Je suis sensible aux arguments de D. Lauzon ainsi qu'à la "pique" de V. Ferré ("ne soyons pas conservateurs!"), et j'ai hâte de découvrir cette nouvelle traduction.
Cependant, à la lecture de la quatrième de couverture, si le ton me semble plaisant, l'idée de changer les noms de personnes me chagrine quelque peu.
Je m'explique ; les hobbits sont pour moi comme de vieux compagnons (je ne pense pas être le seul ici à le vivre comme ça) et l'idée de redécouvrir leurs aventures écrites d'une nouvelle manière m'enchante. Cela fait un peu comme lorsqu'on entend un vieil ami, ou un arrière-grand-oncle, raconter une vieille histoire personnelle. A chaque nouvelle narration, l'histoire se transforme un peu, selon l'humeur ou l'ambiance.
A ce titre, le principe de cette "réécriture" du Hobbit est assez chouette (et peut-être même fidèle au jeu littéraire de "création secondaire"). Cependant, lorsque notre vieil ami, ou notre arrière-grand-oncle, raconte son histoire, les protagonistes demeurent identiques : l'ami ou l'oncle sont et restent les "héros" de leurs souvenirs. Ici, le personnage principal change de nom (pas de prénom, fort heureusement
) et c'est ce qui me "perturbe": changer les noms change les personnes elles-mêmes. Du coup, en un certain sens, je n'ai pas l'impression qu'il s'agira de la même histoire racontée autrement, mais d'une autre histoire.
Alors c'est un peu comme si le "Bilbo le Hobbit" que j'ai lu était mort. Et ça m'attriste un peu.
Cependant, à la lecture de la quatrième de couverture, si le ton me semble plaisant, l'idée de changer les noms de personnes me chagrine quelque peu.
Je m'explique ; les hobbits sont pour moi comme de vieux compagnons (je ne pense pas être le seul ici à le vivre comme ça) et l'idée de redécouvrir leurs aventures écrites d'une nouvelle manière m'enchante. Cela fait un peu comme lorsqu'on entend un vieil ami, ou un arrière-grand-oncle, raconter une vieille histoire personnelle. A chaque nouvelle narration, l'histoire se transforme un peu, selon l'humeur ou l'ambiance.
A ce titre, le principe de cette "réécriture" du Hobbit est assez chouette (et peut-être même fidèle au jeu littéraire de "création secondaire"). Cependant, lorsque notre vieil ami, ou notre arrière-grand-oncle, raconte son histoire, les protagonistes demeurent identiques : l'ami ou l'oncle sont et restent les "héros" de leurs souvenirs. Ici, le personnage principal change de nom (pas de prénom, fort heureusement

Alors c'est un peu comme si le "Bilbo le Hobbit" que j'ai lu était mort. Et ça m'attriste un peu.