07.10.2002, 09:18
Je voulais faire un poème du type de celui qu'Aragorn et Legolas chantent à la mort de Boromir. Mais je n'ai pas trouvé de sujet approprié, donc j'ai tout simplement esayé de traduire ce poème de la VO en respectant les rimes. J'ai par contre abandonné l'idée de garder le même rythme, car il aurait fallu que je change totalement le sens.
Enfin voilà ce que ça donne, c'est pas terrible terrible, mais je me suis bien amusé à le faire.
A travers Rohan, ses plaines et ses marais, où l'air est pur,
Marchant calmement, vient le Vent d'Ouest, par delà tous les murs.
Quelles nouvelles de l'Ouest m'apportes-tu ce soir, Ô vent errant?
As-tu vu, sous la lumière de la Lune ou des étoiles, Boromir le Grand?
"Je l'ai vu chevaucher par delà sept rivières, par delà des eaux grisâtres,
Je l'ai vu marcher dans de vides contrées, avant qu'il ne parte
Vers là où je ne l'ai plus vu, dans les ombres du Nord.
Le Vent du Nord aura peut-être entendu, le son du cor du fils de Denethor."
"Ô Boromir! Depuis les hauts murs de l'Ouest je regarde au loin,
Mais tu n'es pas revenu des contrées désertes où les hommes ne sont point"
En volant vient le Vent du sud, des détroits de la Mer, des collines de sable et de pierres ;
Il gémit à la porte, chargé des complaintes des oiseaux de mer.
"Quelles nouvelles du Sud, Ô vent soupirant, m'apportes tu au couchant?
Où est Boromir le Beau? Il s'est tu et j'en souffre amèrement"
"Ne me demande pas où il demeure - tant d'os y sont couchés.
Sur ces blancs rivages et ces sombres rivages, vers la Mer agitée,
Nombreux ont-ils descendus l'Anduin, sous les éclairs et la grêle
Demande au Vent du Nord de m'envoyer de leurs nouvelles."
"Ô Boromir! Derrère la porte du Sud, la route vers la Mer descend,
Mais tu n'es pas venu des grises bouches de la Mer, avec les plaintes des goëlands.
Depuis la Porte des Rois chevauche le Vent du Nord, au dessus de chutes grondant ;
Et autour de la tour, clairement et froidement, son cor sonne gravement.
"Quelles nouvelles du Nord, Ô puissant vent m'apportes-tu ajourd'hui?Quelles nouvelles de Boromir le Preux? Car il est loin d'ici."
"Sous l'ombre d'Amon Hen j'ai entendu son cri. Là il combattit moultes adversaires.
Son bouclier fendu, son épée brisée, c'est au fleuve qu'ils les apportèrent.
Son air si fier, son visage si beau, ils l'installèrent pour le repos;
Et Rauros, les chutes d'or de Rauros, le portèrent sur leur dos."
"Ô Boromir! La Tour de Garde regardera toujours au Nord
Jusqu'à la fin de ses jours, vers Rauros, vers ses chutes d'or."
Enfin voilà ce que ça donne, c'est pas terrible terrible, mais je me suis bien amusé à le faire.
A travers Rohan, ses plaines et ses marais, où l'air est pur,
Marchant calmement, vient le Vent d'Ouest, par delà tous les murs.
Quelles nouvelles de l'Ouest m'apportes-tu ce soir, Ô vent errant?
As-tu vu, sous la lumière de la Lune ou des étoiles, Boromir le Grand?
"Je l'ai vu chevaucher par delà sept rivières, par delà des eaux grisâtres,
Je l'ai vu marcher dans de vides contrées, avant qu'il ne parte
Vers là où je ne l'ai plus vu, dans les ombres du Nord.
Le Vent du Nord aura peut-être entendu, le son du cor du fils de Denethor."
"Ô Boromir! Depuis les hauts murs de l'Ouest je regarde au loin,
Mais tu n'es pas revenu des contrées désertes où les hommes ne sont point"
En volant vient le Vent du sud, des détroits de la Mer, des collines de sable et de pierres ;
Il gémit à la porte, chargé des complaintes des oiseaux de mer.
"Quelles nouvelles du Sud, Ô vent soupirant, m'apportes tu au couchant?
Où est Boromir le Beau? Il s'est tu et j'en souffre amèrement"
"Ne me demande pas où il demeure - tant d'os y sont couchés.
Sur ces blancs rivages et ces sombres rivages, vers la Mer agitée,
Nombreux ont-ils descendus l'Anduin, sous les éclairs et la grêle
Demande au Vent du Nord de m'envoyer de leurs nouvelles."
"Ô Boromir! Derrère la porte du Sud, la route vers la Mer descend,
Mais tu n'es pas venu des grises bouches de la Mer, avec les plaintes des goëlands.
Depuis la Porte des Rois chevauche le Vent du Nord, au dessus de chutes grondant ;
Et autour de la tour, clairement et froidement, son cor sonne gravement.
"Quelles nouvelles du Nord, Ô puissant vent m'apportes-tu ajourd'hui?Quelles nouvelles de Boromir le Preux? Car il est loin d'ici."
"Sous l'ombre d'Amon Hen j'ai entendu son cri. Là il combattit moultes adversaires.
Son bouclier fendu, son épée brisée, c'est au fleuve qu'ils les apportèrent.
Son air si fier, son visage si beau, ils l'installèrent pour le repos;
Et Rauros, les chutes d'or de Rauros, le portèrent sur leur dos."
"Ô Boromir! La Tour de Garde regardera toujours au Nord
Jusqu'à la fin de ses jours, vers Rauros, vers ses chutes d'or."