(28.01.2022, 10:22)Tegilbo a écrit : [b]Modifications vocaliques[/b]
Pas de modificateur utilisé. Pour ce qui est de la distinction entre voyelle ouverte, fermée, courte, longue, je pars du principe que cela peut varier avec l'accent. Je ne trouve donc pas pertinent de les noter. La prononciation exacte des mots ne peut alors pas se deviner rien qu'à la lecture, et la prononciation adaptée fait partie de l'apprentissage de langue.
J'ai toujours trouvé dommage de perdre les distinctions vocaliques, au risque de ressembler à une écriture SMS... "Cét été j'été a la méson... j'avé mal a l'épole en reuveunant de l'école..."
On n'a pas tant de voyelles (a, ɑ, e, ɛ, i, o, ɔ, u, y, ə, œ, ø - et les nasalisées ɑ̃, ɔ̃, ɛ̃, œ̃ ) que cela et beaucoup de possibilités au niveau des tehtar - par exemple avec les variantes doublées, avec celles placées en-dessous - Il me paraît possible d'imaginer quelque chose de semi-phonémique et/ou semi-orthographique qui permettrait de rendre un peu de cet aspect. Cela ne me choquerait pas si deux personnes de régions différentes transcrivent un peu différemment, je trouverais même poétique si "épaule" (par ex.) rime avec "école" chez l'un mais pas chez l'autre et que cela apparaisse à l'écrit.
En fait je trouve même un peu dommage de ne pas le faire, ce qui me paraît contradictoire avec le traitement orthographique des consonnes doubles ("immense" par ex. peut se prononcer /immɑ̃s/ ou /imɑ̃s/ selon les régions).
Dans la même veine, l’orthographe française reste pleine de spécificités (genre le /ph/, on le transcrirait comment ? le /th/ ? etc.) qui pourraient être représentées par une habile variation optionnelle.
EDIT: Par ex. "brun" et "brin" se prononcent identiquement ou non selon les régions. Mais devrait-on les écrire identiquement toujours ?