05.02.2007, 18:09
Je reviens toujours de temps en temps voir comment va le forum, où en sont les essais, etc. hélas mes études et mes activités m'accaparent énormément de temps, ce qui ne me laisse que des instants restreints à accorder au forum.
Quant à mes travaux poétiques, je les continue et j'affine mon art mais je m'éloigne de plus en plus du thème Tolkien qui ne me laisse pas assez de liberté de mouvement, bien que beaucoup de clichés tolkienniens ( ça se dit ? ) m'inspirent énormément.
Dans ce cas précis, merci beaucoup aux Galgals
Le corbeau dans la nuit entonne un chant funeste :
Lamentations nocturnes.
Le renard roux se meut d’un pas rapide et leste,
A l’affût près des urnes.
Le rat gris et dodu répand partout la peste,
Perdu dans les ténèbres.
Le vautour affamé dévore à terre un reste,
De charognes funèbres.
Mais hélas ! Ce ne sont ces nobles animaux,
Tout à fait innocents,
Qui terrifient les hommes. Mais c’est lui ! Près des eaux,
D’un lac rouge de sang,
Qui vient pour arroser le cimetière en maux.
Cette terre est son champ ;
Depuis un millénaire y paissent ses troupeaux,
D’hommes agonisants.
D’un geste délicat, il nettoie les tombeaux,
Ou en remplit des vides.
Il amène du lac, remplis à ras, des seaux,
D’une humeur rouge acide.
Et en guise de graines, il plante des lambeaux,
De chair fraîche et humaine.
Et lorsque le démon achève ses travaux,
Il grignote une faine.
Quand le soleil enfin ! daigne à se relever,
Pour éclairer le monde.
Le joyeux paysan, repu et fatigué,
Retourne vers les ondes.
Mais bien qu’il disparaisse, son image est gravé,
Dans ma tête et mon cœur.
Et chaque nuit sans lune ne fait que d’aggraver,
Ma peur du fossoyeur !
Quant à mes travaux poétiques, je les continue et j'affine mon art mais je m'éloigne de plus en plus du thème Tolkien qui ne me laisse pas assez de liberté de mouvement, bien que beaucoup de clichés tolkienniens ( ça se dit ? ) m'inspirent énormément.
Dans ce cas précis, merci beaucoup aux Galgals
----------------
Le corbeau dans la nuit entonne un chant funeste :
Lamentations nocturnes.
Le renard roux se meut d’un pas rapide et leste,
A l’affût près des urnes.
Le rat gris et dodu répand partout la peste,
Perdu dans les ténèbres.
Le vautour affamé dévore à terre un reste,
De charognes funèbres.
Mais hélas ! Ce ne sont ces nobles animaux,
Tout à fait innocents,
Qui terrifient les hommes. Mais c’est lui ! Près des eaux,
D’un lac rouge de sang,
Qui vient pour arroser le cimetière en maux.
Cette terre est son champ ;
Depuis un millénaire y paissent ses troupeaux,
D’hommes agonisants.
D’un geste délicat, il nettoie les tombeaux,
Ou en remplit des vides.
Il amène du lac, remplis à ras, des seaux,
D’une humeur rouge acide.
Et en guise de graines, il plante des lambeaux,
De chair fraîche et humaine.
Et lorsque le démon achève ses travaux,
Il grignote une faine.
Quand le soleil enfin ! daigne à se relever,
Pour éclairer le monde.
Le joyeux paysan, repu et fatigué,
Retourne vers les ondes.
Mais bien qu’il disparaisse, son image est gravé,
Dans ma tête et mon cœur.
Et chaque nuit sans lune ne fait que d’aggraver,
Ma peur du fossoyeur !