19.03.2005, 23:23
Roads go ever on and on
La route se poursuit, et se poursuit encore,
Par de-là les rochers, par-dessous les feuillages,
Par de sombres cavernes que le soleil ignore,
Par de douces rivières captives de leur nage ;
Sur la brumeuse neige de limplacable hiver,
Et à travers les joyeuses fleurs estivales,
Sur les calmes prés dherbe et sur les champs de pierre,
Et au creux des montagnes dans la Lune et ses voiles.
La route se poursuit, et se poursuit toujours,
Sous les flots nuageux et lembrun des étoiles,
A présent, devenus chancelants et bien lourds,
Les pieds tournent enfin vers les terres natales.
Les yeux qui ont pu voir le Feu noir et lépée
Et lhorreur dans les salles de pierre et de roc nu
Se posent pour finir sur les vertes contrées
Et arbres et collines depuis longtemps connus.
Poème original:
Roads go ever ever on,
Over rock and under tree,
By caves where never sun has shone,
By streams that never find the sea;
Over snow by winter sown,
And through the merry flowers of June,
Over grass and over stone,
And under mountains in the moon.
Roads go ever ever on
Under cloud and under star,
Yet feet that wandering have gone
Turn at last to home afar.
Eyes that fire and sword have seen
And horror in the halls of stone
Look at last on meadows green
And trees and hills they long have known.
La route se poursuit, et se poursuit encore,
Par de-là les rochers, par-dessous les feuillages,
Par de sombres cavernes que le soleil ignore,
Par de douces rivières captives de leur nage ;
Sur la brumeuse neige de limplacable hiver,
Et à travers les joyeuses fleurs estivales,
Sur les calmes prés dherbe et sur les champs de pierre,
Et au creux des montagnes dans la Lune et ses voiles.
La route se poursuit, et se poursuit toujours,
Sous les flots nuageux et lembrun des étoiles,
A présent, devenus chancelants et bien lourds,
Les pieds tournent enfin vers les terres natales.
Les yeux qui ont pu voir le Feu noir et lépée
Et lhorreur dans les salles de pierre et de roc nu
Se posent pour finir sur les vertes contrées
Et arbres et collines depuis longtemps connus.
Poème original:
Roads go ever ever on,
Over rock and under tree,
By caves where never sun has shone,
By streams that never find the sea;
Over snow by winter sown,
And through the merry flowers of June,
Over grass and over stone,
And under mountains in the moon.
Roads go ever ever on
Under cloud and under star,
Yet feet that wandering have gone
Turn at last to home afar.
Eyes that fire and sword have seen
And horror in the halls of stone
Look at last on meadows green
And trees and hills they long have known.