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Thibaud Mercier: La charge des Rohirrim - Version imprimable +- Forum Tolkiendil (https://forum.tolkiendil.com) +-- Forum : Tolkiendil - www.tolkiendil.com (https://forum.tolkiendil.com/forum-4.html) +--- Forum : Arts (https://forum.tolkiendil.com/forum-16.html) +--- Sujet : Thibaud Mercier: La charge des Rohirrim (/thread-2450.html) Pages :
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Thibaud Mercier: La charge des Rohirrim - Squall-Estel - 04.11.2005 (Libre inspiration ![]() EDIT: je rajoute au fur et à mesure les parties du poème ![]() Des étoiles de sang dans la nuit ont surgi: Les feux d'alarme du Gondor; Répondant à l'appel, les Rohirrim ont pris Les armes contre le Mordor. Des échos de tambours dans la Nuit ont chanté; Guidée par les hommes sauvages, Dans la forêts passant, l'Armée a emprunté Des chemins de l'ancien âge. Les sabots du Rohan dans la Nuit sont passés, L'Angoisse dans l'âme et le coeur, L'Ombre planant sur eux comme un souffle glacé Brassant des sanglots et des pleurs... _Et Theoden le Grand des collines du Nord Contemple le champ de bataille, La monstrueuse gloire des armées du Mordor Meuglant ainsi que du bétail. L'effroyable puissance dans la Nuit exultant Semble accabler Eorlingas; Dans les ombres courbé, il chancelle un instant Près de retourner sur ses pas. _Mais un éclair soudain déchire les ténèbres: Minas Tirith éblouissante Se dresse, incendiée, blanche Flèche funèbre, Agonisante et belle mais debout! mais vivante! Debout Eorlingas! Et gronde le tonnerre, Et chante le coq insouciant, Et hurle Theoden d'une voix forte et claire Comme un ressort se redressant! Plus forte que l'orage au pied du Pelennor, Plus belle que mille ouragans, Plus mouvante que l'eau, la tempête des cors Se déchaîne d'un flot éclatant! _Agile, impétueux, cheval blanc sur fond vert, Porté par la fureur et le vent de la guerre Filant comme la foudre et comme elle frappant Au secours du Gondor s'avance le Rohan... Carnage! Gloire et chants! Terreur et épouvante! Quel est ce feu soudain, cette flamme puissante, Cette force qui va planant sur la colline Et qui sur son passage tue, massacre et décime? Le Roi des Rohirrim sur le blanc Nivacrin Brille tel un Soleil apportant le Matin: Les ténèbres brûlées gémissent et s'enfuient Comme au chant de l'aurore est balayée la nuit, Et, joyeux combattants, sabots de la Colère, Les Rohirrim frappant de leurs lances de fer Percent les rangs serrés du Mordor gémissant; Et tout d'un coup l'Armée d'Eorl éclate en chants. ***** L'éclair inattendu a secoué l'orage. Orques et Suderons tels des fétus de paille Sont pris au dépourvu sur leur champ de bataille Balayés tout un coup par cette déferlante D'hommes et de chevaux; par cette aube puissante Qui a percé soudain le manteau de ténèbres; Puis par ce chant beau et funèbre. Pour l'obscur Ennemi c'est un sombre présage. Mais l'être terrifiant qui conduit l'Armée Noire A de l'expérience et un vaste savoir; Ce nouvel adversaire, il saura le briser Car jamais aucun homme ne pourra le tuer. Le Seigneur des Nazgúl retourne sur ses pas Pour reprendre en main le combat. Au bord du Pelennor la bataille fait rage... ...Le Roi des Rohirrim galope sur la plaine Cherchant des monstres à tuer; Au loin, deux yeux perçants l'observent avec haine, Voyant la bannière isolée, Le chef des cavaliers ennemis se prépare A lancer une contre-attaque; D'un cri strident, il fait brandir son étendard Serpent Noir sur fond écarlate... Et la cavalerie s'agite et se déploie Ainsi qu'une vivante toile, Et mille cimeterres brillent avec éclat Comme un scintillement d'étoiles. Theoden d'un regard aperçoit la menace Et fait virvolter son coursier, "N'attendons pas l'assaut! Debout Eorlingas!" Hurle-t-il a ses cavaliers! Et Rohan de nouveau déploie ses grandes