23.02.2011, 19:51
La meilleure manière d'arrêter une charge de cavalerie était celle des Romains (plus tard les Anglais l'adapteront avec talent) : épieux, fosses, etc.
Faute de retranchements, la seule solution est de disposer d'armes longues (piques, armes d'hast, etc.) afin d'arriver à atteindre les cavaliers.
Sans cela, la profondeur des rangs n'est pas une garantie : une fois la charge enlisée, après que les premiers rangs aient été massacrés, le cavalier a toujours l'avantage de la hauteur, du cheval (entraîné à piétiner les troupes, de préférences) et peut volter à tout moment s'il risque de se faire encercler. Tout cela en admettant une discipline sans faille chez les fantassins, dont les premiers rangs doivent accepter de se faire massacrer pour ralentir la charge. Si vous voyez un cheval pesant plusieurs quintaux vous arriver dessus à fond de train, vous avez vraiment envie de rester sur place ? Alors s'il est monté par un gars en armure doté d'une lance...
Faute de retranchements, la seule solution est de disposer d'armes longues (piques, armes d'hast, etc.) afin d'arriver à atteindre les cavaliers.
Sans cela, la profondeur des rangs n'est pas une garantie : une fois la charge enlisée, après que les premiers rangs aient été massacrés, le cavalier a toujours l'avantage de la hauteur, du cheval (entraîné à piétiner les troupes, de préférences) et peut volter à tout moment s'il risque de se faire encercler. Tout cela en admettant une discipline sans faille chez les fantassins, dont les premiers rangs doivent accepter de se faire massacrer pour ralentir la charge. Si vous voyez un cheval pesant plusieurs quintaux vous arriver dessus à fond de train, vous avez vraiment envie de rester sur place ? Alors s'il est monté par un gars en armure doté d'une lance...
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland