16.08.2010, 16:23
Le point de vue interne consiste à étudier l’œuvre de Tolkien de l’intérieur. Pour les langues elfiques, cela revient à étudier leur histoire depuis les premiers mots quenderins prononcés aux bords du lac de Cuiviénen jusqu’aux dernières évolutions du sindarin et du westron au Gondor. Bien entendu, cette étude n’est valable que pour une conception donnée du Légendaire de Tolkien, par exemple celle que l’on retrouve dans les livres publiés de son vivant, le Hobbit et le Seigneur des Anneaux. Mais l’on peut effectuer le même travail pour le monde imaginaire de l’époque des Contes perdus.
La vision externe consiste à scruter l’évolution des créations de Tolkien au cours de la vie de celui-ci. Ainsi, on peut s’attacher à analyser l’évolution de sa langue à caractère gallois depuis les textes du « Gnomish Lexicon » jusqu’au sindarin de ses dernières années, en passant par l’ilkorin et le noldorin qui apparaissent dans « Les Étymologies ». Souvent, il est nécessaire de combiner les deux approches, parce qu’une conception grammaticale n’est exposée en totalité dans aucun texte, ou parce que les changements phonologiques qui affectent une langue ne sont compréhensibles qu’en la comparant aux autres langues contemporaines que Tolkien avait inventées.
La vision externe consiste à scruter l’évolution des créations de Tolkien au cours de la vie de celui-ci. Ainsi, on peut s’attacher à analyser l’évolution de sa langue à caractère gallois depuis les textes du « Gnomish Lexicon » jusqu’au sindarin de ses dernières années, en passant par l’ilkorin et le noldorin qui apparaissent dans « Les Étymologies ». Souvent, il est nécessaire de combiner les deux approches, parce qu’une conception grammaticale n’est exposée en totalité dans aucun texte, ou parce que les changements phonologiques qui affectent une langue ne sont compréhensibles qu’en la comparant aux autres langues contemporaines que Tolkien avait inventées.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland