01.06.2006, 21:05
Ces trois vers constituent des ruptures volontaires, marquant le changement radical de point de vue.
Le premier poème est suivi du point de vue des Rohirrim, et s'achève sur la charge épique du Rohan et le chant des Rohirrim - qui, d'après mes souvenirs, conclut le chapitre "La chevauchée des Rohirrim" du SdA.
première rupture: on change de point de vue.
"L'éclair inattendu a secoué l'orage".
Cette fois-ci on voit les soldats ennemis massacrés et terrifiés, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Nouvelle rupture: on se retrouve brusquement dans la peau (si l'on peut dire pour un spectre) du Capitaine des Nazgùl.
"Pour l'obscur ennemi c'est un sombre présage"
L'ennemi doit modifier ses plans... et il n'est pas content.
Troisième et dernière rupture:
"Au bord du Pelennor la bataille fait rage..."
Et on retourne au combat, et on reste cette fois-ci dans la mêlée, les charges, les contre-attaques, tout s'accélère. Les rythmes alternent et s'entremêlent; j'essaie de restituer le chaos et l'ardeur de la bataille.
Il y a une rupture moins forte, car on ne change pas de point de vue; l'ombre envahit le champ de bataille et recouvre Theoden, c'est une continuité, comme un vent qui se lève progressivement... ou une caméra qui tourne sur elle-même sans changer de plan.
En résumé: les trois vers de rupture sont là au début pour "casser" un tantinet le rythme, ils ne sont plus nécéssaires après car le rythme ne cesse de s'accélérer jusqu'à la chute de Theoden.
Pardon d'avoir été un peu long
Le premier poème est suivi du point de vue des Rohirrim, et s'achève sur la charge épique du Rohan et le chant des Rohirrim - qui, d'après mes souvenirs, conclut le chapitre "La chevauchée des Rohirrim" du SdA.
première rupture: on change de point de vue.
"L'éclair inattendu a secoué l'orage".
Cette fois-ci on voit les soldats ennemis massacrés et terrifiés, qui ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Nouvelle rupture: on se retrouve brusquement dans la peau (si l'on peut dire pour un spectre) du Capitaine des Nazgùl.
"Pour l'obscur ennemi c'est un sombre présage"
L'ennemi doit modifier ses plans... et il n'est pas content.
Troisième et dernière rupture:
"Au bord du Pelennor la bataille fait rage..."
Et on retourne au combat, et on reste cette fois-ci dans la mêlée, les charges, les contre-attaques, tout s'accélère. Les rythmes alternent et s'entremêlent; j'essaie de restituer le chaos et l'ardeur de la bataille.
Il y a une rupture moins forte, car on ne change pas de point de vue; l'ombre envahit le champ de bataille et recouvre Theoden, c'est une continuité, comme un vent qui se lève progressivement... ou une caméra qui tourne sur elle-même sans changer de plan.
En résumé: les trois vers de rupture sont là au début pour "casser" un tantinet le rythme, ils ne sont plus nécéssaires après car le rythme ne cesse de s'accélérer jusqu'à la chute de Theoden.
Pardon d'avoir été un peu long
