11.03.2018, 18:52
Déjà, je recommande de distinguer les méthodes orthographique et phonémique. Pour la première, les règles de transcription anglaise sont amplement suffisantes. Et c'est d'ailleurs ce que je recommanderais pour toute transcription française, parce que les problèmes ne sont pas là où tu penses.
Concernant tes questions :
1) Vu qu'en français, « q » est systématiquement suivi de « u », sauf pour de rares noms étrangers, je préconiserais d'utiliser
pour « qu ». Cela revient à suivre la notation classique du quenya.
2) C'est bien
ou
qui devrait transcrire le « z ».
3) Oui, je confirme ton interprétation pour l'anglais. C'est lié au fait qu'un « r » anglais se prononce assez différemment selon qu'il est suivi d'une consonne ou d'une voyelle. On peut suivre la même règle en français, même en l'absence de différence de prononciation, ou utiliser uniquement
pour transcrire le « r ».
3.1) Effectivement, le « e » muet final n'est pas pris en compte par Tolkien pour déterminer si un « r » est suivi d'une voyelle.
3.2) Dans quelle transcription le « r » d'Arwen est-il transcrit par
? Je n'ai pas souvenir qu'il ait jamais calligraphié ce nom. En français, « w » est habituellement traité comme une consonne, donc...
4) Classiquement, Tolkien utilise un point médian là où nous aurions tendance à utiliser une apostrophe, et à souder les mots à la place d'un tiret.
5) La combinaison
semble effectivement préférable, à moins qu'on n'opte pour 
, tout aussi défendable. Si l'on suit une méthode strictement phonémique (qui pose de grave problèmes en français, voir plus loin), on pourrait toutefois aussi utiliser
comme alternative.
6) Orthographique ou phonémique, c'est toute la question.
7) Pour les accents, je ne vois pas comment faire, à celà près qu'un « ê » est souvent un peu plus long qu'un « è » et mériterait sans doute un porteur long. Par analogie, on pourrait aussi attribuer le porteur long au « è » et au « ë », en réservant la version brève du tehta pour le « e » non muet et le « é ». À ma connaissance, Tolkien n'a jamais traité cette question, quasi-inexistante en anglais.
8 ) Je ne suis pas sûr de saisir où est le problème.
Par contre, il reste un grave problème pour une transcription phonémique en français : les voyelles nasales « an » (ex : chant), « in » (ex : pin), « on » (ex : long)... Ce sont des sons qui n'existent pas en anglais et pour lesquels nous n'avons pas de transcription disponible. De plus, impossible de les transcrire phonémiquement comme « a + n », « i + n » ou « o + n », puisque le français comporte aussi des mots où « a », « i » ou « o » suivi d'un « n » ne donnent pas de voyelle nasale (ex : âne, mine, sonne).
Il faudrait résoudre ce problème pour obtenir un modèle de transcription phonémique en français. Les solutions que j'ai pu voir ici où là ne m'ont jamais convaincu.
Concernant tes questions :
1) Vu qu'en français, « q » est systématiquement suivi de « u », sauf pour de rares noms étrangers, je préconiserais d'utiliser

2) C'est bien


3) Oui, je confirme ton interprétation pour l'anglais. C'est lié au fait qu'un « r » anglais se prononce assez différemment selon qu'il est suivi d'une consonne ou d'une voyelle. On peut suivre la même règle en français, même en l'absence de différence de prononciation, ou utiliser uniquement

3.1) Effectivement, le « e » muet final n'est pas pris en compte par Tolkien pour déterminer si un « r » est suivi d'une voyelle.
3.2) Dans quelle transcription le « r » d'Arwen est-il transcrit par

4) Classiquement, Tolkien utilise un point médian là où nous aurions tendance à utiliser une apostrophe, et à souder les mots à la place d'un tiret.
5) La combinaison





6) Orthographique ou phonémique, c'est toute la question.
7) Pour les accents, je ne vois pas comment faire, à celà près qu'un « ê » est souvent un peu plus long qu'un « è » et mériterait sans doute un porteur long. Par analogie, on pourrait aussi attribuer le porteur long au « è » et au « ë », en réservant la version brève du tehta pour le « e » non muet et le « é ». À ma connaissance, Tolkien n'a jamais traité cette question, quasi-inexistante en anglais.
8 ) Je ne suis pas sûr de saisir où est le problème.
Par contre, il reste un grave problème pour une transcription phonémique en français : les voyelles nasales « an » (ex : chant), « in » (ex : pin), « on » (ex : long)... Ce sont des sons qui n'existent pas en anglais et pour lesquels nous n'avons pas de transcription disponible. De plus, impossible de les transcrire phonémiquement comme « a + n », « i + n » ou « o + n », puisque le français comporte aussi des mots où « a », « i » ou « o » suivi d'un « n » ne donnent pas de voyelle nasale (ex : âne, mine, sonne).
Il faudrait résoudre ce problème pour obtenir un modèle de transcription phonémique en français. Les solutions que j'ai pu voir ici où là ne m'ont jamais convaincu.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland