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[Traduction] La Chanson de Beren et Lúthien - Version imprimable +- Forum Tolkiendil (https://forum.tolkiendil.com) +-- Forum : Tolkiendil - www.tolkiendil.com (https://forum.tolkiendil.com/forum-4.html) +--- Forum : Arts (https://forum.tolkiendil.com/forum-16.html) +--- Sujet : [Traduction] La Chanson de Beren et Lúthien (/thread-1279.html) |
[Traduction] La Chanson de Beren et Lúthien - Celebrimbor - 02.03.2004 Chanson de Beren et Luthien Les feuilles étaient longues, lherbe était verte, La Ciguë -Umbels grande et belle, Et dans la clairière on pouvait voir la lumière, Des étoiles scintillant dans lombre. Tinuviel dansait là, sur la musique dune flûte invisible, Et la lumière des étoiles, dans ses cheveux, Et ses habits scintillait. Là Beren vint du froid des montagnes, Et perdu, il errait sous les feuilles, Et là ou la Rivière-Elfique sécoulait, Il marchait seul, accablé de chagrin. Il regarda fixement à travers le feuillage de la Ciguë, Et il vit, voletant, des fleurs dor, Sur sa cape et ses manches, Et ses cheveux comme une ombre mouvante. Le charme guérit ses pieds fatigués, Qui étaient condamnés à errer par delà les collines ; Et de lavant il se pressa, fort et agile, Et empoigna les rayons de lune scintillants. A travers les bois tissés de la Demeure-Elfique, Elle prit la fuite sur ses pieds dansants, Et le laissa seul encore à errer, Ecoutant, dans la forêt silencieuse. Il a entendu là souvent le bruit fuyant, De pieds aussi légers que des feuilles de Tilleul, Ou de la musique venant dessous terre, Tremblotante dune caverne cachée. Maintenant sont fanées les gerbes de ciguë, Et une par une dans un bruissement, Tombèrent les feuilles de hêtres, chuchotant, Dans le bois hivernal, tremblantes. Il la chercha toujours, errant loin Ou les feuilles des années ont été semées abondamment, A la lumière de la lune et rayons détoile, Dans un ciel glacé, frissonnant. Sa cape étincelait à la lune, Alors que sur une haute et éloignée colline, Elle dansait, et à ses pieds était répandue Une brume argentée vacillante. Quand lhiver est passé, elle est venue de nouveau, Sa chanson libéra le soudain printemps, Comme alouette naissante, et pluie battante, Et la fonte des neiges bouillonnante. Il vit les fleurs-elfiques printanières, A ses pieds, et de nouveau guéries. Il eut très envie, à ses côtés de danser et chanter Sur lherbe, sereinement. A nouveau elle senfuit, mais promptement il vint, Tinúviel! Tinúviel! Il lappela par son nom elfique ; Et là elle sarrêta écoutant. Un moment elle se tint là, et un sort, Sa voix lui jeta : Beren vint, Et ce fut la perte de Tinuviel Qui dans ses bras brillante se coucha. Comme Beren la regarda dans les yeux, Dans lombre de ses cheveux, La tremblante lumière des étoiles des cieux, Il vit le miroitement là reflété. Tinuviel, la belle Elfe, Jeune fille immortelle Elfe sage, Devant lui ses cheveux ombragés, Et bras comme de largent scintillant. Longue était la route que leur destin leur imposa, Par dessus des montagnes rocheuses, froides et grises, Par des halls de fer et des portes obscurcies, Et des bois de Solanacée sans lendemain. Les mers de Sundering entre eux se tenaient Et encore par fin ils se rencontrèrent une fois de plus, Et il y a longtemps ils sont décédés, Dans la forêt chantant sans chagrin. Je ne suis pars vraiment très content de ma traduction dans la mesure ou il y a quelques incohérences, mais je ne pense pas me tromper en disant que c'est une chanson au texte parfois ambigu et dont il est facile de l'interpréter de différentes façons. Je dirais même que c'est plus de l'interprétariat que de la traduction. Celeb, ouvert à tous commentaires bien évidemment - Turb - 02.03.2004 Pour mémoire, le poème original The leaves were long, the grass was green, The hemlock-umbels tall and fair, And in the glade a light was seen Of stars in shadow shimmering. Tinuviel was dancing there To music of a pipe unseen, And light of stars was in her hair, And in her rainment glimmering. There Beren came from mountains cold. And lost he wandered under leaves, And where the Elven-river rolled He walked alone and sorrowing. He peered between the hemlock-leaves And saw in wonder flowers of gold Upon her mantle and her sleeves, And her hair like shadow following.<BR> Enchantment healed his weary feet That over hills were doomed to roam; And forth he hastened, strong and fleet, And grasped at moonbeams glistening. Through woven woods in Elvenhome She lightly fled on dancing feet, And left him lonely still to roam In the silent forest listening. He heard there oft the flying sound Of feet as light as linden-leaves, Or music welling underground, In hidden hollows quavering. Now whithered lay the hemlock-sheaves, And one by one with sighing sound Whispering fell the beachen leaves In wintry woodland wavering. He sought her ever, wandering far Where leaves of years were thickly strewn, By light of moon and ray of star In frosty heavens shivering. Her mantle glinted in the moon, As on a hill-top high and far She danced, and at her feet was strewn A mist of silver quivering. When winter passed, she came again, And her song released the sudden spring, Like rising lark, and falling rain, And melting water bubbling. He saw the elven-flowers spring About her feet, and healed again He longed by her to dance and sing Upon the grass untroubling. Again she fled, but swift he came, Tinuviel! Tinuviel! He called her by her elvish name; And there she halted listening. One moment stood she, and a spell His voice laid on her: Beren came, And doom fell on Tinuviel That in his arms lay glistening As Beren looked into her eyes Within the shadows of her hair, The trembling starlight of the skies He saw there mirrored shimmering. Tinúviel the elven-fair, Immortal maiden elven-wise, About him cast her shadowy hair And arms like silver glimmering. Long was the way that fate them bore, O'er stony mountains cold and grey, Through halls of iron and darkling door, And woods of nightshade morrowless. The Sundering Seas between them lay, And yet at last they met once more, And long ago they passed away In the forest singing sorrowless. |