29.05.2006, 12:19
Je n'ai pas trop accroché sur le premier tome que je trouve comme Cuthalion trop linéaire et trop "copie-Tolkien". De plus, il semble que l'histoire de la pierre bleue ait été repiquée par un autre auteur (Luc Besson peut-être?) dans un de ses livres où intitulé Arthur où un jeune garçon suite à la trouvaille d'une pierre de lune (bleue) dans son jardin est transporté à l'époque d'Artus, la pierre ayant ouvert une faille dans l'espace-temps.
Le second tome est en revanche beaucoup plus mûr. On voit (ça reste mon opinion perso) que l'auteur a gagné en maturité, a réussi à se dégager de l'influence trop prépondérante de Tolkien et laisse aller son style.
Résultat => un livre bien meilleur de tous points de vue :
- descriptions bien dosées alors qu'elles étaient nettement trop longues dans le premier
- un rythme enlevé et mouvementé sans pour autant qu'il y ait de scènes d'action inutiles ou surchargées en détails gore
- la relation entre le héros et sa dragonne, Saphira, a grandement évolué et Eragon y a gagné en épaisseur psychologique.
- Eragon, qui faisait assez gentil-héros-tout-jeunot-mais-invincible-grâce-à-un-super-pouvoir-donc-élu-et-qui-va-trucider
-le-grand-méchant-dix-fois-plus-fort-que-lui (merci Harry), devient plus humain en mûrissant et dévoile certaines faiblesses.
Il est ainsi capable d'avoir peur et, alors que son courage dans le tome 1 pouvait passer pour de la témérité parce qu'il ne connaissait pas la peur, il apprend ici à la surmonter et apprend le vrai courage.
Comme dit Ras'Al Ghul, le mentor de Batman, (Batman Begins)à son protégé,
Pour vaincre l'obscurité et dominer ta peur, tu dois incarner la peur elle-même!. Ca fait assez Elric le Nécromancien...
Le second tome est en revanche beaucoup plus mûr. On voit (ça reste mon opinion perso) que l'auteur a gagné en maturité, a réussi à se dégager de l'influence trop prépondérante de Tolkien et laisse aller son style.
Résultat => un livre bien meilleur de tous points de vue :
- descriptions bien dosées alors qu'elles étaient nettement trop longues dans le premier
- un rythme enlevé et mouvementé sans pour autant qu'il y ait de scènes d'action inutiles ou surchargées en détails gore
- la relation entre le héros et sa dragonne, Saphira, a grandement évolué et Eragon y a gagné en épaisseur psychologique.
- Eragon, qui faisait assez gentil-héros-tout-jeunot-mais-invincible-grâce-à-un-super-pouvoir-donc-élu-et-qui-va-trucider
-le-grand-méchant-dix-fois-plus-fort-que-lui (merci Harry), devient plus humain en mûrissant et dévoile certaines faiblesses.
Il est ainsi capable d'avoir peur et, alors que son courage dans le tome 1 pouvait passer pour de la témérité parce qu'il ne connaissait pas la peur, il apprend ici à la surmonter et apprend le vrai courage.
Comme dit Ras'Al Ghul, le mentor de Batman, (Batman Begins)à son protégé,
Pour vaincre l'obscurité et dominer ta peur, tu dois incarner la peur elle-même!. Ca fait assez Elric le Nécromancien...