ailes Prenant un glorieux envol, La bannière du Roi resplendit dans le ciel Avec une vitesse folle! Filant l'une vers l'autre, les deux cavaleries Galopent, enivrées de fureur infinie, Suderons tels l'orage, Rohirrim tels l'éclair! Dans le vent tourbillonnent cheveux comme crinières, Et dans chaque poitrine au souffle incandescent Un coeur cogne, rythmé par le martèlement Des sabots... Lance au poing, sabre et épée au clair, Serpent noir sur fond rouge, cheval blanc sur fond vert, Mordor et Rohirrim avec rage s'affrontent! Grand fut le choc de leur rencontre. Les suderons étaient bien supérieurs en nombre, Mais la furie des Rohirrim Désarçonna bientôt les cavaliers de l'ombre; Leur hardiesse fut sublime! Et au milieu de tous, au sommet de sa gloire Combattait Theoden le Grand; Comme un dieu de jadis il brillait dans le noir Et chantait tout en massacrant! Il abattit lui-même leur sanglant étendard. _Alors, tournant bride et fuyant, Tous ceux des cavaliers restants du Serpent Noir Disparurent en gémissant. _Mais qu'est ce vent soudain étouffant de ténèbres? Quel est ce souffle froid sur la plaine funèbre? Horreur! Quel est ce cri perçant comme une lame, Cette voix démoniaque qui lacère les âmes, Ce sifflement mordant ainsi que du venin? Toute étoile est noyée, toute flamme s'éteint! O douleur, O douleur! Manteau de désespoir! L'aurore est balayée par un vent de Nuit noire... Le Roi des Rohirrim se dresse dans la Nuit: "Debout Eorlingas!"... Mais tout espoir a fui, La terreur est trop grande et l'Ombre trop glacée, Les chevaux fous de peur, les hommes terrifiés, Tous gémissent et tombent; Et le blanc Nivacrin Dans sa folie chutant a scellé le Destin De Theoden tombé au milieu de sa gloire Vaincu par l'Epouvante Noire. ******** Un voile de Douleur et de Nuit est tombé... ...Et l'Ombre s'ébrouant exhale des Ténèbres. Elle agite ses grandes ailes, De sa gueule jaillit un cri rauque et funèbre, Une plainte dure et cruelle. Ses griffes sur le sol, d'un geste malhabile Lacèrent la terre et les corps, Et l'oiseau monstrueux, gluant ptérodactyle, Titube, comme enivrée de Mort. Mais un Ange brillant tout d'un coup s'est dressé. Le fidèle Dernhelm à la voix claire et belle Se tient devant son souverain; Des larmes sur ses joues doucement étincèlent Et perlent à ses yeux d'airain. Le capitaine Noir croit en sa destinée: Aucun homme ici-bas ne pourra le tuer. Et un étrange rire éclate brusquement: Tombe le heaume du secret, Et le visage blond d'Eowyn de Rohan Devant le Nazgûl apparait! ... Les yeux rouges de Feu fixent les yeux d'acier... ...L'oiseau-serpent se love et ses crocs fendent l'air, Mais d'un geste éclatant la vierge guerrière Esquive, et son épée d'une frappe rapide Tranche le cou tendu de la bête morbide, Qui s'effondre comme une masse. Du naufrage s'élève avec un cri de haine Le Seigneur des Nazgûl: sa rage se déchaîne, Sa masse d'armes vole, et un coup meurtrier S'abat sur Eowyn; son bras, son bouclier, Se brisent comme de la glace. Mais quel est cet éclat de lumière d'or Qui jaillit brusquement au milieu des corps? Le jeune Meriadoc, l'ecuyer holbytla Qui dans l'armée avait accompagné le Roi, Le jeune Meriadoc surmontant son horreur Au secours d'Eowyn se jette avec fureur, Et la poigne fragile qui la tient fermement Rassemble son courage et, d'un vif mouvement Plante la vive dague au niveau du tendon. Et tombe le Nazgûl, et hurle le démon: Eowyn rassemblant ses forces vacillantes Enfonce son épée dans l'Ombre trébuchante, Et comme un ouragan de ténèbres vaincues, Comme une explosion de sombres flammes nues, Avec un dernier cri jaillissant vers les cieux Le Seigneur des Nazgûl disparait de leurs yeux, Et jusqu'à Barad-dûr son hurlement de Mort Résonne comme un sombre cor. - Iluvatar - 04.11.2005 C'est tout simplement fabuleux, ça m'inspire ! J'ai vraiment l'impression