16.11.2012, 12:55
(16.11.2012, 12:40)Chrysalid a écrit : Mais en vérité, il y a aussi et surtout le fait que j'ai toujours été très fan de la version française (étant assez peu anglophone) que j'ai découverte il y a 20 ans, et que des termes comme Sacquet, la Comté, Fondcombe, les Havres Gris, le Mont Venteux et tous les termes Ledoux m'évoquent toujours mille merveilles (les termes typiquement tolkien aussi -Mordor, Valinor, Galadriel, Elrond...- mais ça n'est pas le sujet).Pour autant, n'est-ce pas une preuve d'ouverture d'esprit que d'accepter cette nouvelle traduction, au vu de tous les arguments qui justifient la plupart des retraductions ? C'est aussi un moyen de redécouvrir, en mieux, le roman que tu ne peux pas apprécier en VO. Mais il faut se laisser le temps. Comme la plupart, tu as un avis à chaud, mais avec quelques années, personne ne peut savoir ce que tu vas en penser, même pas toi.
Or, je crois savoir que ce sont TOUS les termes qui sont retraduits, pas seulement "Sacquet". C'est tout l'univers que je connais qui change de visage (de sonorité).
En outre, il est évident qu'avoir découvert tout cela il y a 20 ans m'évoque une agréable nostalgie (après tout, découvrir le monde de Tolkien durant l'adolescence, ça marque). Alors bien évidemment, et ce n'est que pure logique, ces nouveaux noms ne m'évoquent... rien. Ni merveilles tolkieniennes, ni nostalgie, rien.
Citation :Pour finir, je vous parlerais bien de ma bibliothèque Tolkien, où livres, romans, études (mais aussi jeux divers) se retrouvent désormais relégués au statut d’obsolète (allez hop, faut tout remplacer !), mais pour ce que vaut un tel argument...Bien sûr que non, ils ne sont pas obsolètes (et encore heureux, parce qu'à ce niveau, j'en connais un paquet qui pleurerait, moi le premier). Les gens sont suffisamment intelligents pour utiliser deux versions. Il suffit de voir, dans un autre ordre d'idées, comment les gens ont accueillis les deux versions de l'histoire de Bilbo et Gollum entre 1937 et 1951. Ça a été accepté et ça a cohabité et cohabite encore maintenant, dans les critiques. Les traductions aussi. La littérature secondaire (études, analyses, etc.) utilisera encore longtemps Sacquet & Co en parallèle de Bessac & Co.
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?