Bonjour à tous.
(04.04.2012, 16:30)Aragorn88 a écrit : Mon avis est que, si le combat avait eu lieu, Gandalf n'aurait pas été en capacité de vaincre le roi-sorcier. Pas parce qu'il n'en avait pas fondamentalement les moyens, mais parce qu'il ne lui appartenait pas de le faire. Il aurait pu l'empêcher d'avancer plus avant dans Minas Tirith, et il n'aurait probablement pas eu à craindre grand chose de lui, mais il n'était pas de son ressort de le vaincre, si je puis dire.
Ce sont deux personnages qui se sont rencontrés presque "par hasard", emportés dans le même conflit, mais dont le rôle et le destin sont très différents et ne sont pas liés l'un à l'autre. Un combat entre eux n'aurait pas eu de sens. L'intervention de la cavalerie du rohan précisément à ce moment là n'est d'ailleurs pas un hasard selon moi, c'est l'accomplissement du destin : ces deux-là n'étaient pas faits pour se combattre.
Citation :ce duel n'est pas sensé avoir lieu... Et n'a d'ailleurs pas lieu !Je suis d'accord avec ces affirmations, et je me demande s'il n'est pas possible de les étayer avec la métaphore du jeu d'échec : à plusieurs reprises, Gandalf est désigné comme le Cavalier Blanc, tandis que le Roi-Sorcier est présenté comme le Cavalier Noir. Je crois d'ailleurs me souvenir d'une phrase de Tolkien rapprochant explicitement les deux (quelque chose comme "Le Cavalier Noir rencontre le Cavalier Blanc"), mais impossible de remettre la main dessus... Bref. Est-il possible, aux échecs, de prendre un cavalier adverse avec l'un des siens? Il me semble que oui, mais dans ce cas l'opération doit être difficile et risquée. "Philosophiquement parlant", ne peut-on dire que les pièces de même rang ne sont pas censées se battre entre elles? Dans le meilleur des cas, elles devraient se neutraliser mutuellement, comme des pions bloqués l'un contre l'autre...ce qui se produit à Minas Tirith!