Salut à tous ! Je suis actuellement en train d'écrire une fan fiction se déroulant pendant le Quatrième Âge de la Terre du Milieu. Le titre est provisoire, j'en trouverait un bon par la suite !
Ci-dessous, vous trouverez le prologue de l'histoire dans lequel je raconte l'histoire du Q.A. selon moi. C'est très important pour que tout concorde avec les écrits de Tolkien et que le lecteur connaisse le cadre dans lequel se déroule l'histoire.
Vous êtes complètement libre de critiquer ! Je suis humain et j'ai peut-etre fait de grosses erreurs de concordance donc signalez le moi.
En l'an 3019 du Troisième Âge, l'Anneau Unique est détruit et Sauron, vaincu à jamais. C'est après la victoire triomphante des hommes à la Bataille des Portes Noires et le couronnement d'Aragorn II, dit Elessar, souverain du Gondor et de l'Arnor que débute le Quatrième Âge. Ce dernier est dominé par les hommes car on ne trouve plus d'elfe en Terre du Milieu, hormis dans le Royaume de Thranduil et aux havres de Mithlond. Les nains, bien que toujours présents , sont à présent un peuple effacé et faible en comparaison des royaumes humains.
A cette époque le Royaume Réunifié est le plus puissant et le plus étendu. La lignée d'Aragorn régna tout le long de cet âge, et le plus respectable fut Mairon Tarvon, dit le Bâtisseur. Ce fut celui qui entreprit le plus de travaux pour le Gondor. Il établit une ligne de commerce tout au long de l'Anduin et construit de nombreux port sur tout le cours de la rivière, de l'Extrême Nord jusqu'à la ville portuaire d'Umbar. Ainsi, des bateau chargés de diverse marchandises tel des fruits étranges du Harad, des minerais, du bois, des bijoux descendaient et remontaient le Grand Fleuve. Mais le projet qui marqua le plus son règne fut bien la reconstruction de Minas Ithil. En effet, il pensa que le mal régnant autrefois dans la Vallée de Morgul s'était dissipé. Mais il est des maux qui, même après cinq siècles, ne peuvent pas être oubliés. Le Roi ne changea pourtant pas d'avis et le chantier titanesque débuta l'année suivante. Mairon mourut sept ans après ; il ne vit jamais Minas Ithil. Ce n'est que cent ans plus tard, alors que Pregon était au pouvoir qu'on posa la dernière pierre de la Nouvelle Cité. On raconte que le soleil couchant s'attarda quelques instants et fit flamboyait vivement chacune des blanches pierres de la Tour. Les dents noires de l'Ephel Dùath semblèrent de replier sur elle même, laissant Minas Ithil se lever, en feu, parmi les montagnes.
Le fils de Mairon, Erendil fut tout aussi admirable que son père : il organisa les Grandes Expéditions. C'était la première fois depuis les Voyages des marins de Numenor que des hommes s'aventuraient si loin en terre inconnue. De nombreux aventuriers quittèrent le Gondor pour de long et périlleux voyages dans le Rhûn lointain, en Extrême Harad ou encore au Khand. Même si ces pays étaient en paix avec le Royaume Réunifié, la distance était telle que les peuples qu'ils rencontraient n'avaient connaissance d'aucun accord de paix avec quelconque royaumes ; ils se montraient bien souvent hostiles. Istarius était l'un des plus éminent géographe et cartographe de l'époque. En 521 il publia un atlas regroupant des cartes mais aussi des croquis d'espèces animales inconnues, une myriades d'observations et commentaires sur les peuplades rencontrées. Ce livre était tellement complet qu'il exister un exemplaire pour chaque bibliothèque en Gondor et en Arnor. Cependant il ne fut pas traduit en rohirric car les Hommes de la Marche n'écrivent pas de livre ; à cause de la distance on ne trouve pas ce livre à Dale non plus. Malheureusement, en 529, Istarius disparut dans les Jungles du Lointain Harad. Il était alors à la recherche d'Oliphant et on pense que ce fut l'expédition à s'aventurer le plus loin du Gondor.
