04.04.2012, 16:30
J'aimerais revenir sur le sujet intial, à savoir l'affrontement Roi sorcier/Gandalf.
Je ne suis pas persuadé que l'on puisse vraiment "quantifier" la puissance du roi-sorcier par rapport à Gandalf ou n'importe qui d'autre. Tolkien n'aimait pas vraiment ce principe de comparaison simpliste des pouvoirs d'untel ou untel. Et il y a effectivement de nombreux exemples dans son oeuvre de combats où le plus faible finit par vaincre le plus fort.
Ce n'est ni un maïa ni un istar et ce n'est plus un humain, il n'a pas vraiment de statut et n'obéit qu'à Sauron. Après tout ce temps passé en tant que spectre de l'anneau, je pense que le Roi-Sorcier lui-même n'a plus vraiment de volonté propre en dehors de celle de son maître. Pour cette scène, je vois plutôt en lui une sorte d'incarnation symbolique de Sauron pensant pénétrer en vainqueur dans le dernier bastion de ses ennemis.
Plus concrètement, mais de façon très basique, il semble évident que Gandalf est plus "fort" que le roi-sorcier, étant donné la différence de nature qui existe entre les deux. Dans l'absolu oui, Gandalf le maia lui est très supérieur. Cependant, Gandalf a accepté une certaine limitation de son pouvoir, de l'usage qu'il en fait, et une certaine fragilité de son enveloppe corporelle en acceptant sa mission en terre du milieu. De ce fait, il ne me semble pas approprié de voir en Gandalf, tel qu'il évolue en terre du mileu, un maia surpuissant et quasi invincible.
Mon avis est que, si le combat avait eu lieu, Gandalf n'aurait pas été en capacité de vaincre le roi-sorcier. Pas parce qu'il n'en avait pas fondamentalement les moyens, mais parce qu'il ne lui appartenait pas de le faire. Il aurait pu l'empêcher d'avancer plus avant dans Minas Tirith, et il n'aurait probablement pas eu à craindre grand chose de lui, mais il n'était pas de son ressort de le vaincre, si je puis dire.
Ce sont deux personnages qui se sont rencontrés presque "par hasard", emportés dans le même conflit, mais dont le rôle et le destin sont très différents et ne sont pas liés l'un à l'autre. Un combat entre eux n'aurait pas eu de sens. L'intervention de la cavalerie du rohan précisément à ce moment là n'est d'ailleurs pas un hasard selon moi, c'est l'accomplissement du destin : ces deux-là n'étaient pas faits pour se combattre.
Je ne suis pas persuadé que l'on puisse vraiment "quantifier" la puissance du roi-sorcier par rapport à Gandalf ou n'importe qui d'autre. Tolkien n'aimait pas vraiment ce principe de comparaison simpliste des pouvoirs d'untel ou untel. Et il y a effectivement de nombreux exemples dans son oeuvre de combats où le plus faible finit par vaincre le plus fort.
Ce n'est ni un maïa ni un istar et ce n'est plus un humain, il n'a pas vraiment de statut et n'obéit qu'à Sauron. Après tout ce temps passé en tant que spectre de l'anneau, je pense que le Roi-Sorcier lui-même n'a plus vraiment de volonté propre en dehors de celle de son maître. Pour cette scène, je vois plutôt en lui une sorte d'incarnation symbolique de Sauron pensant pénétrer en vainqueur dans le dernier bastion de ses ennemis.
Plus concrètement, mais de façon très basique, il semble évident que Gandalf est plus "fort" que le roi-sorcier, étant donné la différence de nature qui existe entre les deux. Dans l'absolu oui, Gandalf le maia lui est très supérieur. Cependant, Gandalf a accepté une certaine limitation de son pouvoir, de l'usage qu'il en fait, et une certaine fragilité de son enveloppe corporelle en acceptant sa mission en terre du milieu. De ce fait, il ne me semble pas approprié de voir en Gandalf, tel qu'il évolue en terre du mileu, un maia surpuissant et quasi invincible.
Mon avis est que, si le combat avait eu lieu, Gandalf n'aurait pas été en capacité de vaincre le roi-sorcier. Pas parce qu'il n'en avait pas fondamentalement les moyens, mais parce qu'il ne lui appartenait pas de le faire. Il aurait pu l'empêcher d'avancer plus avant dans Minas Tirith, et il n'aurait probablement pas eu à craindre grand chose de lui, mais il n'était pas de son ressort de le vaincre, si je puis dire.
Ce sont deux personnages qui se sont rencontrés presque "par hasard", emportés dans le même conflit, mais dont le rôle et le destin sont très différents et ne sont pas liés l'un à l'autre. Un combat entre eux n'aurait pas eu de sens. L'intervention de la cavalerie du rohan précisément à ce moment là n'est d'ailleurs pas un hasard selon moi, c'est l'accomplissement du destin : ces deux-là n'étaient pas faits pour se combattre.