01.12.2012, 17:16
Cico, je crois que nous avons en fait un point de vue que tu ne peux pas forcément percevoir.
En fait, il n'est pas question d'éradiquer la version de Ledoux, déjà parce qu'on a tous grandit avec, ensuite parce que ce serait idiot.
D'expérience, il s'avère que nous rencontrons des problématiques qu'un lecteur qui ne lit que Le Hobbit et ne s'intéresse pas aux études sur le sujet ne peut pas connaître.
Lorsqu'on travaille sur Tolkien, on se rend vite compte que les traductions françaises sont un obstacle, d'abord parce qu'elles ne sont pas cohérentes entre elles, ensuite parce que parfois il manque des paragraphes. Or, si le travail de Daniel Lauzon continue sur les futures traductions, alors on gagnera en cohérence et en fidélité, il est donc utile que nous en profitions et les noms "mal traduits" ne serait alors qu'un moindre obstacle.
Par exemple, si je parle de Bard et que j'utilise le texte de Ledoux, je vais passer à côté d'un paragraphe qu'il n'a pas traduit.
Si je travaille sur les Intendants/Surintendants du Gondor, j'utilise quel terme ? Les deux sont dans le Seigneur des Anneaux.
Lorsque quelqu'un produit un recueil d'études comme L'Arc et le Heaume, il est plus pratique que les participants travaillent tous sur la même base et ne multiplient pas les références, pour avoir une cohérence d'ensemble d'autant plus si l'une des références devient plus difficile à trouver.
Tout cela, c'est quelque chose que tu ne vivras pas si tu lis seulement Le Hobbit, alors que pour les essayistes, c'est une problématique qui peut nous pousser à discuter pendant des heures pour trouver le meilleur compromis. Or là, nous allons probablement en direction d'un compromis plus satisfaisant si les traductions continuent.
En tout les cas, il ne s'agit pas d'effacer le passé, et l'on ne peut pas non plus s'y limiter, il nous faut faire avec le passé mais aussi évoluer avec le présent et le futur et nous adapter en conséquence en cherchant les meilleurs compromis.
Enfin, doucement sur les accusations d'intégrisme, qui l'est le plus, celui qui cherche accepter une nouvelle version ou celui qui préfère la refuser et rester sur l'ancienne ? Ceci est juste pour te faire remarquer le caractère paradoxal de cette accusation hâtive. Sans rancune
Au plaisir de te relire, surtout après ta découverte de cette nouvelle version
En fait, il n'est pas question d'éradiquer la version de Ledoux, déjà parce qu'on a tous grandit avec, ensuite parce que ce serait idiot.
D'expérience, il s'avère que nous rencontrons des problématiques qu'un lecteur qui ne lit que Le Hobbit et ne s'intéresse pas aux études sur le sujet ne peut pas connaître.
Lorsqu'on travaille sur Tolkien, on se rend vite compte que les traductions françaises sont un obstacle, d'abord parce qu'elles ne sont pas cohérentes entre elles, ensuite parce que parfois il manque des paragraphes. Or, si le travail de Daniel Lauzon continue sur les futures traductions, alors on gagnera en cohérence et en fidélité, il est donc utile que nous en profitions et les noms "mal traduits" ne serait alors qu'un moindre obstacle.
Par exemple, si je parle de Bard et que j'utilise le texte de Ledoux, je vais passer à côté d'un paragraphe qu'il n'a pas traduit.
Si je travaille sur les Intendants/Surintendants du Gondor, j'utilise quel terme ? Les deux sont dans le Seigneur des Anneaux.
Lorsque quelqu'un produit un recueil d'études comme L'Arc et le Heaume, il est plus pratique que les participants travaillent tous sur la même base et ne multiplient pas les références, pour avoir une cohérence d'ensemble d'autant plus si l'une des références devient plus difficile à trouver.
Tout cela, c'est quelque chose que tu ne vivras pas si tu lis seulement Le Hobbit, alors que pour les essayistes, c'est une problématique qui peut nous pousser à discuter pendant des heures pour trouver le meilleur compromis. Or là, nous allons probablement en direction d'un compromis plus satisfaisant si les traductions continuent.
En tout les cas, il ne s'agit pas d'effacer le passé, et l'on ne peut pas non plus s'y limiter, il nous faut faire avec le passé mais aussi évoluer avec le présent et le futur et nous adapter en conséquence en cherchant les meilleurs compromis.
Enfin, doucement sur les accusations d'intégrisme, qui l'est le plus, celui qui cherche accepter une nouvelle version ou celui qui préfère la refuser et rester sur l'ancienne ? Ceci est juste pour te faire remarquer le caractère paradoxal de cette accusation hâtive. Sans rancune
Au plaisir de te relire, surtout après ta découverte de cette nouvelle version
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."