En l'an 564 il se produisit un événement qui vint troubler la paix de la Terre du Milieu durablement : des vapeurs noires s'échappèrent à nouveau des montagnes de Mordor et la population de Minas Ithil fut décimée par les maladies. Un air lourd se répandit dans l'ancienne Vallée de Morgul et la Peste se répandit dans la Cité. La forteresse semblait avoir perdu de son éclat et paraissait écrasée par les montagnes. La population subit un coup rude, et les pertes furent innombrables mais la ville ne se vida pas complètement et resta un avant-poste gardé par de fiers soldats du Gondor. Cependant, cette garde était régulièrement changée car cette vallée minait le moral des hommes et l'anxiété régnait à présent entre les murs du fort. Peu à peu, le ciel de la Terre Noire se couvrit à nouveau de fumées sombres et on eût plus de nouvelles des hommes de Nurn. Pregon était alors à la tête du Gondor : il refusa cependant d'attaquer le Mordor. Il était effrayé et n'avait aucune idée de la force de son ennemi. De plus, c'était la première fois depuis des siècles que sa lignée devait faire face à la guerre et il eût peur de déclencher un conflit, de troubler cette paix séculaire. Pregon ne resta pas inactif pour autant ; l'armée gondoréene connu un nouvel essor. Chaque homme adulte était formé à l'art de la guerre pendant six mois, à l'issue duquel il recevait le rang d'Ohtar, homme d'arme. Il pouvait être appelé au combat à tout moment. Si il le désirait, il pouvait continuer sa formation pour devenir un Roquen, un militaire professionnel. Cette formation était plus exigeante ; les soldats du Gondor et de l'Arnor étant entièrement polyvalents. En effet, un fantassin n'était guère plus meurtrier armé de son épée que d'un arc. Durant les six mois supplémentaires de formation des Roquen, les hommes s'entrainaient à la lutte, le lancer de couteau, l'escrime, le tir à l'arc, l'équitation guerrière, la musculation … le Royaume Réunifié possédait l'armée la mieux préparée de la Terre du Milieu, et c'est pour cela qu'on oublia la menace croissante que représentait le Mordor ; une défaite semblait impossible.
La hiérarchie militaire fut elle aussi entièrement repensée. L'armée était divisée en trois cohortes, à la tête desquelles on trouvaient le Prince de la cité capitale. Les trois cohortes correspondaient aux trois villes suivantes : Minas Tirith, Dol Amroth et Erech. Les forces du Rhovannion constituaient en quelque sorte une quatrième cohorte, moins imposante que les trois principales. Les cohortes étaient elles mêmes divisées en compagnies qui comportaient cinq cent hommes chacune. Les capitaines dirigeaient une compagnie, les plus prestigieux possédaient une épée en mithril de Khazad-Dûm, forgée par des artisans nains. Même à cette époque de grande richesse, au Gondor une telle épée était un trésor car éternel; le tranchant ne s'usait pas avec le temps. De plus, les capitaines avaient le privilège de possédait un écuyer (ou cet apprenti avait le privilège d'être écuyer) qu'ils formaient eux-même. Ces écuyers devenaient généralement des lieutenants. Dans une compagnie, on trouvait deux bataillons, auxquels était ajouté un bataillon d'élite, des soldats tel les Gardes de la Fontaine, ou encore les cavaliers du Cygnes. Les bataillons obéissaient aux ordres d'un Lieutenant. Puis, la division était le plus petit groupement d'hommes dans l'armée ; il divisait un bataillon en quatre. Un sous-lieutenant, ou aspirant, commandaient cette division. C'est ainsi que en plus d'être très entraînée, l'armées était aussi très organisée (cette hiérarchie s'applique tout aussi bien à l'Arnor).
