux comme un vase fêlé.