07.11.2017, 10:13
(06.11.2017, 19:07)Peredhel a écrit : Je vois.Merci d'avoir précisé les choses.
De rien, je suis content d'avoir pu apporter mon point de vue mais je ne sais pas si tout ce que je raconte est correct !
Elendil, c'est vrai ce que tu dis. Je ne m'étais jamais fait la réflexion, mais clairement, la mythologie, les romans chevaleresques, sont bizarrement considérés comme étant destinés aux enfants (souvent dans des formes appauvries et abrégées d'ailleurs ; et il est amusant de voir le vide éditorial entre les éditions universitaires des sources de la mythologie grecque, et les compilations parfois douteuses destinées à un public jeunesse).
Je ne sais pas à quoi cela est dû. Peut-être y a-t-il l'idée liminale, et profondément faussée, qu'il y a correspondance entre une "enfance de l'humanité" et l'enfance d'un individu humain en particulier, ainsi que l'avançait Pascal. Du coup, les œuvres de cette "enfance de l'humanité" ne seraient appropriées qu'à un public jeunesse. Mais cette explication me paraît bien insuffisante !
Je pense aussi comme tu le laisses toi-même entendre qu'à partir du moment où il y a de la magie, des éléments fantastiques (comme tu l'as dit : du merveilleux), c'est tout de suite vu comme indigne de l'attention d'un public cultivé qui sait bien que tout ça, ça n'existe pas.
D'ailleurs, n'est-il pas révélateur à cet égard que la mythologie et le conte, puis le roman médiéval et la fantasy, soient respectivement au programme des classes de sixième et cinquième, et entièrement délaissés par la suite ?