d'être auprès d'eux ! Merci... - iluv@t@r - 04.11.2005 Encore une fois Squall-Estel c'est du beau travail. Je trouve ca trés entrainant et pour reprendre ce que disait Iluvatar on se croirait parmis les guerriers Rohirrim. - Squall-Estel - 04.11.2005 Merci illuva@ta@rs! C'est le passage le plus épique du Seigneur des Anneaux, et je travaille sur celui-ci depuis un an et quelques (pas jour et nuit, hein)... Re: Thibaud Mercier: La charge des Rohirrim - Gil-galad - 04.11.2005 Squall-Estel a écrit :(Libre inspiration Ont surgi ; pourquoi un Fer à lance ? ; éclater en chant, au singulier non ? Bon voilà pour les, petites erreurs, d'inattention sûrement ![]() - Theomerden - 05.11.2005 Le concepteur du Livre de la marche APPRECIE !!!! Cette charge dans la triologie de Peter J est à mon avis le sommet des trois films Re: Thibaud Mercier: La charge des Rohirrim - Squall-Estel - 05.11.2005 Ereinion Gil-galad a écrit :Ont surgi ; pourquoi un Fer à lance ? ; éclater en chant, au singulier non ? t à ont rajouté lances de fer, majuscule enlevée éclater en chants , pluriel maintenu! éclater en sanglots => (licence poétique ![]() - Gil-galad - 05.11.2005 ![]() C'est bien et continue tes productions ! PS : où en est ton récit ? (cf. http://forum.tolkiendil.com/viewtopic.php?t=2425&start=25) - Squall-Estel - 29.04.2006 J'annonce que je prépare une suite à ce poème, narrant la suite de cette bataille ; poème que je publierai sans doute d'ici les écrits de Polytechnique, i.e. avant le 10 mai, j'espère. - Zelphalya - 29.04.2006 Bon courage ! Et vivement la suite ! ![]() - Argonsth - 29.04.2006 J'adore !!! Je trouve qu'il mérite vraiment sa place sur le site. Ma strophe préférée est la 7e notamment le Courage Eorlingas qui me donne vraiment impression d'être des leurs. J'attends avec impatience la suite et ne néglige pas pas la mort du chef des Orientaux par Théoden et bien sûr la scène ultime du chapitre la mort du Lieutenant de la Tour Sombre. Bon courage et encore bravo !! - Squall-Estel - 29.04.2006 Argonsth a écrit :notamment le Courage Eorlingas j'ai écrit ça moi? ![]() Merci beaucoup en tout cas pour ces encouragements ![]() - Le Sporadique - 30.04.2006 Des frissons!! J'en ai eu tout le long de la lecture! Et crois moi, des frissons pour moi, c'est vraiment quelquechose qui me touche. A par ca rien à dire...c'est FABULEUX; faits nous cette superbe suite. - Argonsth - 30.04.2006 Pour Squall-Estel : Debout Eorlingas je m'en excuse ![]() - Squall-Estel - 30.04.2006 pas grave ![]() ![]() ![]() au Sporadique: merci, c'est trop d'honneur ![]() - Nerdanel - 30.04.2006 C'est bien que les sujets anciens remontent de temps en temps, je ne l'avais pas vu celui-là et que dire si ce n'est que c'est magnifique ? ![]() La métaphore du étoiles de sang nous saisit dès le début, elle est belle et bien trouvée, et aussi celle du feu pour le Rohan, avec le soleil à sa tête. Il n'y manque qu'Eowyn, la plus rouge des flammes ![]() - Erhil i Pheriannath - 01.05.2006 Très beau, très enlevé. J'aime beaucoup le passage sur Minas Tirith. Juste un petit détail : "Prêt à" (= disposé à) ou "Près de" (= sur le point de), mais sûrement pas "Près à" (qui ne veut rien dire). En l'occurence, "Près de" semblerait mieux convenir. - Squall-Estel - 01.05.2006 J'avais marqué "près de" sur mon manuscrit... merci beaucoup d'avoir remarqué cette faute de frappe ![]() - Squall-Estel - 07.05.2006 bon... la suite est peut-être plus décousue (comme la bataille...) mais j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. La voici. L'éclair inattendu a secoué l'orage. Orques et Suderons tels des fétus de paille Sont pris au dépourvu sur leur champ de bataille Balayés tout un coup par cette déferlante D'hommes et de chevaux; par cette aube puissante Qui a percé soudain le manteau de ténèbres; Puis par ce chant beau et funèbre. Pour l'obscur Ennemi c'est un sombre présage. Mais l'être terrifiant qui conduit l'Armée Noire A de l'expérience et un vaste savoir; Ce nouvel adversaire, il saura le briser Car jamais aucun homme ne pourra le tuer. Le Seigneur des Nazgúl retourne sur ses pas Pour reprendre en main le combat. Au bord du Pelennor la bataille fait rage... ...Le Roi des Rohirrim galope sur la plaine Cherchant des monstres à tuer; Au loin, deux yeux perçants l'observent avec haine, Voyant la bannière isolée, Le chef des cavaliers ennemis se prépare A lancer une contre-attaque; D'un cri strident, il fait brandir son étendard Serpent Noir sur fond écarlate... Et la cavalerie s'agite et se déploie Ainsi qu'une vivante toile, Et mille cimeterres brillent avec éclat Comme un scintillement d'étoiles. Theoden d'un regard aperçoit la menace Et fait virvolter son coursier, "N'attendons pas l'assaut! Debout Eorlingas!" Hurle-t-il a ses cavaliers! Et Rohan de nouveau déploie ses grandes ailes Prenant un glorieux envol, La bannière du Roi resplendit dans le ciel Avec une vitesse folle! Filant l'une vers l'autre, les deux cavaleries Galopent, enivrées de fureur infinie, Suderons tels l'orage, Rohirrim tels l'éclair! Dans le vent tourbillonnent cheveux comme crinières, Et dans chaque poitrine au souffle incandescent Un coeur cogne, rythmé par le martèlement Des sabots... Lance au poing, sabre et épée au clair, Serpent noir sur fond rouge, cheval blanc sur fond vert, Mordor et Rohirrim avec rage s'affrontent! Grand fut le choc de leur rencontre. Les suderons étaient bien supérieurs en nombre, Mais la furie des Rohirrim Désarçonna bientôt les cavaliers de l'ombre; Leur hardiesse fut sublime! Et au milieu de tous, au sommet de sa gloire Combattait Theoden le Grand; Comme un dieu de jadis il brillait dans le noir Et chantait tout en massacrant! Il abattit lui-même leur sanglant étendard. _Alors, tournant bride et fuyant, Tous ceux des cavaliers restants du Serpent Noir Disparurent en gémissant. _Mais qu'est ce vent soudain étouffant de ténèbres? Quel est ce souffle froid sur la plaine funèbre? Horreur! Quel est ce cri perçant comme une lame, Cette voix démoniaque qui lacère les âmes, Ce sifflement mordant ainsi que du venin? Toute étoile est noyée, toute flamme s'éteint! O douleur, O douleur! Manteau de désespoir! L'aurore est balayée par un vent de Nuit noire... Le Roi des Rohirrim se dresse dans la Nuit: "Debout Eorlingas!"... Mais tout espoir a fui, La terreur est trop grande et l'Ombre trop glacée, Les chevaux fous de peur, les hommes terrifiés, Tous gémissent et tombent; Et le blanc Nivacrin Dans sa folie chutant a scellé le Destin De Theoden tombé au milieu de sa gloire Vaincu par l'Epouvante Noire. - Cricri - 08.05.2006 Quel sublime travail ......... Pfff !!! Que dire ! Que dire ! Sinon, que c'est si beau qu'il n'y a rien a dire ! L'Epique et la force de toutes les émotions si bien représentées ! C'est merveilleux .... Continues ! Y aura-t-il une suite ? - Le Sporadique - 09.05.2006 Il y a interêt!! Je soutiens CriCri dans sa sublime critique fort bien étalée. ![]() Le poème est très bien conduit. L'action passe de l'assaut à l'abîme avec merveille. Chapeau bas l'ami. - Squall-Estel - 10.05.2006 Merci vraiment beaucoup! Il m'a donné du fil a retordre, celui-là ![]() Une suite? ![]() ![]() ![]() ![]() - Imrahil de Dol Amroth - 23.05.2006 C'est vraiment super. Fluide, léger, frémissant de création. On se sent serré entre le rangs des Rohirim. Le dernier vers est pertinent ! Chapeau bas. - Squall-Estel - 24.05.2006 Imrahil de Dol Amroth a écrit :Chapeau bas.Grand Merci. ![]() Dans le récit de la bataille proprement dite, j'ai voulu terminer chaque strophe par un octasyllabe, même si c'était une strophe d'alexandrin, pour casser légèrement le rythme et accentuer ce dernier vers. C'était surtout important pour la dernière strophe, où l'ombre recouvre soudain Theoden... Le rythme est un peu "tourbillonnant" - j'ai essayé d'évoquer un cheval qui se cabre - et rompre brusquement par cet octasyllabe - aussi brusque que la chute de nivacrin. Sur mon premier jet, le dernier vers était "Tombe Nivacrin sur son roi" , mais je trouvais qu'il laissait l'épisode inachevé: Alors j'ai préféré "transposer", c'est à dire conclure par le triomphe de l'"Epouvante Noire" en fixant définitivement le mouvement du poème, comme si l'on regardait Théoden désormais immobile sur le sol. J'ai tenu à cette rupture car on la retrouve (en tout cas elle m'a marqué) dans le livre. Tout ça pour dire que ce dernier vers m'a demandé du temps et du boulot ![]() - Argonsth - 31.05.2006 N'as-tu jamais pensé à publier tes oeuvres ? Sans rigoler... c'est du sérieux - Squall-Estel - 01.06.2006 ben, j'en ai déjà publié... sisi, dans un grand magazine super bien: l'Arc et le Heaume ![]() Plus, sérieusement, j'avoue n'y avoir jamais vraiment songé. Un grand pas de franchi pour moi a été de me lancer à la publication sur internet (i.e. sur ce forum), car auparavant je n'avais même montré mes productions à personne: ce n'était qu'une distraction comme une autre, essentiellement consacrée à passer le temps pendant les heures de philo, de bio, d'anglais et d'allemand, les années où j'ai eu de mauvais professeurs. Si vous pensez que ca intéresserait quelqu'un (ce dont je doute quand même un peu ![]() ![]() - Zelphalya - 01.06.2006 Squall-Estel a écrit :ben, j'en ai déjà publié... sisi, dans un grand magazine super bien: l'Arc et le HeaumeEt dans les Calendriers Tolkiendil (le 2006 qui était réservés aux membres et le prochain 2007 ![]() - Squall-Estel - 01.06.2006 c'est vrai, ça a son importance aussi: le calendrier 2006 orne fièrement la porte de ma chambre (et c'est celui sur lequel j'ai coché les jours me séparant de mes concours ![]() - Argonsth - 01.06.2006 J'aimerais juste ajouter : j'aime beaucoup ces vers tout seuls qui sont entre chaque strophe comme au bord du Pelennor la bataille fait rage ou bien encore pour l'Ennemi c'est un sombre présage mais après soudain, ils disparaissent. Avant il y en avait une entre chaque strophe puis plus aucune à mon avis (je dis bien à mon avis ![]() - Squall-Estel - 01.06.2006 Ces trois vers constituent des ruptures volontaires, marquant le changement radical de point de vue. Le premier poème est suivi du point de vue des Rohirrim, et s'achève sur la charge épique du Rohan et le chant des Rohirrim - qui, d'après mes souvenirs, conclut le chapitre "La chevauchée des Rohirrim" du SdA. première rupture: on change de point de vue. "L'éclair inattendu a secoué l'orage". Cette fois-ci on voit les soldats ennemis massacrés et terrifiés, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. Nouvelle rupture: on se retrouve brusquement dans la peau (si l'on peut dire pour un spectre) du Capitaine des Nazgùl. "Pour l'obscur ennemi c'est un sombre présage" L'ennemi doit modifier ses plans... et il n'est pas content. Troisième et dernière rupture: "Au bord du Pelennor la bataille fait rage..." Et on retourne au combat, et on reste cette fois-ci dans la mêlée, les charges, les contre-attaques, tout s'accélère. Les rythmes alternent et s'entremêlent; j'essaie de restituer le chaos et l'ardeur de la bataille. Il y a une rupture moins forte, car on ne change pas de point de vue; l'ombre envahit le champ de bataille et recouvre Theoden, c'est une continuité, comme un vent qui se lève progressivement... ou une caméra qui tourne sur elle-même sans changer de plan. En résumé: les trois vers de rupture sont là au début pour "casser" un tantinet le rythme, ils ne sont plus nécéssaires après car le rythme ne cesse de s'accélérer jusqu'à la chute de Theoden. Pardon d'avoir été un peu long ![]() |