02.03.2004, 21:29
Chanson de Beren et Luthien
Les feuilles étaient longues, lherbe était verte,
La Ciguë -Umbels grande et belle,
Et dans la clairière on pouvait voir la lumière,
Des étoiles scintillant dans lombre.
Tinuviel dansait là, sur la musique dune flûte invisible,
Et la lumière des étoiles, dans ses cheveux,
Et ses habits scintillait.
Là Beren vint du froid des montagnes,
Et perdu, il errait sous les feuilles,
Et là ou la Rivière-Elfique sécoulait,
Il marchait seul, accablé de chagrin.
Il regarda fixement à travers le feuillage de la Ciguë,
Et il vit, voletant, des fleurs dor,
Sur sa cape et ses manches,
Et ses cheveux comme une ombre mouvante.
Le charme guérit ses pieds fatigués,
Qui étaient condamnés à errer par delà les collines ;
Et de lavant il se pressa, fort et agile,
Et empoigna les rayons de lune scintillants.
A travers les bois tissés de la Demeure-Elfique,
Elle prit la fuite sur ses pieds dansants,
Et le laissa seul encore à errer,
Ecoutant, dans la forêt silencieuse.
Il a entendu là souvent le bruit fuyant,
De pieds aussi légers que des feuilles de Tilleul,
Ou de la musique venant dessous terre,
Tremblotante dune caverne cachée.
Maintenant sont fanées les gerbes de ciguë,
Et une par une dans un bruissement,
Tombèrent les feuilles de hêtres, chuchotant,
Dans le bois hivernal, tremblantes.
Il la chercha toujours, errant loin
Ou les feuilles des années ont été semées abondamment,
A la lumière de la lune et rayons détoile,
Dans un ciel glacé, frissonnant.
Sa cape étincelait à la lune,
Alors que sur une haute et éloignée colline,
Elle dansait, et à ses pieds était répandue
Une brume argentée vacillante.
Quand lhiver est passé, elle est venue de nouveau,
Sa chanson libéra le soudain printemps,
Comme alouette naissante, et pluie battante,
Et la fonte des neiges bouillonnante.
Il vit les fleurs-elfiques printanières,
A ses pieds, et de nouveau guéries.
Il eut très envie, à ses côtés de danser et chanter
Sur lherbe, sereinement.
A nouveau elle senfuit, mais promptement il vint,
Tinúviel! Tinúviel!
Il lappela par son nom elfique ;
Et là elle sarrêta écoutant.
Un moment elle se tint là, et un sort,
Sa voix lui jeta : Beren vint,
Et ce fut la perte de Tinuviel
Qui dans ses bras brillante se coucha.
Comme Beren la regarda dans les yeux,
Dans lombre de ses cheveux,
La tremblante lumière des étoiles des cieux,
Il vit le miroitement là reflété.
Tinuviel, la belle Elfe,
Jeune fille immortelle Elfe sage,
Devant lui ses cheveux ombragés,
Et bras comme de largent scintillant.
Longue était la route que leur destin leur imposa,
Par dessus des montagnes rocheuses, froides et grises,
Par des halls de fer et des portes obscurcies,
Et des bois de Solanacée sans lendemain.
Les mers de Sundering entre eux se tenaient
Et encore par fin ils se rencontrèrent une fois de plus,
Et il y a longtemps ils sont décédés,
Dans la forêt chantant sans chagrin.
Je ne suis pars vraiment très content de ma traduction dans la mesure ou il y a quelques incohérences, mais je ne pense pas me tromper en disant que c'est une chanson au texte parfois ambigu et dont il est facile de l'interpréter de différentes façons. Je dirais même que c'est plus de l'interprétariat que de la traduction.
Celeb, ouvert à tous commentaires bien évidemment
Les feuilles étaient longues, lherbe était verte,
La Ciguë -Umbels grande et belle,
Et dans la clairière on pouvait voir la lumière,
Des étoiles scintillant dans lombre.
Tinuviel dansait là, sur la musique dune flûte invisible,
Et la lumière des étoiles, dans ses cheveux,
Et ses habits scintillait.
Là Beren vint du froid des montagnes,
Et perdu, il errait sous les feuilles,
Et là ou la Rivière-Elfique sécoulait,
Il marchait seul, accablé de chagrin.
Il regarda fixement à travers le feuillage de la Ciguë,
Et il vit, voletant, des fleurs dor,
Sur sa cape et ses manches,
Et ses cheveux comme une ombre mouvante.
Le charme guérit ses pieds fatigués,
Qui étaient condamnés à errer par delà les collines ;
Et de lavant il se pressa, fort et agile,
Et empoigna les rayons de lune scintillants.
A travers les bois tissés de la Demeure-Elfique,
Elle prit la fuite sur ses pieds dansants,
Et le laissa seul encore à errer,
Ecoutant, dans la forêt silencieuse.
Il a entendu là souvent le bruit fuyant,
De pieds aussi légers que des feuilles de Tilleul,
Ou de la musique venant dessous terre,
Tremblotante dune caverne cachée.
Maintenant sont fanées les gerbes de ciguë,
Et une par une dans un bruissement,
Tombèrent les feuilles de hêtres, chuchotant,
Dans le bois hivernal, tremblantes.
Il la chercha toujours, errant loin
Ou les feuilles des années ont été semées abondamment,
A la lumière de la lune et rayons détoile,
Dans un ciel glacé, frissonnant.
Sa cape étincelait à la lune,
Alors que sur une haute et éloignée colline,
Elle dansait, et à ses pieds était répandue
Une brume argentée vacillante.
Quand lhiver est passé, elle est venue de nouveau,
Sa chanson libéra le soudain printemps,
Comme alouette naissante, et pluie battante,
Et la fonte des neiges bouillonnante.
Il vit les fleurs-elfiques printanières,
A ses pieds, et de nouveau guéries.
Il eut très envie, à ses côtés de danser et chanter
Sur lherbe, sereinement.
A nouveau elle senfuit, mais promptement il vint,
Tinúviel! Tinúviel!
Il lappela par son nom elfique ;
Et là elle sarrêta écoutant.
Un moment elle se tint là, et un sort,
Sa voix lui jeta : Beren vint,
Et ce fut la perte de Tinuviel
Qui dans ses bras brillante se coucha.
Comme Beren la regarda dans les yeux,
Dans lombre de ses cheveux,
La tremblante lumière des étoiles des cieux,
Il vit le miroitement là reflété.
Tinuviel, la belle Elfe,
Jeune fille immortelle Elfe sage,
Devant lui ses cheveux ombragés,
Et bras comme de largent scintillant.
Longue était la route que leur destin leur imposa,
Par dessus des montagnes rocheuses, froides et grises,
Par des halls de fer et des portes obscurcies,
Et des bois de Solanacée sans lendemain.
Les mers de Sundering entre eux se tenaient
Et encore par fin ils se rencontrèrent une fois de plus,
Et il y a longtemps ils sont décédés,
Dans la forêt chantant sans chagrin.
Je ne suis pars vraiment très content de ma traduction dans la mesure ou il y a quelques incohérences, mais je ne pense pas me tromper en disant que c'est une chanson au texte parfois ambigu et dont il est facile de l'interpréter de différentes façons. Je dirais même que c'est plus de l'interprétariat que de la traduction.
Celeb, ouvert à tous commentaires bien évidemment