16.06.2006, 16:49
(Modification du message : 04.02.2007, 14:18 par Squall-Estel.)
La suite du récit de la bataille du Pellennor, avec l'entrée en Scène de la fameuse Eowyn, et d'un jeune premier 
Un voile de Douleur et de Nuit est tombé...
...Et l'Ombre s'ébrouant exhale des Ténèbres.
Elle agite ses grandes ailes,
De sa gueule jaillit un cri rauque et funèbre,
Une plainte dure et cruelle.
Ses griffes sur le sol, d'un geste malhabile
Lacèrent la terre et les corps,
Et l'oiseau monstrueux, gluant ptérodactyle,
Titube, comme enivrée de Mort.
Mais un Ange brillant tout d'un coup s'est dressé.
Le fidèle Dernhelm à la voix claire et belle
Se tient devant son souverain;
Des larmes sur ses joues doucement étincèlent
Et perlent à ses yeux d'airain.
Le capitaine Noir croit en sa destinée:
Aucun homme ici-bas ne pourra le tuer.
Et un étrange rire éclate brusquement:
Tombe le heaume du secret,
Et le visage blond d'Eowyn de Rohan
Devant le Nazgûl apparait!
... Les yeux rouges de Feu fixent les yeux d'acier...
...L'oiseau-serpent se love et ses crocs fendent l'air,
Mais d'un geste éclatant la vierge guerrière
Esquive, et son épée d'une frappe rapide
Tranche le cou tendu de la bête morbide,
Qui s'effondre comme une masse.
Du naufrage s'élève avec un cri de haine
Le Seigneur des Nazgûl: sa rage se déchaîne,
Sa masse d'armes vole, et un coup meurtrier
S'abat sur Eowyn; son bras, son bouclier,
Se brisent comme de la glace.
Mais quel est cet éclat de lumière d'or
Qui jaillit brusquement au milieu des corps?
Le jeune Meriadoc, l'écuyer hobbitla
Qui dans l'armée avait accompagné le Roi,
Le jeune Meriadoc surmontant son horreur
Au secours d'Eowyn se jette avec fureur,
Et la poigne fragile qui la tient fermement
Rassemble son courage et, d'un vif mouvement
Plante la vive dague au niveau du tendon.
Et tombe le Nazgûl, et hurle le démon:
Eowyn rassemblant ses forces vacillantes
Enfonce son épée dans l'Ombre trébuchante,
Et comme un ouragan de ténèbres vaincues,
Comme une explosion de sombres flammes nues,
Avec un dernier cri jaillissant vers les cieux
Le Seigneur des Nazgûl disparait de leurs yeux,
Et jusqu'à Barad-dûr son hurlement de Mort
Résonne comme un sombre cor.

Un voile de Douleur et de Nuit est tombé...
...Et l'Ombre s'ébrouant exhale des Ténèbres.
Elle agite ses grandes ailes,
De sa gueule jaillit un cri rauque et funèbre,
Une plainte dure et cruelle.
Ses griffes sur le sol, d'un geste malhabile
Lacèrent la terre et les corps,
Et l'oiseau monstrueux, gluant ptérodactyle,
Titube, comme enivrée de Mort.
Mais un Ange brillant tout d'un coup s'est dressé.
Le fidèle Dernhelm à la voix claire et belle
Se tient devant son souverain;
Des larmes sur ses joues doucement étincèlent
Et perlent à ses yeux d'airain.
Le capitaine Noir croit en sa destinée:
Aucun homme ici-bas ne pourra le tuer.
Et un étrange rire éclate brusquement:
Tombe le heaume du secret,
Et le visage blond d'Eowyn de Rohan
Devant le Nazgûl apparait!
... Les yeux rouges de Feu fixent les yeux d'acier...
...L'oiseau-serpent se love et ses crocs fendent l'air,
Mais d'un geste éclatant la vierge guerrière
Esquive, et son épée d'une frappe rapide
Tranche le cou tendu de la bête morbide,
Qui s'effondre comme une masse.
Du naufrage s'élève avec un cri de haine
Le Seigneur des Nazgûl: sa rage se déchaîne,
Sa masse d'armes vole, et un coup meurtrier
S'abat sur Eowyn; son bras, son bouclier,
Se brisent comme de la glace.
Mais quel est cet éclat de lumière d'or
Qui jaillit brusquement au milieu des corps?
Le jeune Meriadoc, l'écuyer hobbitla
Qui dans l'armée avait accompagné le Roi,
Le jeune Meriadoc surmontant son horreur
Au secours d'Eowyn se jette avec fureur,
Et la poigne fragile qui la tient fermement
Rassemble son courage et, d'un vif mouvement
Plante la vive dague au niveau du tendon.
Et tombe le Nazgûl, et hurle le démon:
Eowyn rassemblant ses forces vacillantes
Enfonce son épée dans l'Ombre trébuchante,
Et comme un ouragan de ténèbres vaincues,
Comme une explosion de sombres flammes nues,
Avec un dernier cri jaillissant vers les cieux
Le Seigneur des Nazgûl disparait de leurs yeux,
Et jusqu'à Barad-dûr son hurlement de Mort
Résonne comme un sombre cor.