Au début du Quatrième Âge, le Rohan connu une longue période de prospérité et d'abondance, et la population crût grandement. Les fils d'Eomer Eadig régnèrent sur la Marche pendant bien des siècles. Une fois seulement la paix des Rohirrims fut troublée : en 430 Q.A, Theobild fils de Dwenwine succéda à son père. C'était un homme turbulent, qui se plaisait à la violence et aimait la guerre par dessus tout. L'année de son accès au trône, il rassembla sa garde et les éoreds voisins et il partit à la tête de son armée forte de presque quatre mille hommes envahir le Pays de Dun. Mais les Dunlendings, se savant impuissants face à la cavalerie ennemi, se retirèrent dans les montagnes. Aveugle, Theobild les pourchassa et les chevaux moururent par centaines dans les sentiers étroits et glissant des Monts Brumeux. Les pertes furent lourdes car en plus des intempéries et de la montagne, les Dunlendings harcelaient les Rohirrims depuis les hauteurs, à l'aide pierres et de flèches ; ces derniers ne pouvant pas se défendre sur leurs chevaux mourant.
Ce calvaire dura une semaine, mais les hommes eurent l'impression qu'il s'était écoulé des mois quand les premières neiges tombèrent sur les versants d'Hithaeglir. Car dans son emportement, Theobild n'avait pas pensé à l'hiver lors de son départ. Alors, Theomund son fils qui chevauchait à ses côté depuis le début s'opposa à son père, le conjurant de faire demi-tour. Une bagarre éclata et alors que le vent sifflait entre les rochers et que la neige s'intensifiait, les Rohirrims s'entretuèrent. Les partisans de Theomund était plus nombreux et le Roi était accompagné seulement de sa Garde et de quelques seigneurs voisins d'Edoras. Ce fut un véritable massacre car, dans le crépuscule et la neige, on distingué peu les visages et on tuait n'importe qui se présentant à porter de hache ou d'épée. Finalement Theobild fut poussé hors du sentier ( peut-être avait-il trébucher ) et il dégringola la pente, emportant derrière lui une avalanche de pierres gelées. Les Rohirrims n'attendirent pas l'aube pour se mettre en marche ; ils partirent le plus rapidement possible. Ainsi, lorsque la tempête se dissipa et que le soleil se leva au-dessus du Methedras, les Dunlendings descendirent le chemin et s'esclaffèrent en voyant les traces de la
bataille. Ils dégagèrent les cadavres de la route et les poussèrent dans une crevasse ; les Hommes de Dun n'enterrent pas leurs ennemis, quel qu’ils soient.
La guerre dura longtemps, et il fallu attendre le règne de Eowod pour que le conflit cessa enfin, et il eût la sagesse d'esprit de ne point envahir le pays de Dun alors qu'il en avait l'occasion.
À l'époque dont traitera le récit, Eodin le Calme, quinzième Roi de la Quatrième Lignée des Rois de la Marche, régnait sur le Rohan.
Le Royaume de Dale ne fit pas exception à l'essor économique du Q.A. Sa population aussi s'accru et son royaume s'étendit au Sud, le long du Celduin jusqu'à la Mer ; les daliens s'installèrent aussi dans la brèche Est. Il devint un royaume puissant car il commerçait avec les nains et les elfes, et on y buvait le meilleur vin du monde, disait-on. Bien que distant du Gondor ou de l'Arnor, la lignée des Bardistes était en bonne relation avec celle d'Aragorn. C'était le peuple humain le plus proche des nains, les relations entre eux étaient amicales. Ce n'était pas étonnant de croiser un groupe de nain dans une auberge de Dale ; il était cependant plus rare de voir un homme à Erebor.
De l'autre côté de Vert-Bois le Grand, dans le Val d'Anduin, vivaient les Béornides. Ils étaient peu nombreux et ils vivaient sur un long territoire, depuis les sources de l'Anduin jusqu'à la Lórien. Ils n'y avait pas de grandes villes dans ce royaume, et de nombreux villages étaient dispersés, le long du fleuve. A leur territoire on pourrait ajouter la partie centrale d'Eryn Lasgalen, au Sud des Montagnes. Malgré le départ des elfes de la Lórien Orientale, les Béornides ne dépassaient jamais la frontière, autant par respect que par peur. Malgré le faible nombre, c'était un peuple fort et certains descendants de Beorn pouvaient encore se transformer en ours, bien que moins et grand et terrifiant que leur ancêtre.
