16.07.2012, 00:57
La retraduction est une excellente nouvelle.
Je pense que les exemples donnés (Bessac, Grand'Peur, etc.) ont choqué, et choqueront encore, surtout parmi ceux qui ont découvert et vécu Tolkien avec les traductions de Ledoux. De même pour ceux qui verront sur leurs écrans les nouveaux flims de Peter Jackson avec les noms issus de la traduction de Ledoux. Cependant, je pense que les connaissances acquises dans l'édition de Tolkien depuis ce traducteur font que les nouveaux disposent de plus de clés pour bien traduire cet auteur, en gardant l'esprit de ce qu'il aurait souhaité.
...mais de ce fait, n'y a-t-il pas un risque de nouvelle traduction purement "littéraire" qui fasse l'impasse sur la popularité de l’œuvre, et donc de l'ancrage des noms issus de cette première traduction dans l'imaginaire collectif ?
On en revient à l'opposition, bien mise en lumière dans l'article du Monde, entre l'auteur étudié par les chercheurs et l'écrivain populaire.
Par exemple, tout français parle de "Dark Vador", alors qu'il s'agit à l'origine d'une saloperie de traduction de Darth Vader. Mais cela reste. À côté de cela, une nouvelle traduction d'À la recherche du temps perdu a carrément changé le titre traduit faisant autorité depuis 1930 (Remembrance of Things Past) pour un nouveau en... 1992 (In Search of Lost Time), soit plus de soixante ans après !
Je pense que les exemples donnés (Bessac, Grand'Peur, etc.) ont choqué, et choqueront encore, surtout parmi ceux qui ont découvert et vécu Tolkien avec les traductions de Ledoux. De même pour ceux qui verront sur leurs écrans les nouveaux flims de Peter Jackson avec les noms issus de la traduction de Ledoux. Cependant, je pense que les connaissances acquises dans l'édition de Tolkien depuis ce traducteur font que les nouveaux disposent de plus de clés pour bien traduire cet auteur, en gardant l'esprit de ce qu'il aurait souhaité.
...mais de ce fait, n'y a-t-il pas un risque de nouvelle traduction purement "littéraire" qui fasse l'impasse sur la popularité de l’œuvre, et donc de l'ancrage des noms issus de cette première traduction dans l'imaginaire collectif ?
On en revient à l'opposition, bien mise en lumière dans l'article du Monde, entre l'auteur étudié par les chercheurs et l'écrivain populaire.
Par exemple, tout français parle de "Dark Vador", alors qu'il s'agit à l'origine d'une saloperie de traduction de Darth Vader. Mais cela reste. À côté de cela, une nouvelle traduction d'À la recherche du temps perdu a carrément changé le titre traduit faisant autorité depuis 1930 (Remembrance of Things Past) pour un nouveau en... 1992 (In Search of Lost Time), soit plus de soixante ans après !