01.09.2022, 15:53
Il y a plus d'un an, j'avais demandé conseil sur ce forum car j'hésitais entre lire le Silmarillion dans la traduction de Pierre Alien ou attendre celle de Daniel Lauzon. J'ai finalement suivi l'avis de ceux qui me conseillaient d'attendre la traduction de Daniel Lauzon et je ne le regrette pas. Alors, avant d'être submergés par les Anneaux de Pouvoir (déjà 20 pages dans le fil de discussion alors que la série n'est pas encore sortie en France ), voici mes impressions.
Le Silmarillion a la réputation d'être difficile à lire mais j'ai trouvé qu'il se lisait aussi facilement qu'un roman, et même si ce n'est pas un roman, on s'attache aux personnages. J'avoue que plusieurs mois après la lecture, certains points sont maintenant confus dans mon esprit, du fait du nombre d'évènements et de personnages, et il faudra que je le relise (en anglais peut-être). Mais au moment de la lecture le lexique et les arbres généalogiques aident beaucoup à la compréhension et on ne se sent jamais perdu.
Le texte est magnifique et plein de poésie. J'ai rêvé en écoutant la musique des Ainur, j'ai été éblouie par la lumière des Arbres de Valinor, j'ai désespéré devant l'obstination de Fëanor et de ses fils, j'ai frémi devant la noirceur de Morgoth, j'ai admiré les royaumes elfes et j'ai été attristée par leur destruction, j'ai été touchée par l'histoire de Beren et Lúthien. Je ne parle pas de Túrin car j'avais déjà lu les Enfants de Húrin. J'ai voyagé avec Eärendil, j'ai admiré la puissance de Númenor, j'ai navigué avec Elendil vers la Terre du Milieu et j'ai retrouvé avec émotion les personnages du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. J'ai veillé tard pour lire quelques pages de plus et j'ai relu des passages pour que le voyage dure un peu plus.
J'aime beaucoup cette phrase du SdA dans le chapitre Lothlorien : "When he had gone and passed again into the outer world, still Frodo the wanderer from the Shire would walk there, upon the grass among elanor and niphredil in fair Lothlórien." Après avoir refermé le Silmarillion, je me promène encore dans les vertes vallées de Valinor et je parcours encore les vastes étendues de la Terre du Milieu.
Le Silmarillion a la réputation d'être difficile à lire mais j'ai trouvé qu'il se lisait aussi facilement qu'un roman, et même si ce n'est pas un roman, on s'attache aux personnages. J'avoue que plusieurs mois après la lecture, certains points sont maintenant confus dans mon esprit, du fait du nombre d'évènements et de personnages, et il faudra que je le relise (en anglais peut-être). Mais au moment de la lecture le lexique et les arbres généalogiques aident beaucoup à la compréhension et on ne se sent jamais perdu.
Le texte est magnifique et plein de poésie. J'ai rêvé en écoutant la musique des Ainur, j'ai été éblouie par la lumière des Arbres de Valinor, j'ai désespéré devant l'obstination de Fëanor et de ses fils, j'ai frémi devant la noirceur de Morgoth, j'ai admiré les royaumes elfes et j'ai été attristée par leur destruction, j'ai été touchée par l'histoire de Beren et Lúthien. Je ne parle pas de Túrin car j'avais déjà lu les Enfants de Húrin. J'ai voyagé avec Eärendil, j'ai admiré la puissance de Númenor, j'ai navigué avec Elendil vers la Terre du Milieu et j'ai retrouvé avec émotion les personnages du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. J'ai veillé tard pour lire quelques pages de plus et j'ai relu des passages pour que le voyage dure un peu plus.
J'aime beaucoup cette phrase du SdA dans le chapitre Lothlorien : "When he had gone and passed again into the outer world, still Frodo the wanderer from the Shire would walk there, upon the grass among elanor and niphredil in fair Lothlórien." Après avoir refermé le Silmarillion, je me promène encore dans les vertes vallées de Valinor et je parcours encore les vastes étendues de la Terre du Milieu.