Le Quatrième Âge était dominé par les hommes et partout en Terre du Milieu on trouvait des puissants royaumes humains. Les autres peuples s'affaiblir et devinrent l'ombre de leur gloire de jadis. Ce fut le cas pour les nains, bien que leurs demeures soient encore resplendissantes et que la Lignée de Durin resta pure. Au cours de cet Âge, Durin se réincarna pour la dernière fois et on raconte que de tout ses parents, c'est celui qui était le plus proche en apparence et en tempérament de Durin Trompe-La-Mort. Il partit d'Erebor et quitta son père Thorin III Heaume-de-Pierre et se dirigea vers la Moria. Il marcha longtemps et en paix, car les terres qu'il traversa était celles des Hommes du Val d'Anduin. Partout où on l'apercevait, régnait un silence respectueux car il avançait noblement, et personne ne douta qu'il fût Durin VII. La rumeur se répandit dans le Val, puis les chuchotements descendirent l'Anduin et passèrent les Monts Brumeux. Bientôt, les vents eurent porté la nouvelle de la marche de Durin dans tout les royaumes, et ce fut des temps de joie dans toutes les demeures naines. Quand Durin et sa compagnie atteint finalement , alors il s'agenouilla près de la colonne brisé et se pencha au dessus des eaux du Kheled-zâram, le Lac du Miroir. Il vit la couronne d'étoiles, brillant dans le jour, et son visage digne s'y refléta. Quand il se leva, tout ses nains l'acclamèrent et ils se dirigèrent le cœur léger vers la porte sombre de Khazad-dûm.
Ainsi débuta la reconquête de la Moria. Le travail fut long et il fallu redécouvrir chaque passage et chaque salle. Cependant, des nains affluaient en masse, avides de contempler la grandeur des halls et la splendeur du mythique Cavenain. Le Pont Brisé fut reconstruit et les ténèbres furent chassées pour de bon. Les nains n'atteignirent la Porte Ouest que quelques années plus tard car ils travaillaient méthodiquement et Durin était un seigneur sage et patient. Nulle carte de Khazad-dûm ne fut faite car les nains n'en ont point le besoin dans leur propre domaine. Il restait encore du mithril sous les Monts Brumeux, et il fit la richesse du Royaume, tout comme autrefois. Cependant, cette ressource semblait s'épuiser et distribués généreusement au début, les cadeaux en provenance de Khazad-dûm se firent plus rare ; l'épée des Rois du Rohan, Silfbane, en est un. À l'époque du récit, Cavenain est devenu un puissant royaume nain, éclipsant même celui d'Erebor. Bien que la Terre du Milieu soit en paix, les portes restaient jalousement fermée aux étrangers.
Pendant que les Royaumes humains de l'Ouest prospéraient, une ombre se leva à l'Est. Ce ne fut qu'une rumeur qui n'atteint pas les humains libres, aux confins Ouest de la Terre du Milieu. Cependant, cette ombre grandissait à l'abri des regards, dans les contreforts d'Orocarni. Le cœur des seigneurs d'Extrême Harad et de lointain Rhûn se noircit à nouveau et l'ancienne haine pour les peuples libres se réveilla. Des mauvais hommes et d'autres créatures inconnues entraient au services du mal. En Orient, une Tour commença à s'élever de la plaine. C'était Morenost, la sombre forteresse haute de presque 2000 pieds, et sous elle s'étendait un incroyable réseau de galerie : des tunnels de taillés à même le roc, s'entremêlant, plusieurs miles sous terre.
L'armée du mal grossissait de jour en jour, et elle devint un jour assez nombreuse pour retourner en Mordor. Ce pays ne serait cependant qu'un avant poste, et le gros de son armée se trouvait dans les grandes villes de Rhûn, près à partir en guerre à l'ordre de Morinhetar ( c'est comme cela que le nouveau Seigneur des Ténèbres était appelé par ses troupes ). Les plans étaient établies, mais il décida d'attendre car il ne doutait pas en la force et le nombre de ses soldats. C'est ainsi qu'en Mai 706, la situation se présentait ainsi : une armée était rassemblait au Plateau de Gorgoroth, une autre tout près de la Mer de Rhûn et une Troisième dans le Nord, prête à prendre d'assaut les nains faibles des Montagnes du Fer. Ses troupes étaient principalement constitués d'hommes, car Morinhetar haïssait les orques et leur couardise. Le 22 Mai, les Trois Armées se mirent en route et c'est ainsi que la Nouvelle Guerre débuta.
Ci-dessous, vous trouverez le prologue de l'histoire dans lequel je raconte l'histoire du Q.A. selon moi. C'est très important pour que tout concorde avec les écrits de Tolkien et que le lecteur connaisse le cadre dans lequel se déroule l'histoire.
Vous êtes complètement libre de critiquer ! Je suis humain et j'ai peut-etre fait de grosses erreurs de concordance donc signalez le moi.
En l'an 3019 du Troisième Âge, l'Anneau Unique est détruit et Sauron, vaincu à jamais. C'est après la victoire triomphante des hommes à la Bataille des Portes Noires et le couronnement d'Aragorn II, dit Elessar, souverain du Gondor et de l'Arnor que débute le Quatrième Âge. Ce dernier est dominé par les hommes car on ne trouve plus d'elfe en Terre du Milieu, hormis dans le Royaume de Thranduil et aux havres de Mithlond. Les nains, bien que toujours présents , sont à présent un peuple effacé et faible en comparaison des royaumes humains.
A cette époque le Royaume Réunifié est le plus puissant et le plus étendu. La lignée d'Aragorn régna tout le long de cet âge, et le plus respectable fut Mairon Tarvon, dit le Bâtisseur. Ce fut celui qui entreprit le plus de travaux pour le Gondor. Il établit une ligne de commerce tout au long de l'Anduin et construit de nombreux port sur tout le cours de la rivière, de l'Extrême Nord jusqu'à la ville portuaire d'Umbar. Ainsi, des bateau chargés de diverse marchandises tel des fruits étranges du Harad, des minerais, du bois, des bijoux descendaient et remontaient le Grand Fleuve. Mais le projet qui marqua le plus son règne fut bien la reconstruction de Minas Ithil. En effet, il pensa que le mal régnant autrefois dans la Vallée de Morgul s'était dissipé. Mais il est des maux qui, même après cinq siècles, ne peuvent pas être oubliés. Le Roi ne changea pourtant pas d'avis et le chantier titanesque débuta l'année suivante. Mairon mourut sept ans après ; il ne vit jamais Minas Ithil. Ce n'est que cent ans plus tard, alors que Pregon était au pouvoir qu'on posa la dernière pierre de la Nouvelle Cité. On raconte que le soleil couchant s'attarda quelques instants et fit flamboyait vivement chacune des blanches pierres de la Tour. Les dents noires de l'Ephel Dùath semblèrent de replier sur elle même, laissant Minas Ithil se lever, en feu, parmi les montagnes.
Le fils de Mairon, Erendil fut tout aussi admirable que son père : il organisa les Grandes Expéditions. C'était la première fois depuis les Voyages des marins de Numenor que des hommes s'aventuraient si loin en terre inconnue. De nombreux aventuriers quittèrent le Gondor pour de long et périlleux voyages dans le Rhûn lointain, en Extrême Harad ou encore au Khand. Même si ces pays étaient en paix avec le Royaume Réunifié, la distance était telle que les peuples qu'ils rencontraient n'avaient connaissance d'aucun accord de paix avec quelconque royaumes ; ils se montraient bien souvent hostiles. Istarius était l'un des plus éminent géographe et cartographe de l'époque. En 521 il publia un atlas regroupant des cartes mais aussi des croquis d'espèces animales inconnues, une myriades d'observations et commentaires sur les peuplades rencontrées. Ce livre était tellement complet qu'il exister un exemplaire pour chaque bibliothèque en Gondor et en Arnor. Cependant il ne fut pas traduit en rohirric car les Hommes de la Marche n'écrivent pas de livre ; à cause de la distance on ne trouve pas ce livre à Dale non plus. Malheureusement, en 529, Istarius disparut dans les Jungles du Lointain Harad. Il était alors à la recherche d'Oliphant et on pense que ce fut l'expédition à s'aventurer le plus loin du Gondor.
En l'an 564 il se produisit un événement qui vint troubler la paix de la Terre du Milieu durablement : des vapeurs noires s'échappèrent à nouveau des montagnes de Mordor et la population de Minas Ithil fut décimée par les maladies. Un air lourd se répandit dans l'ancienne Vallée de Morgul et la Peste se répandit dans la Cité. La forteresse semblait avoir perdu de son éclat et paraissait écrasée par les montagnes. La population subit un coup rude, et les pertes furent innombrables mais la ville ne se vida pas complètement et resta un avant-poste gardé par de fiers soldats du Gondor. Cependant, cette garde était régulièrement changée car cette vallée minait le moral des hommes et l'anxiété régnait à présent entre les murs du fort. Peu à peu, le ciel de la Terre Noire se couvrit à nouveau de fumées sombres et on eût plus de nouvelles des hommes de Nurn. Pregon était alors à la tête du Gondor : il refusa cependant d'attaquer le Mordor. Il était effrayé et n'avait aucune idée de la force de son ennemi. De plus, c'était la première fois depuis des siècles que sa lignée devait faire face à la guerre et il eût peur de déclencher un conflit, de troubler cette paix séculaire. Pregon ne resta pas inactif pour autant ; l'armée gondoréene connu un nouvel essor. Chaque homme adulte était formé à l'art de la guerre pendant six mois, à l'issue duquel il recevait le rang d'Ohtar, homme d'arme. Il pouvait être appelé au combat à tout moment. Si il le désirait, il pouvait continuer sa formation pour devenir un Roquen, un militaire professionnel. Cette formation était plus exigeante ; les soldats du Gondor et de l'Arnor étant entièrement polyvalents. En effet, un fantassin n'était guère plus meurtrier armé de son épée que d'un arc. Durant les six mois supplémentaires de formation des Roquen, les hommes s'entrainaient à la lutte, le lancer de couteau, l'escrime, le tir à l'arc, l'équitation guerrière, la musculation … le Royaume Réunifié possédait l'armée la mieux préparée de la Terre du Milieu, et c'est pour cela qu'on oublia la menace croissante que représentait le Mordor ; une défaite semblait impossible.
La hiérarchie militaire fut elle aussi entièrement repensée. L'armée était divisée en trois cohortes, à la tête desquelles on trouvaient le Prince de la cité capitale. Les trois cohortes correspondaient aux trois villes suivantes : Minas Tirith, Dol Amroth et Erech. Les forces du Rhovannion constituaient en quelque sorte une quatrième cohorte, moins imposante que les trois principales. Les cohortes étaient elles mêmes divisées en compagnies qui comportaient cinq cent hommes chacune. Les capitaines dirigeaient une compagnie, les plus prestigieux possédaient une épée en mithril de Khazad-Dûm, forgée par des artisans nains. Même à cette époque de grande richesse, au Gondor une telle épée était un trésor car éternel; le tranchant ne s'usait pas avec le temps. De plus, les capitaines avaient le privilège de possédait un écuyer (ou cet apprenti avait le privilège d'être écuyer) qu'ils formaient eux-même. Ces écuyers devenaient généralement des lieutenants. Dans une compagnie, on trouvait deux bataillons, auxquels était ajouté un bataillon d'élite, des soldats tel les Gardes de la Fontaine, ou encore les cavaliers du Cygnes. Les bataillons obéissaient aux ordres d'un Lieutenant. Puis, la division était le plus petit groupement d'hommes dans l'armée ; il divisait un bataillon en quatre. Un sous-lieutenant, ou aspirant, commandaient cette division. C'est ainsi que en plus d'être très entraînée, l'armées était aussi très organisée (cette hiérarchie s'applique tout aussi bien à l'Arnor).
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Au début du Quatrième Âge, le Rohan connu une longue période de prospérité et d'abondance, et la population crût grandement. Les fils d'Eomer Eadig régnèrent sur la Marche pendant bien des siècles. Une fois seulement la paix des Rohirrims fut troublée : en 430 Q.A, Theobild fils de Dwenwine succéda à son père. C'était un homme turbulent, qui se plaisait à la violence et aimait la guerre par dessus tout. L'année de son accès au trône, il rassembla sa garde et les éoreds voisins et il partit à la tête de son armée forte de presque quatre mille hommes envahir le Pays de Dun. Mais les Dunlendings, se savant impuissants face à la cavalerie ennemi, se retirèrent dans les montagnes. Aveugle, Theobild les pourchassa et les chevaux moururent par centaines dans les sentiers étroits et glissant des Monts Brumeux. Les pertes furent lourdes car en plus des intempéries et de la montagne, les Dunlendings harcelaient les Rohirrims depuis les hauteurs, à l'aide pierres et de flèches ; ces derniers ne pouvant pas se défendre sur leurs chevaux mourant.
Ce calvaire dura une semaine, mais les hommes eurent l'impression qu'il s'était écoulé des mois quand les premières neiges tombèrent sur les versants d'Hithaeglir. Car dans son emportement, Theobild n'avait pas pensé à l'hiver lors de son départ. Alors, Theomund son fils qui chevauchait à ses côté depuis le début s'opposa à son père, le conjurant de faire demi-tour. Une bagarre éclata et alors que le vent sifflait entre les rochers et que la neige s'intensifiait, les Rohirrims s'entretuèrent. Les partisans de Theomund était plus nombreux et le Roi était accompagné seulement de sa Garde et de quelques seigneurs voisins d'Edoras. Ce fut un véritable massacre car, dans le crépuscule et la neige, on distingué peu les visages et on tuait n'importe qui se présentant à porter de hache ou d'épée. Finalement Theobild fut poussé hors du sentier ( peut-être avait-il trébucher ) et il dégringola la pente, emportant derrière lui une avalanche de pierres gelées. Les Rohirrims n'attendirent pas l'aube pour se mettre en marche ; ils partirent le plus rapidement possible. Ainsi, lorsque la tempête se dissipa et que le soleil se leva au-dessus du Methedras, les Dunlendings descendirent le chemin et s'esclaffèrent en voyant les traces de la
bataille. Ils dégagèrent les cadavres de la route et les poussèrent dans une crevasse ; les Hommes de Dun n'enterrent pas leurs ennemis, quel qu’ils soient.
La guerre dura longtemps, et il fallu attendre le règne de Eowod pour que le conflit cessa enfin, et il eût la sagesse d'esprit de ne point envahir le pays de Dun alors qu'il en avait l'occasion.
À l'époque dont traitera le récit, Eodin le Calme, quinzième Roi de la Quatrième Lignée des Rois de la Marche, régnait sur le Rohan.
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Le Royaume de Dale ne fit pas exception à l'essor économique du Q.A. Sa population aussi s'accru et son royaume s'étendit au Sud, le long du Celduin jusqu'à la Mer ; les daliens s'installèrent aussi dans la brèche Est. Il devint un royaume puissant car il commerçait avec les nains et les elfes, et on y buvait le meilleur vin du monde, disait-on. Bien que distant du Gondor ou de l'Arnor, la lignée des Bardistes était en bonne relation avec celle d'Aragorn. C'était le peuple humain le plus proche des nains, les relations entre eux étaient amicales. Ce n'était pas étonnant de croiser un groupe de nain dans une auberge de Dale ; il était cependant plus rare de voir un homme à Erebor.
De l'autre côté de Vert-Bois le Grand, dans le Val d'Anduin, vivaient les Béornides. Ils étaient peu nombreux et ils vivaient sur un long territoire, depuis les sources de l'Anduin jusqu'à la Lórien. Ils n'y avait pas de grandes villes dans ce royaume, et de nombreux villages étaient dispersés, le long du fleuve. A leur territoire on pourrait ajouter la partie centrale d'Eryn Lasgalen, au Sud des Montagnes. Malgré le départ des elfes de la Lórien Orientale, les Béornides ne dépassaient jamais la frontière, autant par respect que par peur. Malgré le faible nombre, c'était un peuple fort et certains descendants de Beorn pouvaient encore se transformer en ours, bien que moins et grand et terrifiant que leur ancêtre.
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Le Quatrième Âge était dominé par les hommes et partout en Terre du Milieu on trouvait des puissants royaumes humains. Les autres peuples s'affaiblir et devinrent l'ombre de leur gloire de jadis. Ce fut le cas pour les nains, bien que leurs demeures soient encore resplendissantes et que la Lignée de Durin resta pure. Au cours de cet Âge, Durin se réincarna pour la dernière fois et on raconte que de tout ses parents, c'est celui qui était le plus proche en apparence et en tempérament de Durin Trompe-La-Mort. Il partit d'Erebor et quitta son père Thorin III Heaume-de-Pierre et se dirigea vers la Moria. Il marcha longtemps et en paix, car les terres qu'il traversa était celles des Hommes du Val d'Anduin. Partout où on l'apercevait, régnait un silence respectueux car il avançait noblement, et personne ne douta qu'il fût Durin VII. La rumeur se répandit dans le Val, puis les chuchotements descendirent l'Anduin et passèrent les Monts Brumeux. Bientôt, les vents eurent porté la nouvelle de la marche de Durin dans tout les royaumes, et ce fut des temps de joie dans toutes les demeures naines. Quand Durin et sa compagnie atteint finalement , alors il s'agenouilla près de la colonne brisé et se pencha au dessus des eaux du Kheled-zâram, le Lac du Miroir. Il vit la couronne d'étoiles, brillant dans le jour, et son visage digne s'y refléta. Quand il se leva, tout ses nains l'acclamèrent et ils se dirigèrent le cœur léger vers la porte sombre de Khazad-dûm.
Ainsi débuta la reconquête de la Moria. Le travail fut long et il fallu redécouvrir chaque passage et chaque salle. Cependant, des nains affluaient en masse, avides de contempler la grandeur des halls et la splendeur du mythique Cavenain. Le Pont Brisé fut reconstruit et les ténèbres furent chassées pour de bon. Les nains n'atteignirent la Porte Ouest que quelques années plus tard car ils travaillaient méthodiquement et Durin était un seigneur sage et patient. Nulle carte de Khazad-dûm ne fut faite car les nains n'en ont point le besoin dans leur propre domaine. Il restait encore du mithril sous les Monts Brumeux, et il fit la richesse du Royaume, tout comme autrefois. Cependant, cette ressource semblait s'épuiser et distribués généreusement au début, les cadeaux en provenance de Khazad-dûm se firent plus rare ; l'épée des Rois du Rohan, Silfbane, en est un. À l'époque du récit, Cavenain est devenu un puissant royaume nain, éclipsant même celui d'Erebor. Bien que la Terre du Milieu soit en paix, les portes restaient jalousement fermée aux étrangers.
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Pendant que les Royaumes humains de l'Ouest prospéraient, une ombre se leva à l'Est. Ce ne fut qu'une rumeur qui n'atteint pas les humains libres, aux confins Ouest de la Terre du Milieu. Cependant, cette ombre grandissait à l'abri des regards, dans les contreforts d'Orocarni. Le cœur des seigneurs d'Extrême Harad et de lointain Rhûn se noircit à nouveau et l'ancienne haine pour les peuples libres se réveilla. Des mauvais hommes et d'autres créatures inconnues entraient au services du mal. En Orient, une Tour commença à s'élever de la plaine. C'était Morenost, la sombre forteresse haute de presque 2000 pieds, et sous elle s'étendait un incroyable réseau de galerie : des tunnels de taillés à même le roc, s'entremêlant, plusieurs miles sous terre.
L'armée du mal grossissait de jour en jour, et elle devint un jour assez nombreuse pour retourner en Mordor. Ce pays ne serait cependant qu'un avant poste, et le gros de son armée se trouvait dans les grandes villes de Rhûn, près à partir en guerre à l'ordre de Morinhetar ( c'est comme cela que le nouveau Seigneur des Ténèbres était appelé par ses troupes ). Les plans étaient établies, mais il décida d'attendre car il ne doutait pas en la force et le nombre de ses soldats. C'est ainsi qu'en Mai 706, la situation se présentait ainsi : une armée était rassemblait au Plateau de Gorgoroth, une autre tout près de la Mer de Rhûn et une Troisième dans le Nord, prête à prendre d'assaut les nains faibles des Montagnes du Fer. Ses troupes étaient principalement constitués d'hommes, car Morinhetar haïssait les orques et leur couardise. Le 22 Mai, les Trois Armées se mirent en route et c'est ainsi que la Nouvelle Guerre débuta.