09.12.2021, 14:55
En l'occurrence, les documents cités par mes soins parlent essentiellement du klingon, inventé par Mark Okrand, cas éminemment similaire à celui des langues elfiques, et même plus susceptible de protection dans l'absolu. En effet, il n'existe qu'une seule version officielle du klingon, alors que dans le cas des langues elfiques, il n'existe aucune grammaire définitive laissée par Tolkien, ce qui implique un travail original de sélection et d'analyse de la part des étudiants ou des utilisateurs.
La position de Carl Hostetter au sujet de la protection des langues elfiques est connue, mais ne correspond pas forcément au point de vue des spécialistes du copyright. Carl est ingénieur, après tout, pas légiste ou avocat. A noter que d'autres (Lisa Starr ou Helge Fauskanger) ont a adopté un point de vue très libertaire à ce sujet, sans jamais être légalement inquiétés.
On remarquera que jamais l'Estate ne s'est opposé à la publication d'un dictionnaire sur les langues elfiques, pas plus qu'à la publication de poèmes en néo-elfique, par exemple. Compte tenu de leur approche très protectrice (à raison) des droits d'auteur de Tolkien, ce n'est probablement pas un hasard. A noter, d'ailleurs, que l'Estate a plusieurs fois adopté un point de vue plus restrictif pour les alphabets inventés par Tolkien, notamment les tengwar, en partant du point de vue que le dessin de chacun d'entre eux représentait un dessin original (protégé à ce titre par le copyright).
Reste un dernier point à prendre en compte, mais ce n'est pas le moindre : la relation avec le Tolkien Estate. Celui qui souhaite garder de bonnes relations avec l'Estate (par exemple dans l'optique de publications futures) n'a sans doute pas intérêt à froisser les avocats de l'Estate en adoptant une attitude ouvertement négligente ou à la limite de la légalité...
La position de Carl Hostetter au sujet de la protection des langues elfiques est connue, mais ne correspond pas forcément au point de vue des spécialistes du copyright. Carl est ingénieur, après tout, pas légiste ou avocat. A noter que d'autres (Lisa Starr ou Helge Fauskanger) ont a adopté un point de vue très libertaire à ce sujet, sans jamais être légalement inquiétés.
On remarquera que jamais l'Estate ne s'est opposé à la publication d'un dictionnaire sur les langues elfiques, pas plus qu'à la publication de poèmes en néo-elfique, par exemple. Compte tenu de leur approche très protectrice (à raison) des droits d'auteur de Tolkien, ce n'est probablement pas un hasard. A noter, d'ailleurs, que l'Estate a plusieurs fois adopté un point de vue plus restrictif pour les alphabets inventés par Tolkien, notamment les tengwar, en partant du point de vue que le dessin de chacun d'entre eux représentait un dessin original (protégé à ce titre par le copyright).
Reste un dernier point à prendre en compte, mais ce n'est pas le moindre : la relation avec le Tolkien Estate. Celui qui souhaite garder de bonnes relations avec l'Estate (par exemple dans l'optique de publications futures) n'a sans doute pas intérêt à froisser les avocats de l'Estate en adoptant une attitude ouvertement négligente ou à la limite de la légalité...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland